Le Comité d'organisation Jeux olympiques d'hiver 2018, prévus à Pyeongchang en Corée du Sud, à 80 km de la frontière avec la Corée du Nord, n'a « pas de plan B », a confirmé lundi son président, alors que la tension est vive dans la péninsule après les essais nucléaires nord-coréens.

« Il n'y a pas de plan B, dans la mesure où les jeux sont basés sur le principe de la trêve olympique », a déclaré Lee Hee-beom, président du Comité d'organisation des JO-2018, après avoir dressé un état des lieux de la préparation devant la Commission exécutive du CIO réunie à Lima.

« Au sein du CIO et du comité exécutif, aucun plan B n'a été discuté jusqu'à présent », avait indiqué vendredi Gian Franco Kasper, président de la Fédération internationale de ski (FIS) et membre de la Commission exécutive du CIO.

« La flamme olympique sera allumée en Grèce le 24 octobre et arrivera en Corée le 1er novembre, a ajouté le président du Comité d'organisation sud-coréen, assurant que les JO se dérouleront dans une sécurité parfaite ».

« Nous espérons toujours que des athlètes nord-coréens participeront aux Jeux », a-t-il ajouté, évoquant de possibles qualifications de sportifs nord-coréens en patinage de vitesse et patinage artistique.

« Nous verrons avec le CIO à l'issue des étapes de la Coupe du monde en Allemagne et en Italie », a-t-il ajouté.