K. Roberge en sabbatique et heureuse
Amateurs samedi, 30 oct. 2010. 16:05 vendredi, 13 déc. 2024. 03:31
QUÉBEC - Quelques mois après avoir pris la décision de s'accorder une année sabbatique, Kalyna Roberge ne regrette pas son choix même si elle admet ressentir un petit pincement au coeur, ce week-end, alors qu'elle assiste à la Coupe du monde de Québec de patinage de vitesse courte piste.
"Je n'ai aucun regret même si j'aimais ce que je faisais, a commenté l'athlète de St-Étienne-de-Lauzon entre deux épreuves dans les gradins du Pavillon de la jeunesse à Québec. Mais je suis rendue ailleurs pour le moment. À mon âge _elle vient d'avoir 24 ans _ je dois songer à mon après-carrière."
Si elle a mis sa carrière sportive en veilleuse pour au moins un an, elle ne chôme pas pour autant. Roberge a repris ses études à plein temps en technique d'éducation à l'enfance, elle complète la construction de sa maison avec son copain à Lotbinière et elle occupe un poste d'entraîneur au centre régional de Saint-Étienne.
"Mes études vont très bien et je vais même faire du remplacement pendant le temps des Fêtes dans une garderie familiale. Quant à la maison, nous sommes en train de tirer les joints. Nous devrions pouvoir l'occuper dans environ un mois."
Si elle demeure populaire dans la région de Québec _ de nombreux jeunes se faisaient prendre en photo avec elle et lui demandaient des autographes samedi au Pavillon de la jeunesse _, Roberge avoue qu'il n'est pas nécessairement facile de se retrouver dans l'anonymat de sa nouvelle vie.
"C'est dur de repartir à zéro, a confié Roberge, médaillée d'argent en relais aux Jeux olympiques de 2006 et 2010 et championne du monde sur 500 mètres en 2007. Après 15 ans dans le patin, il faut apprendre à refaire ses preuves dans un autre domaine qui demande de l'expérience."
L'esprit de camaraderie qu'elle vivait avec les autres filles de l'équipe nationale lui manque également. Mais si elle devait se prononcer aujourd'hui sur un retour possible à la compétition, ce serait un non catégorique.
"Je vais revenir seulement si le patinage me manque et ce n'est vraiment pas le cas présentement. Je ne m'entraîne même pas."
"Je n'ai aucun regret même si j'aimais ce que je faisais, a commenté l'athlète de St-Étienne-de-Lauzon entre deux épreuves dans les gradins du Pavillon de la jeunesse à Québec. Mais je suis rendue ailleurs pour le moment. À mon âge _elle vient d'avoir 24 ans _ je dois songer à mon après-carrière."
Si elle a mis sa carrière sportive en veilleuse pour au moins un an, elle ne chôme pas pour autant. Roberge a repris ses études à plein temps en technique d'éducation à l'enfance, elle complète la construction de sa maison avec son copain à Lotbinière et elle occupe un poste d'entraîneur au centre régional de Saint-Étienne.
"Mes études vont très bien et je vais même faire du remplacement pendant le temps des Fêtes dans une garderie familiale. Quant à la maison, nous sommes en train de tirer les joints. Nous devrions pouvoir l'occuper dans environ un mois."
Si elle demeure populaire dans la région de Québec _ de nombreux jeunes se faisaient prendre en photo avec elle et lui demandaient des autographes samedi au Pavillon de la jeunesse _, Roberge avoue qu'il n'est pas nécessairement facile de se retrouver dans l'anonymat de sa nouvelle vie.
"C'est dur de repartir à zéro, a confié Roberge, médaillée d'argent en relais aux Jeux olympiques de 2006 et 2010 et championne du monde sur 500 mètres en 2007. Après 15 ans dans le patin, il faut apprendre à refaire ses preuves dans un autre domaine qui demande de l'expérience."
L'esprit de camaraderie qu'elle vivait avec les autres filles de l'équipe nationale lui manque également. Mais si elle devait se prononcer aujourd'hui sur un retour possible à la compétition, ce serait un non catégorique.
"Je vais revenir seulement si le patinage me manque et ce n'est vraiment pas le cas présentement. Je ne m'entraîne même pas."