L'or pour Brent Hayden
Amateurs jeudi, 29 mars 2007. 07:55 samedi, 14 déc. 2024. 14:29
Brent Hayden a procuré une première médaille au Canada à la piscine de Melbourne, jeudi, dans le cadre des Championnats mondiaux aquatiques. Hayden a décroché la médaille d'or au 100 m libre, terminant ex æquo avec l'Italien Filippo Magnigni (48,43).
C'est le premier titre du Canada en natation dans la piscine aux championnats du monde aquatiques depuis que le regretté Victor Davis a gagné le 100 m brasse en 1986.
«Voir le rêve devenir réalité est absolument incroyable, a dit Hayden, qui s'entraîne avec les Dolphins de l'UBC à Vancouver. Je ne peux rien demander de plus présentement. Ma vie paraît parfaite.»
L'Australien Eamon Sullivan a pris la troisième place (48.47) devant le Brésilien Cesar Cielo Filho (48.51) et l'Américain Jazon Lezak (48.52) qui réussit toujours en séries ou en demi-finales mais ne parvient pas à s'imposer.
Pour le Néerlandais Pieter van den Hoogenband, sixième (48.63), les Mondiaux ressemblent toujours à un sommet qu'il ne passe pas. Malgré son palmarès, il n'a jamais remporté de couronne mondiale individuelle.
Le Canada n'avait pas récolté l'or en natation aux Mondiaux aquatiques depuis 21 ans.
Il s'agit aussi de la première médaille d'or pour un athlète canadien depuis le début de ces mondiaux. Depuis le début des compétitions, le Canada avait récolté trois médailles d'argent, toutes en plongeon.
Avec son temps de 48,43 secondes, Hayden a brisé son record canadien qui était de 48,59 secondes.
«Mon départ m'a paru parfait, a dit Hayden, âgé de 23 ans, qui nageait dans le couloir six. Je savais que Ryk Neethling (Afrique du Sud) partirait très vite et je lai suivi pour me donner la plus forte avance possible sur Magnini parce que Magnini a la fin la plus rapide que j'ai jamais vue. Dans la dernière longueur, j'ai vu de nombreux bras en action, donc j'ai simplement baisser la tête, pris une dernière profonde respiration et foncer vers le mur.»
Au début, Hayden pensait qu'il n'avait pas gagné la médaille d'or.
«Quand je me suis retourné (pour regarder le cadran) j'ai vu le gros numéro un à côté du nom de Magnini. Mon coeur a un peu saigné. Mais quand j'ai vu mon nom aussi avec le numéro un, j'ai tout compris. Il est difficile d'expliquer ma sensation. Ce sont les championnats du monde. C'est incroyable. Il n'y a rien comme ça.»
«La compétition est vraiment, vraiment difficile. Il n'y a que 0,38 de seconde entre le premier et le huitième, a dit l'entraîneur-chef d'Équipe Canada, Tom Johnson, qui est aussi le guide d'Hayden depuis 2001. La marge d'erreur est tellement petite. C'est excellent pour nous d'avoir quelqu'un comme Brent qui peut faire face aux situations de forte pression.»
Ce fut toute une journée dans l'ensemble pour l'équipe canadienne alors que deux autres nageurs ont battu des records nationaux.
- Audrey Lacroix, de Montréal, a encore enlevé une tranche au record canadien du 200 m papillon féminin en terminant cinquième de la finale. Elle a inscrit un temps de 2:07,73 pour améliorer le temps de 2:08,12 qu'elle a nagé dans la ronde préliminaire de mercredi et elle a obtenu le meilleur résultat dans l'histoire du Canada dans cette épreuve aux championnats du monde. Jessicah Schipper, d'Australie, a remporté la médaille d'or en 2:06,39. Kimberly Vandenberg, des É.-U., a terminé deuxième en 2:06,71 et Otylia Jedrzejczak, de Pologne, troisième en, 2:06,90.
«Mon objectif, ce soir, était d'obtenir le meilleur résultat possible et de battre de nouveau mon meilleur temps, a dit Lacroix, âgée de 23 ans. Voir les temps d'hier m'a donné confiance et j'étais certaine de pouvoir nager très vite et avec les meilleures au monde. Dans la finale, je voulais avoir une première longueur contrôlée et revenir très fort. Mon dernier 50 m a été un des meilleurs de la journée.»
- Brian Johns, de Vancouver a aussi terminé cinquième du 200 m QNI masculin, à seulement 0,01 de seconde de son record canadien établi dans la ronde préliminaire de mercredi. Michael Phelps, des É.-U., a battu son record du monde pour remporter la médaille d'or en 1:54,98. Ryan Lochte, des É.-U., a terminé deuxième en 1:56,19 et Laszlo Cseh, de Hongrie, troisième en 1:56,92.
- Erica Morningstar, de Calgary, a fracassé son record canadien de 55,36 dans la ronde préliminaire du 100 m libre féminin avec un temps de 54,30 puis de nouveau en demi-finale en 54,12 et elle est classée quatrième pour la finale de vendredi.
- Mike Brown, de Calgary, semble bien parti pour battre son record canadien du 200 m brasse alors qu'il s'est qualifié sixième pour la finale de vendredi en 2:11,61. Son record national est 2:11,22 établi quand il a remporté la médaille d'argent aux championnats du monde de Montréal en 2005.
«Ce sont le genre de performances constantes dont nous avons besoin pour aller de l'avant, a expliqué Johnson. Nous voyons le genre d'esprit de combat canadien que nous attendons de notre équipe canadienne qui refait surface et qui redevient notre marque de commerce.»
Le Canada a terminé 11e dans la ronde préliminaire du relais 4X200 m libre féminin pour s'assurer une place olympique en 2008. Les nageuses canadiennes étaient Brittany Reimer, de Vancouver, Julia Wilkinson, de Toronto, Morningstar et Geneviève Saumur, de Montréal.
