Julie Sauvé rêve à un podium
Amateurs dimanche, 20 avr. 2008. 20:21 samedi, 14 déc. 2024. 06:32
Le séjour en Chine des nageuses synchronisées canadiennes leur aura insufflé toute une dose de confiance à quelques mois des Jeux de Pékin. « Une médaille est vraiment envisageable », jure l'entraîneuse Julie Sauvé.
Les Canadiennes ont obtenu leur laisser-passer olympique, samedi, en terminant au troisième rang du tournoi de qualification olympique mondiale qui avait justement lieu, à Pékin, dans la même piscine où les nageuses de huit pays se disputeront la médaille d'or au mois d'août.
« Ça fait huit ans qu'on n'avait pas vu l'équipe comme ça. Les filles ont été très constantes, a soutenu Julie Sauvé, impressionnée par le professionnalisme de ses protégées. Nous aurions même pu terminer au 2e rang. Six des 10 juges nous ont accordées la deuxième place. Nous pensons maintenant pouvoir devancer les Japonaises. »
L'équipe canadienne ne s'est pas contentée d'impressionner les juges, mais aussi le public chinois, qui a semblé ravi par la chorégraphie de nos représentantes.
« Les Chinois ne s'expriment pas beaucoup mais on entendait la foule réagir lorsque les Canadiennes étaient dans l'eau. Notre chorégraphie a été la plus appréciée. Nous nagions sous le thème du Dragon de l'astrologie chinoise », a confié l'entraîneuse canadienne, forcée d'admettre que ce choix « stratégique » fut le bon.
De nombreuses Québécoises font partie de l'équipe canadienne. Marie-Pier Boudreau-Gagnon (Rivière-du-Loup), Jessica Dubuc (Mercier) Élise Marcotte (L'Anciette-Lorette) et Marie-Pierre Gagné (Montréal) sont nées au Québec alors que Dominika Kopcik, Ève Lamoureux, Tracy Little, Jennifer Song, Laura McClemont et Megan Poss habitent toutes maintenant à Montréal.
Isabelle Rampling, qui est originaire de Burlington en Ontario mais qui demeure aussi dans la métropole, fait pour sa part équipe avec Marie Pier Boudreau-Gagnon. Ensemble, elles représenteront le Canada lors de l'épreuve en duo à Pékin.
Les nageuses synchronisées canadiennes ont quitté le pays, il y a déjà un mois, afin de mener camp d'entraînement en Corée et en Chine. Isolée du reste du monde avec ses athlètes, Julie Sauvé avoue ne pas avoir entendu parler de la polémique tibétaine entourant la tenue des Jeux en Chine.
« Ici, c'est impeccable, a répété à plusieurs reprises madame Sauvé. Je n'ai rien entendu de négatif. À part la pollution, il n'y a pas de problème. On ne voit pas 500 mètres devant nous, a-t-elle dit, évidemment consciente qu'il ne s'agissait pas du seul nuage noir à planer au-dessus des Chinois .
Les Espagnoles et les Japonaises ont devancé les Canadiennes lors de ce tournoi de qualification olympique. En 2004, aux Jeux d'Athènes, le Canada avait dû se contenter d'une 5e position après avoir gagné le bronze à Sydney.
L'équipe canadienne poursuivra sa préparation olympique au cours des prochains mois lors de compétitions à Rome, en juin, et à Barcelone, au mois de juillet.
Les Canadiennes ont obtenu leur laisser-passer olympique, samedi, en terminant au troisième rang du tournoi de qualification olympique mondiale qui avait justement lieu, à Pékin, dans la même piscine où les nageuses de huit pays se disputeront la médaille d'or au mois d'août.
« Ça fait huit ans qu'on n'avait pas vu l'équipe comme ça. Les filles ont été très constantes, a soutenu Julie Sauvé, impressionnée par le professionnalisme de ses protégées. Nous aurions même pu terminer au 2e rang. Six des 10 juges nous ont accordées la deuxième place. Nous pensons maintenant pouvoir devancer les Japonaises. »
L'équipe canadienne ne s'est pas contentée d'impressionner les juges, mais aussi le public chinois, qui a semblé ravi par la chorégraphie de nos représentantes.
« Les Chinois ne s'expriment pas beaucoup mais on entendait la foule réagir lorsque les Canadiennes étaient dans l'eau. Notre chorégraphie a été la plus appréciée. Nous nagions sous le thème du Dragon de l'astrologie chinoise », a confié l'entraîneuse canadienne, forcée d'admettre que ce choix « stratégique » fut le bon.
De nombreuses Québécoises font partie de l'équipe canadienne. Marie-Pier Boudreau-Gagnon (Rivière-du-Loup), Jessica Dubuc (Mercier) Élise Marcotte (L'Anciette-Lorette) et Marie-Pierre Gagné (Montréal) sont nées au Québec alors que Dominika Kopcik, Ève Lamoureux, Tracy Little, Jennifer Song, Laura McClemont et Megan Poss habitent toutes maintenant à Montréal.
Isabelle Rampling, qui est originaire de Burlington en Ontario mais qui demeure aussi dans la métropole, fait pour sa part équipe avec Marie Pier Boudreau-Gagnon. Ensemble, elles représenteront le Canada lors de l'épreuve en duo à Pékin.
Les nageuses synchronisées canadiennes ont quitté le pays, il y a déjà un mois, afin de mener camp d'entraînement en Corée et en Chine. Isolée du reste du monde avec ses athlètes, Julie Sauvé avoue ne pas avoir entendu parler de la polémique tibétaine entourant la tenue des Jeux en Chine.
« Ici, c'est impeccable, a répété à plusieurs reprises madame Sauvé. Je n'ai rien entendu de négatif. À part la pollution, il n'y a pas de problème. On ne voit pas 500 mètres devant nous, a-t-elle dit, évidemment consciente qu'il ne s'agissait pas du seul nuage noir à planer au-dessus des Chinois .
Les Espagnoles et les Japonaises ont devancé les Canadiennes lors de ce tournoi de qualification olympique. En 2004, aux Jeux d'Athènes, le Canada avait dû se contenter d'une 5e position après avoir gagné le bronze à Sydney.
L'équipe canadienne poursuivra sa préparation olympique au cours des prochains mois lors de compétitions à Rome, en juin, et à Barcelone, au mois de juillet.