Jones et Montgomery exclus d' Europe
Amateurs mardi, 10 mai 2005. 20:26 samedi, 14 déc. 2024. 13:27
LONDRES (AFP) - Les organisateurs de réunions d'athlétisme en Europe ont décidé de ne plus inviter les sprinteurs américains Tim Montgomery et Marion Jones, mis en cause dans l'affaire Balco, le laboratoire soupçonné d'avoir fourni des stéroïdes à de nombreux sportifs, a indiqué mardi un promoteur britannique.
"Il n'y a pas de présomption de culpabilité mais ils ont un passif trop lourd pour être invités", a déclaré un porte-parole de Fast Track, organisateur de meetings en Grande-Bretagne, cité par la BBC après une réunion avec ses homologues européens tenue à Londres.
Victor Conte, fondateur et patron du laboratoire californien Balco, avait accusé Marion Jones, quintuple médaillée aux JO de Sydney (2000), de s'être dopée avant cette compétition, dans un entretien diffusé début décembre par la chaîne américaine ABC.
Victor Conte y affirmait avoir fourni Jones d'août 2000 à septembre 2001 en produits dopants, citant l'EPO (érythropoïétine), les hormones de croissance, l'insuline et la THG (tétrahydrogestrinone), un nouveau stéroïde de synthèse.
Marion Jones, qui a décroché trois médailles d'or et deux de bronze à Sydney, a été entendue par un grand jury fédéral dans le cadre de l'enquête Balco à l'automne 2003. Elle n'a jamais fait l'objet d'un contrôle positif et a entamé une procédure judiciaire en diffamation contre Conte.
Quant à Tim Montgomery, également accusé de dopage par l'Agence antidopage américaine (USADA) dans le cadre de l'affaire Balco, il doit être entendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) début juin. Le détenteur du record du monde du 100 m n'a, à l'instar de sa compagne, jamais été testé positif lors d'un contrôle antidopage.
Marion Jones, déclarée persona non grata lors de plusieurs réunions européennes de la Golden League l'an passé, n'a pas convaincu à Fort-de-France, le 30 avril, en remportant le 100 m en 11 sec 28/100, après sa rentrée ratée sur le 400 m (6e et dernière) des Mt SAC Relays, le 17 du même mois.
Aux JO d'Athènes, en août 2004, Marion Jones, "reine" de Sydney, était rentrée bredouille de la Grèce après avoir terminé cinquième à la longueur et été disqualifiée pour passage de témoin manqué avec le relais 4x100 m.
"Il n'y a pas de présomption de culpabilité mais ils ont un passif trop lourd pour être invités", a déclaré un porte-parole de Fast Track, organisateur de meetings en Grande-Bretagne, cité par la BBC après une réunion avec ses homologues européens tenue à Londres.
Victor Conte, fondateur et patron du laboratoire californien Balco, avait accusé Marion Jones, quintuple médaillée aux JO de Sydney (2000), de s'être dopée avant cette compétition, dans un entretien diffusé début décembre par la chaîne américaine ABC.
Victor Conte y affirmait avoir fourni Jones d'août 2000 à septembre 2001 en produits dopants, citant l'EPO (érythropoïétine), les hormones de croissance, l'insuline et la THG (tétrahydrogestrinone), un nouveau stéroïde de synthèse.
Marion Jones, qui a décroché trois médailles d'or et deux de bronze à Sydney, a été entendue par un grand jury fédéral dans le cadre de l'enquête Balco à l'automne 2003. Elle n'a jamais fait l'objet d'un contrôle positif et a entamé une procédure judiciaire en diffamation contre Conte.
Quant à Tim Montgomery, également accusé de dopage par l'Agence antidopage américaine (USADA) dans le cadre de l'affaire Balco, il doit être entendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) début juin. Le détenteur du record du monde du 100 m n'a, à l'instar de sa compagne, jamais été testé positif lors d'un contrôle antidopage.
Marion Jones, déclarée persona non grata lors de plusieurs réunions européennes de la Golden League l'an passé, n'a pas convaincu à Fort-de-France, le 30 avril, en remportant le 100 m en 11 sec 28/100, après sa rentrée ratée sur le 400 m (6e et dernière) des Mt SAC Relays, le 17 du même mois.
Aux JO d'Athènes, en août 2004, Marion Jones, "reine" de Sydney, était rentrée bredouille de la Grèce après avoir terminé cinquième à la longueur et été disqualifiée pour passage de témoin manqué avec le relais 4x100 m.