Isabelle Charest voit des similitudes entre les villes de Lillehammer et Québec
Jeux olympiques vendredi, 25 mars 2016. 12:34 mercredi, 11 déc. 2024. 10:26La rencontre prévue pour le 11 avril prochain entre le maire de Québec Régis Labeaume et le président du Comité international olympique Thomas Bach fait réagir d’anciens athlètes olympiques de chez-nous, qui croient en la faisabilité d’un tel projet.
Chef de mission de la délégation canadienne aux Jeux de la Jeunesse en février, Isabelle Charest revient de Lillehammer, en Norvège, ville-hôtesse des Jeux olympiques de 1994.
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L’ancienne patineuse de vitesse croit que le CIO veut revenir à des Jeux d’hiver de plus petite taille, et voit des similitudes entre Lillehammer et la ville de Québec.
« À certains égards, je pense que le Québec et la Norvège se ressemblent beaucoup. Même si la ville de Québec est plus grande que Lillehammer, ça reste plus semblable que si on la compare avec une ville de plusieurs millions d’habitants où c’est un peu impersonnel comme expérience pour les citoyens », a-t-elle imagé en entrevue avec RDS, avant d’ajouter qu’elle s’était montrée impressionnée par la façon dont Lillehammer avait récupéré les installations olympiques afin que celles-ci servent encore, deux décennies plus tard.
Encore à jour, les JO de Lillehammer figurent parmi les Jeux d’hiver les plus appréciés, et les installations sont toujours utilisées à ce jour.
« Je pense que Québec est le genre de clientèle qui pourrait elle aussi s’approprier ces installations. Pour le développement du sport, ce serait extraordinaire », a-t-elle ajouté.
Rendre les JO plus accessibles
Isabelle Charest croit que l’un des souhaits du CIO est de rendre plus accessible pour les villes l’organisation des Jeux d’hiver.
« Lors des dernières éditions, les dépenses ont été astronomiques. Les mesures étaient devenues tellement grandes qu’elles deviennent de moins en moins accessibles », a-t-elle affirmé.
« Les Jeux de 1994 ont été extrêmement appréciés. (…) Je pense que ce genre d’événement plus près des gens laisse un héritage et laisse un impact très positif sur la ville qui l’accueille. Je crois que c’est vers cela que le CIO aimerait se tourner. »