La 52e finale des Jeux du Québec, c’est environ 4500 athlètes, entraîneurs et familles, neuf jours de compétitions, 23 disciplines, 3000 bénévoles et 12 millions de dollars en retombées économiques. Pour en arriver à un tel portrait, il a fallu plus de deux ans de travail à l’équipe d’organisateurs sous la direction générale de Sylvain Ouellet.

À quelques semaines des Jeux du Québec à Alma, le comité organisateur a bon espoir d’avoir mis en place tous les pions pour faire de cette édition un succès.

« Il y a toujours une grande pression. Il faut bien connaître les Jeux, car c’est un évènement majeur », explique Sylvain Ouellet. Celui qui a été chef de mission et entraîneur aux Jeux du Québec est conscient de la tâche que représente une finale. Coordonnateur aux sports et au plein air pour la Ville d’Alma, il est impliqué dans le projet depuis le dossier de pré-candidature des Jeux.

L’équipe derrière

« Le rôle de directeur général c’est un rôle clé. C’est la personne qui donne les alignements », indique Sylvain Ouellet. Pour l’accompagner dans l’aventure des Jeux du Québec de 2017, ils sont quatre directeurs adjoints, sept coordonnateurs et une autre trentaine de postes affiliés.

À l’image des Jeux, ceux qui travaillent à les préparer sont des gens vigoureux et impliqués.

« Ceux qui travaillent ici ont en moyenne de 25 à 32 ans, c’est donc une jeune équipe », commente le directeur général.

Au bureau de la maison des Jeux Rio Tinto d’Alma, tout bouge constamment et la tâche est parfois lourde, les journées allant de six heures le matin jusqu’à neuf heures le soir.

« L’ambiance de travail est un point fort aux Jeux du Québec. Oui, on a des journées longues, des journées difficiles, mais ce qui tient les gens, c’est vraiment le climat. C’est très convivial on a beaucoup de plaisir à travailler ensemble! », s’exclame M. Ouellet.

Les partenaires extérieurs

En dehors du bureau, le comité organisateur reçoit l’aide précieuse de plusieurs partenaires, dont celle des différentes infrastructures municipales.

« Lors du dossier de candidature, c’était important pour nous d’avoir déjà l’engagement des principaux partenaires, comme le Collège d’Alma ou la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean. La pression est énorme, mais pas seulement sur l’organisation, sur le milieu également », explique Sylvain Ouellet.

L’équipe de la 52e finale a dû aussi faire appel à des compagnies privées qui, selon le directeur général, ont été extrêmement généreuses malgré la période de morosité économique que vit actuellement le Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les services d’hébergement, d’alimentation et de soins de la région deviennent eux aussi, par la bande, des partenaires de la finale.

« Dans les défis du quotidien, c’est aussi de travailler avec des personnes du milieu privé, public et communautaire. Ce sont des gens qui ont des réalités différentes. Certains ont de la pression du gouvernement, d’autres ont des problèmes économiques, etc. », précise M. Ouellet.

En plus de devoir être attentif aux besoins diversifiés des partenaires, le comitéorganisateur de la finale d’Alma doit aussi être en constante communication avec l’extérieur. «Les trois villes partenaires par exemple ne sont pas au bureau avec nous. C’est donc important de leur faire savoir ce qui se passe, leur montrer que l’équipe accomplit ses mandats», indique le chef des opérations. Sur la page Facebook des Jeux, l’équipe des communications est très active et publie régulièrement afin de tenir au courant les nombreuses personnes associées àla finale.

Pour le moment, l’organisation de la 52e finale des Jeux du Québec d’Alma est fidèle à l’échéancier, mais il reste encore un travail colossal à venir. Et puis, même une fois les Jeux terminés, la tâche ne sera pas complète. Sylvain Ouellet devra rédiger son rapport final et produire les états financiers de cette finale de 2017, un événement marquant de l’histoire de la ville d’Alma.