Kenteris-Thanou : épilogue vendredi
Amateurs jeudi, 17 mars 2005. 14:51 mercredi, 11 déc. 2024. 18:55
ATHENES (AFP) - La Fédération grecque d'athlétisme (Segas) annonce vendredi soir sa décision sur les accusations de violation des règles antidopage contre les sprinteurs grecs Costas Kenteris, Ekaterini Thanou et leur entraîneur Christos Tzekos, une affaire qui avait entaché les Jeux olympiques d'Athènes en août dernier.
Idoles des Grecs depuis leurs titres respectifs de champion olympique du 200 m et vice-championne olympique du 100 m en 2000 à Sydney, Costas Kenteris et Ekaterini Thanou s'étaient retirés des Jeux d'Athènes après s'être soustraits à un contrôle antidopage inopiné au Village olympique à la veille de la cérémonie d'ouverture, le 12 août.
Ils avaient affirmé avoir été victimes ce soir-là d'un accident de moto que la justice grecque avait estimé ensuite "fabriqué" et avaient passé plusieurs jours dans un hôpital.
La commission de discipline de la Segas avait ouvert le 29 janvier une enquête sur cette affaire, ainsi que sur les accusations pesant sur les deux athlètes et leur ex-entraîneur pour une absence à des contrôles antidopage les 27 et 28 juillet dernier à Tel-Aviv, puis les 10 et 11 août à Chicago.
Le verdict de la commission doit être communiqué vendredi à 18h00 locales (16h00 GMT) "pour ratification" au conseil d'administration de la Fédération, et sera annoncé "immédiatement après" à la presse, a précisé un communiqué de la Segas.
Fin de carrière?
Kenteris, 31 ans, et Thanou, 29 ans, qui affirment n'avoir violé aucune règle antidopage, risquent une suspension pouvant aller jusqu'à deux ans, ce qui signifierait la fin effective de leur carrière.
Accusé d'avoir fourni des substances prohibées, aidé à leur utilisation et manipulé le processus de contrôle, Tzekos est pour sa part menacé "d'une exclusion à vie de toute activité liée à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF)", s'il est jugé coupable d'au moins une de ces charges, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Il encourt cette peine car il serait sous le coup de la récidive pour avoir déjà été condamné en 1997 pour entrave à contrôle de dopage, a précisé cette source.
L'IAAF avait renvoyé l'affaire en décembre dernier devant la Fédération grecque, suspendant provisoirement Kenteris et Thanou dans l'attente de la fin de la procédure. Si la Segas confirmait leur suspension, ils pourraient encore faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
"Nous sommes optimistes (...). Nous avons prouvé devant la commission que les athlètes n'ont pas été informés de ce contrôle inopiné (à Athènes), ils ne savaient pas qu'ils étaient recherchés et donc ils n'avaient pas l'intention de refuser ce contrôle", avait déclaré l'avocat des deux athlètes, Me Ioannidis, à l'issue le 30 janvier de deux
jours de déposition à huis clos.
Les sprinteurs font par ailleurs l'objet de poursuites pénales engagées en novembre dernier par le parquet d'Athènes, pour avoir fait obstacle aux contrôles antidopage et menti en affirmant avoir été victimes d'un accident.
Idoles des Grecs depuis leurs titres respectifs de champion olympique du 200 m et vice-championne olympique du 100 m en 2000 à Sydney, Costas Kenteris et Ekaterini Thanou s'étaient retirés des Jeux d'Athènes après s'être soustraits à un contrôle antidopage inopiné au Village olympique à la veille de la cérémonie d'ouverture, le 12 août.
Ils avaient affirmé avoir été victimes ce soir-là d'un accident de moto que la justice grecque avait estimé ensuite "fabriqué" et avaient passé plusieurs jours dans un hôpital.
La commission de discipline de la Segas avait ouvert le 29 janvier une enquête sur cette affaire, ainsi que sur les accusations pesant sur les deux athlètes et leur ex-entraîneur pour une absence à des contrôles antidopage les 27 et 28 juillet dernier à Tel-Aviv, puis les 10 et 11 août à Chicago.
Le verdict de la commission doit être communiqué vendredi à 18h00 locales (16h00 GMT) "pour ratification" au conseil d'administration de la Fédération, et sera annoncé "immédiatement après" à la presse, a précisé un communiqué de la Segas.
Fin de carrière?
Kenteris, 31 ans, et Thanou, 29 ans, qui affirment n'avoir violé aucune règle antidopage, risquent une suspension pouvant aller jusqu'à deux ans, ce qui signifierait la fin effective de leur carrière.
Accusé d'avoir fourni des substances prohibées, aidé à leur utilisation et manipulé le processus de contrôle, Tzekos est pour sa part menacé "d'une exclusion à vie de toute activité liée à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF)", s'il est jugé coupable d'au moins une de ces charges, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Il encourt cette peine car il serait sous le coup de la récidive pour avoir déjà été condamné en 1997 pour entrave à contrôle de dopage, a précisé cette source.
L'IAAF avait renvoyé l'affaire en décembre dernier devant la Fédération grecque, suspendant provisoirement Kenteris et Thanou dans l'attente de la fin de la procédure. Si la Segas confirmait leur suspension, ils pourraient encore faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
"Nous sommes optimistes (...). Nous avons prouvé devant la commission que les athlètes n'ont pas été informés de ce contrôle inopiné (à Athènes), ils ne savaient pas qu'ils étaient recherchés et donc ils n'avaient pas l'intention de refuser ce contrôle", avait déclaré l'avocat des deux athlètes, Me Ioannidis, à l'issue le 30 janvier de deux
jours de déposition à huis clos.
Les sprinteurs font par ailleurs l'objet de poursuites pénales engagées en novembre dernier par le parquet d'Athènes, pour avoir fait obstacle aux contrôles antidopage et menti en affirmant avoir été victimes d'un accident.