L'Italie prolonge son règne
Amateurs dimanche, 11 sept. 2005. 17:53 samedi, 14 déc. 2024. 06:51
ROME (AFP) - L'Italie a prolongé son règne sur le volley-ball continental en remportant son sixième titre au Championnat d'Europe messieurs, aux dépens de la Russie, 3 à 2 (25-22, 14-25, 15-25, 25-19, 15-10) en finale dimanche à Rome.
Depuis 1989, année de son premier sacre, la suprématie italienne n'a été mise entre parenthèses que trois fois en neuf éditions. Pendant cette période, la "squadra" a aussi engrangé trois titres mondiaux et deux médailles d'argent olympique, la dernière l'été dernier.
L'hégémonie "azzura" paraissait menacée cette année en
raison du départ de plusieurs acteurs majeurs de l'âge d'or. Une très décevante préparation, pendant laquelle les Italiens n'avaient pas réussi à se qualifier pour la finale à quatre de la Ligue mondiale pour la première fois depuis la création de l'épreuve en 1990, avait fait craindre le pire pour l'équipe de Gian Paolo Montali.
La transition a finalement été magistralement réussie. Encadrés par les anciens, le passeur Valerio Vermiglio ou l'excellent central Luigi Mastrangelo, certains joueurs sont passés du banc au six majeur (l'attaquant-réceptionneur Alberto Cisolla, MVP du tournoi), ont changé de poste (Alessandro Fei du centre en pointe), ou ont fait leur apparition dans le groupe (le libéro Mirko Corsano), avec succès.
Passage à vide
En finale, les Italiens ont eu un terrible passage à vide qui leur a coûté les deuxième et troisième sets. Leurs difficultés étaient telles face aux coups de masse du fantasque attaquant Semen Poltavsky (22 attaques gagnantes), aux services et aux contres adverses qu'on a bien cru que l'heure des Russes, incapables de remporter le moindre titre depuis l'éclatement de l'Union soviétique en 1991, était enfin venue.
Mais c'était compter sans les 14.500 supporteurs du Palalottomatica.
Dans une ambiance assourdissante, l'équipe russe, réputée fragile mentalement, a encore une fois craqué dans un tie-break décisif.
Une fois l'euphorie retrouvée dans le sillage de Mastrangelo (5 contres gagnants au total), les Italiens se sont irrémédiablement détachés, jusqu'à ce qu'un ultime service raté de Poltavsky permette au public de crier "Campioni, Campioni".
Pour les Russes, montés cinq fois sur le podium européen depuis 1991 sans jamais triompher, c'est une nouvelle fois l'échec.
Encore une fois très attendue à cause de son impressionnant potentiel athlétique, à l'image du central Alexei Kazakov (2,17 m), l'équipe a pourtant bien failli être à la hauteur de ses ambitions et pour une fois, n'a rien à regretter.
Grâce à ce titre, l'Italie commence de façon idéale une olympiade qui s'annonçait difficile. On ne remplace pas d'un coup de baguette magique des joueurs comme le "pointu" Andrea Sartoretti ou le réceptionneur Samuele Papi.
Depuis 1989, année de son premier sacre, la suprématie italienne n'a été mise entre parenthèses que trois fois en neuf éditions. Pendant cette période, la "squadra" a aussi engrangé trois titres mondiaux et deux médailles d'argent olympique, la dernière l'été dernier.
L'hégémonie "azzura" paraissait menacée cette année en
raison du départ de plusieurs acteurs majeurs de l'âge d'or. Une très décevante préparation, pendant laquelle les Italiens n'avaient pas réussi à se qualifier pour la finale à quatre de la Ligue mondiale pour la première fois depuis la création de l'épreuve en 1990, avait fait craindre le pire pour l'équipe de Gian Paolo Montali.
La transition a finalement été magistralement réussie. Encadrés par les anciens, le passeur Valerio Vermiglio ou l'excellent central Luigi Mastrangelo, certains joueurs sont passés du banc au six majeur (l'attaquant-réceptionneur Alberto Cisolla, MVP du tournoi), ont changé de poste (Alessandro Fei du centre en pointe), ou ont fait leur apparition dans le groupe (le libéro Mirko Corsano), avec succès.
Passage à vide
En finale, les Italiens ont eu un terrible passage à vide qui leur a coûté les deuxième et troisième sets. Leurs difficultés étaient telles face aux coups de masse du fantasque attaquant Semen Poltavsky (22 attaques gagnantes), aux services et aux contres adverses qu'on a bien cru que l'heure des Russes, incapables de remporter le moindre titre depuis l'éclatement de l'Union soviétique en 1991, était enfin venue.
Mais c'était compter sans les 14.500 supporteurs du Palalottomatica.
Dans une ambiance assourdissante, l'équipe russe, réputée fragile mentalement, a encore une fois craqué dans un tie-break décisif.
Une fois l'euphorie retrouvée dans le sillage de Mastrangelo (5 contres gagnants au total), les Italiens se sont irrémédiablement détachés, jusqu'à ce qu'un ultime service raté de Poltavsky permette au public de crier "Campioni, Campioni".
Pour les Russes, montés cinq fois sur le podium européen depuis 1991 sans jamais triompher, c'est une nouvelle fois l'échec.
Encore une fois très attendue à cause de son impressionnant potentiel athlétique, à l'image du central Alexei Kazakov (2,17 m), l'équipe a pourtant bien failli être à la hauteur de ses ambitions et pour une fois, n'a rien à regretter.
Grâce à ce titre, l'Italie commence de façon idéale une olympiade qui s'annonçait difficile. On ne remplace pas d'un coup de baguette magique des joueurs comme le "pointu" Andrea Sartoretti ou le réceptionneur Samuele Papi.