Jeux panam : tremplin pour le Canada
Amateurs mardi, 11 oct. 2011. 15:41 mercredi, 11 déc. 2024. 15:33
GUADALAJARA, Mexique - Pour plusieurs athlètes canadiens, le chemin vers Londres passera d'abord par Guadalajara.
Car les Jeux panaméricains, qui commenceront vendredi et se poursuivront jusqu'au 30 octobre, serviront de qualification olympique dans 11 des 39 sports qui seront présentés.
C'est ainsi que des victoires en nage synchronisée, water-polo et handball se traduiront par un billet pour les Jeux olympiques de 2012. Une deuxième place donnera accès à un tournoi de la deuxième chance.
En plongeon, nos athlètes masculins tenteront de décrocher des places pour le pays aux JO de 2012, ce qui est chose faite du côté féminin. Les qualifications individuelles viendront plus tard.
Des athlètes canadiens pourraient également décrocher une qualification pour les Jeux de Londres dans les épreuves de sprint au canoë-kayak, en tennis, au triathlon, en dressage équestre, au tir, au hockey sur gazon et au pentathlon moderne.
Les attentes seront grandes à l'endroit de l'équipe de nage synchronisée. Compte tenu de la brillante remontée au classement du Canada depuis quatre ans, l'entraîneure Julie Sauvé et ses protégées s'attendent à rien de moins que la victoire à Guadalajara, tant en équipe qu'en duo. La deuxième place devrait se décider entre les États-Unis, le Brésil et le Mexique.
« Mais il ne faut jamais négliger nos adversaires, reconnaît Sauvé. La dernière fois aux Jeux panam, on pensait qu'on allait se qualifier mais on ne l'a pas fait. Les Américaines l'avaient emporté. Mais on les a devancées depuis quatre ans.
« Si nous nageons vraiment bien et que nous faisons ce que nous avons à faire, nous devrions passer. »
Selon Sauvé, le Canada doit absolument profiter des Jeux panam pour obtenir sa qualification olympique puisque la lutte risque de s'avérer encore plus féroce au tournoi de la deuxième chance.
« Il y aura seulement huit places pour la compétition par équipes aux Jeux de Londres et comme la Grande-Bretagne est déjà qualifiée, ça veut dire que des puissances européennes comme la Russie, l'Espagne et l'Ukraine devront passer par ce tournoi. Des puissances d'autres continents aussi. Ça veut dire que de très bonnes équipes se verront privées des Jeux », souligne-t-elle.
En water-polo féminin, l'accès direct aux JO devrait se disputer entre le Canada et les États-Unis.
« Tout le monde sait que Américaines vont être fortes, mais les entraîneurs des autres pays pensent qu'on est l'équipe la mieux placée pour les battre régulièrement", indique Patrick Oaten, l'entraîneur de l'équipe canadienne féminine.
« Physiquement et tactiquement, on peut leur opposer de bons duels individuels, explique le pilote de Dollard-des-Ormeaux. Si on exécute bien le plan de match, on va se qualifier. Mais on peut dire la même chose des États-Unis. C'est l'équipe qui va le mieux exécuter son plan de match, ce jour-là, qui va l'emporter. »
En handball, les deux premières places reviendront fort probablement au Brésil et à l'Argentine. Sébastien Fyfe, capitaine de la formation canadienne, estime toutefois que les siens sont bien placés pour rafler une honorable troisième place.
« À l'heure actuelle, le Brésil et l'Argentine sont dans une catégorie à part en Amérique, dit-il. Pour nous, la troisième place serait réaliste et une belle réussite. »
Au tremplin de trois mètres, les plongeurs Reuben Ross et François Imbeau-Dulac tenteront d'obtenir une place pour le Canada aux JO. Les chances de réussir auraient été meilleures si Alexandre Despatie avait été de la partie, mais celui-ci a dû renoncer aux Jeux panam à cause d'une tendinite au genou gauche.
