La hockeyeuse Gina Kingsbury a beau être une olympienne et accumuler les médailles, cela ne l'empêche pas de trouver du réconfort dans les plus petites choses de la vie.

L'athlète de Rouyn-Nora



La hockeyeuse Gina Kingsbury a beau être une olympienne et accumuler les médailles, cela ne l'empêche pas de trouver du réconfort dans les plus petites choses de la vie.

L'athlète de Rouyn-Noranda compte d'ailleurs emmener avec elle un petit souvenir précieux aux Jeux de Vancouver.

"J'ai une épinglette olympique que ma grand-mère m'a donnée. Elle est allée aux Jeux de Calgary comme spectatrice. Je la porte partout où je vais. Ça m'a toujours porté chance. Ça fait que je la touche toujours avant les matchs."

Kingsbury a eu 29 ans, le 26 novembre dernier. Elle a l'expérience des Jeux de Turin et une médaille d'or pour le prouver. Mais elle affirme humblement que rien n'est acquis en vue des Jeux de Vancouver, même si elle fait partie de l'équipe nationale de hockey féminin depuis dix ans.

"Cette fois-ci, je suis un peu plus vieille", dit-elle en entrevue à La Presse Canadienne.

"Il y a des jeunes qui montent. La pression est différente. Je pense qu'il faut que je me prouve d'une autre façon. J'ai plus d'expérience donc il faut le démontrer sur la glace."

Le secret pour Kingsbury, c'est donc de jouer pour le plaisir.

"Il ne faut pas oublier de jouer au hockey. Je pense que dès qu'on oublie que c'est un sport, on perd beaucoup dans nos habilités à lire (le jeu) et réagir dans le jeu."

Le numéro 27 de l'équipe peut tout de même se vanter d'avoir remporté l'or à sa première participation olympique, en 2006 (Turin). Elle a aussi participé à six championnats du monde, dont trois se sont terminés avec une médaille d'or (2007, 2004 et 2001) et les trois autres avec la médaille d'argent (2009, 2008 et 2005).

Cette marqueuse de l'équipe canadienne compte aussi un diplôme universitaire en psychologie. Mais cela ne lui confère pas nécessairement un avantage face à l'adversaire sur la glace.

"Non, pas face à l'adversaire, lance-t-elle avec un rire. Je pense que ça m'a aidé, moi-même, à réaliser qu'est-ce qui est important et qu'est-ce qui ne l'est pas."

Ainsi, avant un match, la concentration et la préparation mentale sont des éléments clés pour Kingsbury, qui prend toujours du temps pour soi, même si le hockey est un sport d'équipe.

"J'écoute beaucoup de musique avant les matchs avec mon iPod. Je suis très individuelle à ce niveau là. (...) Je ne suis pas quelqu'un qui est très bruyante. Je rentre dans ma bulle, vraiment."

Qu'écoute-t-elle personnellement, avant de se rallier à la musique ambiante qui joue déjà dans la chambre des joueuses...

"J'ai mon warm-up mix que j'écoute tout le temps avant les matchs. Plusieurs variétés de musique. U2, c'est un genre que je trouve très engageant. Il y a beaucoup d'énergie dans la musique ça fait que ça me transmet de l'énergie."