L'argent pour le Canada en Pologne
Amateurs dimanche, 22 juin 2008. 12:05 mercredi, 11 déc. 2024. 10:29
L'équipe canadienne d'aviron en huit féminin, dont fait partie la Montréalaise Andréanne Morin, a raté la médaille d'or par une poussière à la finale du huit de pointe avec barreur, dimanche, à la Coupe du monde d'aviron, à Poznàn, en Pologne.
L'équipage canadien a mené toute la course pour se faire dépasser par les Roumaines au fil d'arrivée. Les Canadiennes ont réussi un temps de 6 min 22.75 s, alors que les représentantes de la Roumanie terminaient avec un petit centième d'avance.
Les officiels ont eu recours au photofinish pour déterminer le bateau vainqueur. L'unique photo n'était pas suffisante, il a fallu la grossir 300 fois pour déterminer les médaillées d'or.
« On nous a montré la photo et sérieusement je n'en crois pas mes yeux. C'est vraiment frustrant de perdre par une centième de seconde, a lancé Andréanne Morin. C'est tout de même encourageant d'être aussi près de cette équipe qui domine notre sport depuis près de 12 ans. Je me rappelle que nous avons déjà fini 9 secondes derrière les Roumaines. »
Morin, Sarah Bonikowsky, Ashley Brzozowicz, Heather Mandoli, Darcy Marquardt, Jane Rumball, Romina Stefancic, Lesley Thompson-Willie et Buffy-Lynne Williams avait un peu plus d'une seconde d'avance sur le huit roumain, composé principalement d'athlètes ayant gagné la médaille d'or à Athènes en 2004, avec 500 mètres à faire, mais elles n'ont pu soutenir la cadence.
« Contrairement à nos précédentes courses, nous avons démarré très fort les 500 premiers mètres. Nous avons utilisé une stratégie offensive, mais dans les 500 derniers nous étions plus défensives. C'est la première fois qu'on se retrouve dans pareilles situations, alors on va apprendre et être plus forte pour Pékin », a-t-elle poursuivi.
Le Canada a devancé la Grande-Bretagne par plus d'une seconde, alors que les Allemandes terminaient quatrièmes à deux secondes du Canada.
Samedi, Andréanne Morin avait mentionné à Sportcom que les Roumaines n'étaient pas aussi impressionnantes qu'avant et que c'était possible de les battre à Pékin. Le Canada l'a effectivement prouvé lors de cette finale de la troisième Coupe du monde 2008.
« Je n'ai jamais été dans un aussi bon bateau. Notre barreur (Thompson-Willie) a énormément d'expérience et nous sommes toutes sur la même longueur d'onde. Nous avons une excellente équipe qui peut définitivement rêver de la médaille d'or », a souligné la Montréalaise.
« Il vaut mieux qu'une course de ce genre arrive avant les Jeux olympiques. Si on se retrouve dans cette position, nous allons savoir comment réagir », a-t-elle expliqué.
Il est important de noter que les Canadiennes ont eu à se qualifier pour Pékin en début de semaine, alors que les Roumaines étaient bien installées dans les gradins pour suivre la course. C'est donc quatre courses en sept jours que l'équipage canadien a eues à effectuer.
« C'est beaucoup parce que d'habitude nous avons trois semaines entre chaque Coupe du monde. Tous les bateaux qui se sont qualifiés, mercredi, ont décidé de ne pas prendre part à la compétition du week-end. On en a décidé autrement et je crois que ça sera bénéfique pour la confiance », a conclu Morin.
Il s'agissait de la dernière compétition avant le grand rendez-vous olympique. Les représentantes de l'unifolié reviendront au pays pour parfaire leur entraînement avec cinq semaines intenses à London, en Ontario.
L'équipage canadien a mené toute la course pour se faire dépasser par les Roumaines au fil d'arrivée. Les Canadiennes ont réussi un temps de 6 min 22.75 s, alors que les représentantes de la Roumanie terminaient avec un petit centième d'avance.
Les officiels ont eu recours au photofinish pour déterminer le bateau vainqueur. L'unique photo n'était pas suffisante, il a fallu la grossir 300 fois pour déterminer les médaillées d'or.
« On nous a montré la photo et sérieusement je n'en crois pas mes yeux. C'est vraiment frustrant de perdre par une centième de seconde, a lancé Andréanne Morin. C'est tout de même encourageant d'être aussi près de cette équipe qui domine notre sport depuis près de 12 ans. Je me rappelle que nous avons déjà fini 9 secondes derrière les Roumaines. »
Morin, Sarah Bonikowsky, Ashley Brzozowicz, Heather Mandoli, Darcy Marquardt, Jane Rumball, Romina Stefancic, Lesley Thompson-Willie et Buffy-Lynne Williams avait un peu plus d'une seconde d'avance sur le huit roumain, composé principalement d'athlètes ayant gagné la médaille d'or à Athènes en 2004, avec 500 mètres à faire, mais elles n'ont pu soutenir la cadence.
« Contrairement à nos précédentes courses, nous avons démarré très fort les 500 premiers mètres. Nous avons utilisé une stratégie offensive, mais dans les 500 derniers nous étions plus défensives. C'est la première fois qu'on se retrouve dans pareilles situations, alors on va apprendre et être plus forte pour Pékin », a-t-elle poursuivi.
Le Canada a devancé la Grande-Bretagne par plus d'une seconde, alors que les Allemandes terminaient quatrièmes à deux secondes du Canada.
Samedi, Andréanne Morin avait mentionné à Sportcom que les Roumaines n'étaient pas aussi impressionnantes qu'avant et que c'était possible de les battre à Pékin. Le Canada l'a effectivement prouvé lors de cette finale de la troisième Coupe du monde 2008.
« Je n'ai jamais été dans un aussi bon bateau. Notre barreur (Thompson-Willie) a énormément d'expérience et nous sommes toutes sur la même longueur d'onde. Nous avons une excellente équipe qui peut définitivement rêver de la médaille d'or », a souligné la Montréalaise.
« Il vaut mieux qu'une course de ce genre arrive avant les Jeux olympiques. Si on se retrouve dans cette position, nous allons savoir comment réagir », a-t-elle expliqué.
Il est important de noter que les Canadiennes ont eu à se qualifier pour Pékin en début de semaine, alors que les Roumaines étaient bien installées dans les gradins pour suivre la course. C'est donc quatre courses en sept jours que l'équipage canadien a eues à effectuer.
« C'est beaucoup parce que d'habitude nous avons trois semaines entre chaque Coupe du monde. Tous les bateaux qui se sont qualifiés, mercredi, ont décidé de ne pas prendre part à la compétition du week-end. On en a décidé autrement et je crois que ça sera bénéfique pour la confiance », a conclu Morin.
Il s'agissait de la dernière compétition avant le grand rendez-vous olympique. Les représentantes de l'unifolié reviendront au pays pour parfaire leur entraînement avec cinq semaines intenses à London, en Ontario.