Ross, qui s'attend à une chaude lutte de la part des États-Unis, du Mexique et de Cuba, vise tout de même une place sur le podium.
« Gagner sera difficile, surtout que les Mexicains seront chez eux, fait remarquer le partenaire habituel de Despatie au 3 m synchro. Je veux surtout donner une prestation solide afin de commencer la saison du bon pied. »
En plongeon, le point de mire de la saison 2011-12 sera la Coupe du monde qui se déroulera à Londres en février. Cette compétition servira aussi de qualification olympique.
Olympiens en puissance
Dans les autres disciplines présentées aux Jeux panaméricains mais sans enjeu olympique direct, plusieurs Québécois qui aspirent à se retrouver à Londres en 2012 seront présents. Parmi ceux-ci, on retrouve Christine Girard en haltérophilie, Marie-Pier Beaudet au tir à l'arc, Amy Cotton et Frazer Will en judo, Joëlle Numainville et David Veilleux en cyclisme, Sébastien Michaud en taekwondo, Sandra Sassine en escrime, Pierre-Luc Hinse en tennis de table ainsi que Rhian Wilkinson avec l'équipe canadienne de soccer féminin.
Dans ces sports-là, la qualification olympique a passé ou passera par d'autres compétitions. Même chose en ce qui concerne l'athlétisme, le basketball, la boxe, la gymnastique, la lutte, la natation, le tennis de table, le volleyball et la voile.
La délégation canadienne comptera 493 athlètes à cette 16e présentation des Jeux panam. La footballeuse Christine Sinclair sera le porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture, vendredi. Le Canada avait terminé troisième au chapitre des médailles, avec 138, en 2007 à Rio de Janeiro, derrière les États-Unis et le Brésil.
Cette année, 6000 athlètes provenant de 42 pays participeront aux Jeux panam de Guadalajara. Des épreuves seront également disputées à Puerto Vallarta, Ciudad Guzman, Lagos de Moreno et Tapalpa.
Dans quatre ans, ce sera au tour de Toronto d'accueillir les jeux consacrés aux pays du continent américain.
Car les Jeux panaméricains, qui commenceront vendredi et se poursuivront jusqu'au 30 octobre, serviront de qualification olympique dans 11 des 39 sports qui seront présentés.
C'est ainsi que des victoires en nage synchronisée, water-polo et handball se traduiront par un billet pour les Jeux olympiques de 2012. Une deuxième place donnera accès à un tournoi de la deuxième chance.
En plongeon, nos athlètes masculins tenteront de décrocher des places pour le pays aux JO de 2012, ce qui est chose faite du côté féminin. Les qualifications individuelles viendront plus tard.
Des athlètes canadiens pourraient également décrocher une qualification pour les Jeux de Londres dans les épreuves de sprint au canoë-kayak, en tennis, au triathlon, en dressage équestre, au tir, au hockey sur gazon et au pentathlon moderne.
Les attentes seront grandes à l'endroit de l'équipe de nage synchronisée. Compte tenu de la brillante remontée au classement du Canada depuis quatre ans, l'entraîneure Julie Sauvé et ses protégées s'attendent à rien de moins que la victoire à Guadalajara, tant en équipe qu'en duo. La deuxième place devrait se décider entre les États-Unis, le Brésil et le Mexique.
« Mais il ne faut jamais négliger nos adversaires, reconnaît Sauvé. La dernière fois aux Jeux panam, on pensait qu'on allait se qualifier mais on ne l'a pas fait. Les Américaines l'avaient emporté. Mais on les a devancées depuis quatre ans.
« Si nous nageons vraiment bien et que nous faisons ce que nous avons à faire, nous devrions passer. »
Selon Sauvé, le Canada doit absolument profiter des Jeux panam pour obtenir sa qualification olympique puisque la lutte risque de s'avérer encore plus féroce au tournoi de la deuxième chance.
