L'affaire Beke : l'AMA réitère la fiabilité des tests EPO
Amateurs mercredi, 19 janv. 2005. 16:01 samedi, 14 déc. 2024. 17:29
MONTREAL (AFP) - L'Agence mondiale antidopage a confiance en la fiabilité des tests de détection de l'EPO (érythropoïétine), qui sont contestés par le triathlète belge Rutger Beke, a indiqué mercredi son porte-parle Frédéric Donzé.
"Nous sommes parfaitement confiants dans cette méthode de détection et nous n'avons aucune raison de la remettre en cause", a déclaré le porte-parole.
"Il existe de très rares individus qui peuvent avoir des productions naturelles d'EPO plus élevées que la normale.
Mais le test fait la différence précisément entre l'EPO endogène, donc produite naturellement, et l'EPO exogène, donc l'éventuel apport extérieur d'EPO", a souligné M. Donzé.
Selon un scientifique belge Joris Delanghe, Beke produit quatre fois plus de globules rouges (EPO endogène) que la normale.
Il serait en outre scientifiquement prouvé que le triathlète produit après un exercice physique intense des substances de type protéines qui interfèreraient sur les tests EPO.
Après l'effort, on verrait apparaître de l'EPO aux caractéristiques exogènes, laissant supposer un cas de dopage.
En juin 2003, suivant les conclusions d'un rapport d'experts indépendants, le comité exécutif de l'AMA avait recommandé aux fédérations sportives d'utiliser des tests urinaires pour dépister l'érythropoïétine plutôt que les tests sanguins, les considérant comme "la seule scientifiquement validée".
Depuis, l'AMA a simplement rajouté l'automne dernier quelques critères d'interprétation pour affiner ces tests.
Contrairement à ce que soutiennent les avocats du sportif, elle n'a jamais évoqué l'hypothèse voulant que certains athlètes puissent produire naturellement des substances pouvant fausser les tests.
Contrôlé le 1er septembre 2004 après le triathlon de Knokke (nord) par la commission disciplinaire de la Communauté flamande de Belgique, compétente en matière de dopage, Rutger Beke devrait connaître la décision de cette dernière le 4 février prochain.
Plusieurs sportifs contrôlé positifs ont déjà tenté de contester la validité scientifique de ces tests recommandés par l'AMA, sans jamais réussir à démontrer leurs accusations.
"Nous sommes parfaitement confiants dans cette méthode de détection et nous n'avons aucune raison de la remettre en cause", a déclaré le porte-parole.
"Il existe de très rares individus qui peuvent avoir des productions naturelles d'EPO plus élevées que la normale.
Mais le test fait la différence précisément entre l'EPO endogène, donc produite naturellement, et l'EPO exogène, donc l'éventuel apport extérieur d'EPO", a souligné M. Donzé.
Selon un scientifique belge Joris Delanghe, Beke produit quatre fois plus de globules rouges (EPO endogène) que la normale.
Il serait en outre scientifiquement prouvé que le triathlète produit après un exercice physique intense des substances de type protéines qui interfèreraient sur les tests EPO.
Après l'effort, on verrait apparaître de l'EPO aux caractéristiques exogènes, laissant supposer un cas de dopage.
En juin 2003, suivant les conclusions d'un rapport d'experts indépendants, le comité exécutif de l'AMA avait recommandé aux fédérations sportives d'utiliser des tests urinaires pour dépister l'érythropoïétine plutôt que les tests sanguins, les considérant comme "la seule scientifiquement validée".
Depuis, l'AMA a simplement rajouté l'automne dernier quelques critères d'interprétation pour affiner ces tests.
Contrairement à ce que soutiennent les avocats du sportif, elle n'a jamais évoqué l'hypothèse voulant que certains athlètes puissent produire naturellement des substances pouvant fausser les tests.
Contrôlé le 1er septembre 2004 après le triathlon de Knokke (nord) par la commission disciplinaire de la Communauté flamande de Belgique, compétente en matière de dopage, Rutger Beke devrait connaître la décision de cette dernière le 4 février prochain.
Plusieurs sportifs contrôlé positifs ont déjà tenté de contester la validité scientifique de ces tests recommandés par l'AMA, sans jamais réussir à démontrer leurs accusations.