Kenteris et Thanou devant la justice lundi
Amateurs mercredi, 24 janv. 2007. 12:19 samedi, 14 déc. 2024. 12:07
ATHENES (AFP) - Les Grecs Kostas Kenteris et Ekaterini Thanou, exclus des épreuves d'athlétisme des jeux Olympiques d'Athènes en 2004 pour s'être soustraits à des contrôles antidopage, seront jugés lundi prochain pour "parjure" à Athènes, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Les deux sprinteurs, âgés respectivement de 33 et 31 ans, seront jugés devant le tribunal correctionnel pour avoir menti au sujet d'un accident de moto présumé, à l'origine selon eux de leur absence au contrôle inopiné à la veille de l'ouverture des Jeux d'Athènes.
Ils encourent au maximum une peine de prison de moins d'un an, assortie d'un sursis et rachetable en vertu de la loi grecque.
Leur entraîneur Christos Tzekos, poursuivi pour importation, possession et trafic de substances interdites, doit également comparaître devant le tribunal. Deux médecins sont également poursuivis à leurs côtés.
En plus du délit de "parjure", les deux athlètes doivent répondre de "fausse déclaration". Il leur est reproché aussi d'avoir incité les médecins à commettre des "manquements au devoir" et de "faux certificats".
Les deux sportifs avaient avoué s'être soustraits à trois contrôles inopinés les 27-28 juillet 2004 à Tel Aviv, puis les 10-11 août de la même année à Chicago et enfin le 12 août au village olympique d'Athènes.
Leur exclusion des JO avait provoqué un énorme scandale suivi d'une longue bagarre judiciaire.
Médaillée d'argent du 100 m lors des jeux Olympiques de Sydney, Ekaterini Thanou avait annoncé lundi dernier qu'elle reprendrait la compétition le 3 février lors d'un meeting dans la capitale grecque.
La suspension de deux ans prise par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) à l'encontre de Thanou et Kenteris, médaillé d'or du 200 m lors des Jeux de Sydney, a expiré le 22 décembre dernier.
Les deux sprinteurs, âgés respectivement de 33 et 31 ans, seront jugés devant le tribunal correctionnel pour avoir menti au sujet d'un accident de moto présumé, à l'origine selon eux de leur absence au contrôle inopiné à la veille de l'ouverture des Jeux d'Athènes.
Ils encourent au maximum une peine de prison de moins d'un an, assortie d'un sursis et rachetable en vertu de la loi grecque.
Leur entraîneur Christos Tzekos, poursuivi pour importation, possession et trafic de substances interdites, doit également comparaître devant le tribunal. Deux médecins sont également poursuivis à leurs côtés.
En plus du délit de "parjure", les deux athlètes doivent répondre de "fausse déclaration". Il leur est reproché aussi d'avoir incité les médecins à commettre des "manquements au devoir" et de "faux certificats".
Les deux sportifs avaient avoué s'être soustraits à trois contrôles inopinés les 27-28 juillet 2004 à Tel Aviv, puis les 10-11 août de la même année à Chicago et enfin le 12 août au village olympique d'Athènes.
Leur exclusion des JO avait provoqué un énorme scandale suivi d'une longue bagarre judiciaire.
Médaillée d'argent du 100 m lors des jeux Olympiques de Sydney, Ekaterini Thanou avait annoncé lundi dernier qu'elle reprendrait la compétition le 3 février lors d'un meeting dans la capitale grecque.
La suspension de deux ans prise par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) à l'encontre de Thanou et Kenteris, médaillé d'or du 200 m lors des Jeux de Sydney, a expiré le 22 décembre dernier.