« Il y aura seulement huit places pour la compétition par équipes aux Jeux de Londres et comme la Grande-Bretagne est déjà qualifiée, ça veut dire que des puissances européennes comme la Russie, l'Espagne et l'Ukraine devront passer par ce tournoi. Des puissances d'autres continents aussi. Ça veut dire que de très bonnes équipes se verront privées des Jeux », souligne-t-elle.
En water-polo féminin, l'accès direct aux JO devrait se disputer entre le Canada et les États-Unis.
« Tout le monde sait que Américaines vont être fortes, mais les entraîneurs des autres pays pensent qu'on est l'équipe la mieux placée pour les battre régulièrement", indique Patrick Oaten, l'entraîneur de l'équipe canadienne féminine.
« Physiquement et tactiquement, on peut leur opposer de bons duels individuels, explique le pilote de Dollard-des-Ormeaux. Si on exécute bien le plan de match, on va se qualifier. Mais on peut dire la même chose des États-Unis. C'est l'équipe qui va le mieux exécuter son plan de match, ce jour-là, qui va l'emporter. »
En handball, les deux premières places reviendront fort probablement au Brésil et à l'Argentine. Sébastien Fyfe, capitaine de la formation canadienne, estime toutefois que les siens sont bien placés pour rafler une honorable troisième place.
« À l'heure actuelle, le Brésil et l'Argentine sont dans une catégorie à part en Amérique, dit-il. Pour nous, la troisième place serait réaliste et une belle réussite. »
Au tremplin de trois mètres, les plongeurs Reuben Ross et François Imbeau-Dulac tenteront d'obtenir une place pour le Canada aux JO. Les chances de réussir auraient été meilleures si Alexandre Despatie avait été de la partie, mais celui-ci a dû renoncer aux Jeux panam à cause d'une tendinite au genou gauche.
Ross, qui s'attend à une chaude lutte de la part des États-Unis, du Mexique et de Cuba, vise tout de même une place sur le podium.
« Gagner sera difficile, surtout que les Mexicains seront chez eux, fait remarquer le partenaire habituel de Despatie au 3 m synchro. Je veux surtout donner une prestation solide afin de commencer la saison du bon pied. »
En plongeon, le point de mire de la saison 2011-12 sera la Coupe du monde qui se déroulera à Londres en février. Cette compétition servira aussi de qualification olympique.
Olympiens en puissance
Dans les autres disciplines présentées aux Jeux panaméricains mais sans enjeu olympique direct, plusieurs Québécois qui aspirent à se retrouver à Londres en 2012 seront présents. Parmi ceux-ci, on retrouve Christine Girard en haltérophilie, Marie-Pier Beaudet au tir à l'arc, Amy Cotton et Frazer Will en judo, Joëlle Numainville et David Veilleux en cyclisme, Sébastien Michaud en taekwondo, Sandra Sassine en escrime, Pierre-Luc Hinse en tennis de table ainsi que Rhian Wilkinson avec l'équipe canadienne de soccer féminin.
Dans ces sports-là, la qualification olympique a passé ou passera par d'autres compétitions. Même chose en ce qui concerne l'athlétisme, le basketball, la boxe, la gymnastique, la lutte, la natation, le tennis de table, le volleyball et la voile.
La délégation canadienne comptera 493 athlètes à cette 16e présentation des Jeux panam. La footballeuse Christine Sinclair sera le porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture, vendredi. Le Canada avait terminé troisième au chapitre des médailles, avec 138, en 2007 à Rio de Janeiro, derrière les États-Unis et le Brésil.
Cette année, 6000 athlètes provenant de 42 pays participeront aux Jeux panam de Guadalajara. Des épreuves seront également disputées à Puerto Vallarta, Ciudad Guzman, Lagos de Moreno et Tapalpa.
Dans quatre ans, ce sera au tour de Toronto d'accueillir les jeux consacrés aux pays du continent américain.