Des informations de l'AFP ont été utilisées dans cette chronique
C'est le premier titre du Canada en natation dans la piscine aux championnats du monde aquatiques depuis que le regretté Victor Davis a gagné le 100 m brasse en 1986.
«Voir le rêve devenir réalité est absolument incroyable, a dit Hayden, qui s'entraîne avec les Dolphins de l'UBC à Vancouver. Je ne peux rien demander de plus présentement. Ma vie paraît parfaite.»
L'Australien Eamon Sullivan a pris la troisième place (48.47) devant le Brésilien Cesar Cielo Filho (48.51) et l'Américain Jazon Lezak (48.52) qui réussit toujours en séries ou en demi-finales mais ne parvient pas à s'imposer.
Pour le Néerlandais Pieter van den Hoogenband, sixième (48.63), les Mondiaux ressemblent toujours à un sommet qu'il ne passe pas. Malgré son palmarès, il n'a jamais remporté de couronne mondiale individuelle.
Le Canada n'avait pas récolté l'or en natation aux Mondiaux aquatiques depuis 21 ans.
Il s'agit aussi de la première médaille d'or pour un athlète canadien depuis le début de ces mondiaux. Depuis le début des compétitions, le Canada avait récolté trois médailles d'argent, toutes en plongeon.
Avec son temps de 48,43 secondes, Hayden a brisé son record canadien qui était de 48,59 secondes.
«Mon départ m'a paru parfait, a dit Hayden, âgé de 23 ans, qui nageait dans le couloir six. Je savais que Ryk Neethling (Afrique du Sud) partirait très vite et je lai suivi pour me donner la plus forte avance possible sur Magnini parce que Magnini a la fin la plus rapide que j'ai jamais vue. Dans la dernière longueur, j'ai vu de nombreux bras en action, donc j'ai simplement baisser la tête, pris une dernière profonde respiration et foncer vers le mur.»
Au début, Hayden pensait qu'il n'avait pas gagné la médaille d'or.
«Quand je me suis retourné (pour regarder le cadran) j'ai vu le gros numéro un à côté du nom de Magnini. Mon coeur a un peu saigné. Mais quand j'ai vu mon nom aussi avec le numéro un, j'ai tout compris. Il est difficile d'expliquer ma sensation. Ce sont les championnats du monde. C'est incroyable. Il n'y a rien comme ça.»
«La compétition est vraiment, vraiment difficile. Il n'y a que 0,38 de seconde entre le premier et le huitième, a dit l'entraîneur-chef d'Équipe Canada, Tom Johnson, qui est aussi le guide d'Hayden depuis 2001. La marge d'erreur est tellement petite. C'est excellent pour nous d'avoir quelqu'un comme Brent qui peut faire face aux situations de forte pression.»
Ce fut toute une journée dans l'ensemble pour l'équipe canadienne alors que deux autres nageurs ont battu des records nationaux.
- Audrey Lacroix, de Montréal, a encore enlevé une tranche au record canadien du 200 m papillon féminin en terminant cinquième de la finale. Elle a inscrit un temps de 2:07,73 pour améliorer le temps de 2:08,12 qu'elle a nagé dans la ronde préliminaire de mercredi et elle a obtenu le meilleur résultat dans l'histoire du Canada dans cette épreuve aux championnats du monde. Jessicah Schipper, d'Australie, a remporté la médaille d'or en 2:06,39. Kimberly Vandenberg, des É.-U., a terminé deuxième en 2:06,71 et Otylia Jedrzejczak, de Pologne, troisième en, 2:06,90.
«Mon objectif, ce soir, était d'obtenir le meilleur résultat possible et de battre de nouveau mon meilleur temps, a dit Lacroix, âgée de 23 ans. Voir les temps d'hier m'a donné confiance et j'étais certaine de pouvoir nager très vite et avec les meilleures au monde. Dans la finale, je voulais avoir une première longueur contrôlée et revenir très fort. Mon dernier 50 m a été un des meilleurs de la journée.»
- Brian Johns, de Vancouver a aussi terminé cinquième du 200 m QNI masculin, à seulement 0,01 de seconde de son record canadien établi dans la ronde préliminaire de mercredi. Michael Phelps, des É.-U., a battu son record du monde pour remporter la médaille d'or en 1:54,98. Ryan Lochte, des É.-U., a terminé deuxième en 1:56,19 et Laszlo Cseh, de Hongrie, troisième en 1:56,92.
- Erica Morningstar, de Calgary, a fracassé son record canadien de 55,36 dans la ronde préliminaire du 100 m libre féminin avec un temps de 54,30 puis de nouveau en demi-finale en 54,12 et elle est classée quatrième pour la finale de vendredi.
- Mike Brown, de Calgary, semble bien parti pour battre son record canadien du 200 m brasse alors qu'il s'est qualifié sixième pour la finale de vendredi en 2:11,61. Son record national est 2:11,22 établi quand il a remporté la médaille d'argent aux championnats du monde de Montréal en 2005.
«Ce sont le genre de performances constantes dont nous avons besoin pour aller de l'avant, a expliqué Johnson. Nous voyons le genre d'esprit de combat canadien que nous attendons de notre équipe canadienne qui refait surface et qui redevient notre marque de commerce.»
Le Canada a terminé 11e dans la ronde préliminaire du relais 4X200 m libre féminin pour s'assurer une place olympique en 2008. Les nageuses canadiennes étaient Brittany Reimer, de Vancouver, Julia Wilkinson, de Toronto, Morningstar et Geneviève Saumur, de Montréal.
Des informations de l'AFP ont été utilisées dans cette chronique