Martin St-Louis en fait du chemin depuis ses débuts au hockey. Malgré tous les obstacles, il aura peut-être l'occasion de représenter le Canada aux Jeux olympiques pour la deuxième fois de sa car



Martin St-Louis en fait du chemin depuis ses débuts au hockey. Malgré tous les obstacles, il aura peut-être l'occasion de représenter le Canada aux Jeux olympiques pour la deuxième fois de sa carrière en février prochain.

RDS: Est-ce que la vedette des Catamounts de l'université du Vermont a déjà pensé qu'il pourrait représenter le Canada deux fois aux olympiques?

St-Louis : Quand j'étais avec les Catamounts, je pensais juste à essayer de faire mon chemin dans la ligue nationale. C'est tout un défi de faire l'équipe du Canada avec le nombre de joueurs de talents qu'on a ici. Ce sont des décisions très difficiles à prendre. Jouer à Turin a été une expérience dont je vais me souvenir pour le restant de mes jours. Ce serait un honneur d'avoir la chance d'aller à Vancouver.

RDS : Est-ce que tu sens qu'il faut oublier le résultat de Turin, ou c'est déjà oublié?

St-Louis : Je pense qu'il faut oublier ça. J'étais très déçu de la performance de notre équipe, alors j'essaie d'oublier le résultat. Mais je n'essaie pas d'oublier l'expérience et comment je me suis senti afin de dépasser.

RDS : Est-ce que tu penses que le succès que tu as connu aux Championnats du monde vont t'assurer une place sur l'équipe?

St-Louis : C'est sûr que bien performer sur la scène internationale aide, mais avoir un excellent début de saison va peser énormément dans la balance.

RDS : Est-ce que tu es conscient des avantages et du prestige associés avec le fait de représenter son pays aux Jeux olympiques? Profites-tu de ces moments-là, ou pour toi ça signifie toujours du stress et de la pression?

St-Louis : C'est un peu des deux. La personne qui prétend ne pas avoir de pression compte des menteries. Tu veux bien faire, tu veux faire l'équipe, tu veux être à ton meilleur. Quand tu penses à ça, ça te donne du stress, ça te donne de la pression - c'est normal. En dépit de la pression des fans ou des médias, je me mets ma propre pression. Je suis mon plus gros critique.

RDS : Tu portes le 26 est en l'honneur de Mats Naslund. Est-ce que tu l'as déjà rencontré?

St-Louis : Il savait que j'étais un grand fan de lui et il a été bien gentil de venir me rencontrer et de me serrer la main. C'était un beau moment pour moi.