L'ancien nageur Scott Miller condamné
Amateurs vendredi, 4 sept. 2009. 10:53 mercredi, 11 déc. 2024. 13:30
SYDNEY - L'ancien nageur australien Scott Miller, champion du monde du 100 m papillon en 1995 et vice-champion olympique sur la même distance en 1996 à Atlanta, a été condamné vendredi pour trafic de drogue à 100 heures de travaux d'intérêt général par un tribunal de Sidney.
Le nageur australien avait plaidé coupable des six chefs d'accusation retenus contre lui, et notamment d'avoir approvisionné un ami en ecstasy. La semaine dernière, il avait raconté à la barre, très ému, sa descente aux enfers après la fin de sa carrière.
"En 2004, ma carrière a pris fin et je ne savais pas quoi faire de ma vie. Pour calmer la douleur de me savoir fini, j'ai commencé à fumer (de la marijuana), faire la fête, et tout ça est devenu ma vie", avait-il avoué durant son procès.
Le juge Greg Woods a pris en compte le fait que le nageur ne consommait ni alcool ni drogues avant 2004 et a décidé de ne pas le condamner à une peine de prison ferme. "Il a été humilié par ce qui s'est passé et s'est remis en question", a déclaré le juge.
Miller s'est dit "très, très soulagé". "Cela a été très dur. Je suis simplement content que ce soit fini", a ajouté le nageur australien.
Médaillé de bronze à Atlanta au sein du relais 4x100 m nage libre, Miller avait raconté à quel point il s'était senti "faible et vulnérable" lorsqu'il avait dû stopper sa carrière en raison d'une blessure.
"Je suis tombé dans l'alcool et la drogue que je prenais pour échappatoires. C'est une chose terrible, comme de coller un pansement adhésif sur une plaie gangrenée", avait-il expliqué.
Il avait été arrêté en avril 2008, après une descente de police dans une zone de stockage à Sydney, où une presse à comprimés volée avait été saisie. A son domicile, un aérosol de défense, des stéroïdes et des somnifères obtenus sans prescription avaient également été trouvés.
Le nageur australien avait plaidé coupable des six chefs d'accusation retenus contre lui, et notamment d'avoir approvisionné un ami en ecstasy. La semaine dernière, il avait raconté à la barre, très ému, sa descente aux enfers après la fin de sa carrière.
"En 2004, ma carrière a pris fin et je ne savais pas quoi faire de ma vie. Pour calmer la douleur de me savoir fini, j'ai commencé à fumer (de la marijuana), faire la fête, et tout ça est devenu ma vie", avait-il avoué durant son procès.
Le juge Greg Woods a pris en compte le fait que le nageur ne consommait ni alcool ni drogues avant 2004 et a décidé de ne pas le condamner à une peine de prison ferme. "Il a été humilié par ce qui s'est passé et s'est remis en question", a déclaré le juge.
Miller s'est dit "très, très soulagé". "Cela a été très dur. Je suis simplement content que ce soit fini", a ajouté le nageur australien.
Médaillé de bronze à Atlanta au sein du relais 4x100 m nage libre, Miller avait raconté à quel point il s'était senti "faible et vulnérable" lorsqu'il avait dû stopper sa carrière en raison d'une blessure.
"Je suis tombé dans l'alcool et la drogue que je prenais pour échappatoires. C'est une chose terrible, comme de coller un pansement adhésif sur une plaie gangrenée", avait-il expliqué.
Il avait été arrêté en avril 2008, après une descente de police dans une zone de stockage à Sydney, où une presse à comprimés volée avait été saisie. A son domicile, un aérosol de défense, des stéroïdes et des somnifères obtenus sans prescription avaient également été trouvés.