LONDRES - Cherchant à enrayer les craintes au sujet de l'épidémie du virus Zika, le directeur médical du Comité international olympique (CIO) a déclaré à l'Associated Press que « tout ce qui peut être fait est en train de se faire » pour combattre le virus au Brésil et assurer des conditions sécuritaires aux athlètes qui prendront part aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro.

Le docteur Richard Budgett a assuré que le CIO « ne fait absolument pas preuve de complaisance » au sujet du virus transmis par des moustiques et qui serait responsable d'anomalies congénitales. « Notre priorité est de protéger la sécurité des athlètes et nous prenons cela très au sérieux », a-t-il ajouté.

Pour le docteur Budgett, cette épidémie doit être mise en perspective, puisque les autorités sanitaires mondiales n'ont pas encore suggéré d'éviter les voyages au Brésil.

En aucun temps, le CIO a-t-il considéré de reporter ou d'annuler les Olympiques, qui auront lieu du 5 au 21 août prochain.

Par ailleurs, le Brésil a confié à l'Université du Texas le mandat de développer un vaccin contre le virus, a anoncé jeudi le ministre de la Santé du pays, Marcelo Castro. L'objectif est que ce vaccin soit prêt pour des essais cliniques d'ici 12 mois.

Les eaux usées, source du problème?

Le ministre responsable des affaires municipales au Brésil a affirmé qu'il y avait une relation étroite entre la situation déplorable du système sanitaire du pays et l'éclosion actuelle du virus Zika.

Gilberto Kassab a soutenu que malgré des avancées au cours de la dernière décennie, les systèmes d'égouts et d'aqueducs laissaient « beaucoup à désirer », et a promis que les équipements sanitaires de base continueraient d'être une priorité du gouvernement.

Les eaux usées circulent souvent dans des canaux ouverts vers des eaux stagnantes, et un manque de services d'eau courante fait en sorte que plusieurs Brésiliens dépendent de réservoirs qui créent un habitat pour le moustique Aedes aegypti qui transmet le Zika.

Cité par le quotidien O Estado de Sao Paulo, M. Kassab a reconnu que l'éclosion du virus était « fortement liée à l'absence de services sanitaires ».

Trata Brasil, une organisation de défense de l'accès aux équipements sanitaires, établie à Sao Paulo, a affirmé que 35 millions de Brésiliens, ou environ 18 pour cent de la population, n'avaient pas un accès régulier à l'eau du robinet. Le groupe estime que plus de 60 pour cent des eaux usées du pays s'écoulent sans être traitées dans les voies navigables et dans les eaux des populaires plages du pays.

Les installations sanitaires sont devenues un enjeu délicat en vue des Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016, alors que des responsables ont reconnu qu'ils ne seraient pas en mesure de respecter les promesses de nettoyer les cours d'eau où doivent se tenir des compétitions de sports aquatiques. Une enquête de l'Associated Press l'an dernier a montré que les sites de sports aquatiques olympiques à Rio étaient contaminés par les eaux usées, avec des charges virales si élevées qu'elles représenteraient, selon des experts, un risque important pour la santé des quelque 1400 athlètes olympiques devant prendre part aux Jeux.

Cherchant à enrayer les craintes au sujet de l'épidémie du virus Zika, le directeur médical du Comité international olympique (CIO) a déclaré à l'Associated Press que « tout ce qui peut être fait est en train de se faire » pour combattre le virus au Brésil et assurer des conditions sécuritaires aux athlètes qui prendront part aux Jeux.

Le docteur Richard Budgett a assuré que le CIO « ne fait absolument pas preuve de complaisance » au sujet du virus qui serait responsable d'anomalies congénitales. « Notre priorité est de protéger la sécurité des athlètes et nous prenons cela très au sérieux », a-t-il ajouté.

Pour le docteur Budgett, cette épidémie doit être mise en perspective, puisque les autorités sanitaires mondiales n'ont pas encore suggéré d'éviter les voyages au Brésil.

En aucun temps le CIO a-t-il considéré de reporter ou d'annuler les Olympiques, qui auront lieu du 5 au 21 août, a-t-il dit.

Par ailleurs, le Brésil a confié à l'Université du Texas le mandat de mettre au point un vaccin contre le virus, a annoncé jeudi le ministre de la Santé du pays, Marcelo Castro. L'objectif est que ce vaccin soit prêt pour des essais cliniques d'ici 12 mois.