L'UNESCO félicite George Bush
Amateurs lundi, 11 févr. 2008. 16:46 mercredi, 11 déc. 2024. 10:46
PARIS - Le directeur général de UNESCO Koïchiro Matsuura s'est félicité, lundi, de la décision du président américain George Bush de soumettre au Sénat la Convention internationale contre le dopage dans le sport pour adoption, et a exprimé son espoir d'une rapide ratification.
"Je suis ravi d'apprendre que nous avons maintenant la perspective que les États-Unis se joignent à l'effort international pour combattre le dopage dans le sport et l'engagement du président Bush dans cette lutte. La rapide ratification de la Convention par le Sénat américain en cette année olympique, serait un message fort aux athlètes à travers le monde que de tels comportements ne sauraient être tolérés", a-t-il dit.
La Convention internationale contre le dopage dans le sport a été adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en octobre 2005. Elle est entrée en vigueur le 1er février 2007 et a été ratifiée par 75 pays, dont les plus récents sont le Brésil et Sainte-Lucie en décembre 2007.
"Cette convention est une arme indispensable dans la lutte contre cette pratique destructive (le dopage) qui anéantit toutes les valeurs que représente le sport", a souligné Matsuura.
Sur le plan des contrôles et sanctions, la nouvelle Convention prévoit que tous les athlètes du monde doivent être soumis aux mêmes règles, régulièrement testés et subir les mêmes conséquences en cas d'infraction. Elle engage, en effet, les Etats parties à adopter des mesures qui soient conformes aux principes énoncés dans le Code mondial antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a été adopté lors de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport à Copenhague en 2003.
Le Code et les standards internationaux, relatifs aux volets techniques et opérationnels (interdictions, exceptions accordées pour un usage thérapeutique, laboratoires) regroupent les règles et les procédures universelles touchant à tous les principaux aspects du contrôle antidopage.
Les Etats parties à la Convention s'engagent par ailleurs à faciliter "la tâche de l'AMA et des organisations antidopage (...) pour qu'elles puissent procéder à des contrôles du dopage en compétition ou hors compétition auprès de leurs sportifs, sur leurs territoires ou en dehors", ainsi que "la circulation transfrontalière en temps utile des équipes de contrôle du dopage dûment agréées".
Ils s'engagent également à favoriser la coopération entre les laboratoires de contrôles et "reconnaissent mutuellement les procédures de contrôle du dopage et les méthodes de gestion des résultats de toute organisation antidopage qui sont conformes au Code, y compris les sanctions sportives qui en découlent."
"Je suis ravi d'apprendre que nous avons maintenant la perspective que les États-Unis se joignent à l'effort international pour combattre le dopage dans le sport et l'engagement du président Bush dans cette lutte. La rapide ratification de la Convention par le Sénat américain en cette année olympique, serait un message fort aux athlètes à travers le monde que de tels comportements ne sauraient être tolérés", a-t-il dit.
La Convention internationale contre le dopage dans le sport a été adoptée par la Conférence générale de l'UNESCO en octobre 2005. Elle est entrée en vigueur le 1er février 2007 et a été ratifiée par 75 pays, dont les plus récents sont le Brésil et Sainte-Lucie en décembre 2007.
"Cette convention est une arme indispensable dans la lutte contre cette pratique destructive (le dopage) qui anéantit toutes les valeurs que représente le sport", a souligné Matsuura.
Sur le plan des contrôles et sanctions, la nouvelle Convention prévoit que tous les athlètes du monde doivent être soumis aux mêmes règles, régulièrement testés et subir les mêmes conséquences en cas d'infraction. Elle engage, en effet, les Etats parties à adopter des mesures qui soient conformes aux principes énoncés dans le Code mondial antidopage de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a été adopté lors de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport à Copenhague en 2003.
Le Code et les standards internationaux, relatifs aux volets techniques et opérationnels (interdictions, exceptions accordées pour un usage thérapeutique, laboratoires) regroupent les règles et les procédures universelles touchant à tous les principaux aspects du contrôle antidopage.
Les Etats parties à la Convention s'engagent par ailleurs à faciliter "la tâche de l'AMA et des organisations antidopage (...) pour qu'elles puissent procéder à des contrôles du dopage en compétition ou hors compétition auprès de leurs sportifs, sur leurs territoires ou en dehors", ainsi que "la circulation transfrontalière en temps utile des équipes de contrôle du dopage dûment agréées".
Ils s'engagent également à favoriser la coopération entre les laboratoires de contrôles et "reconnaissent mutuellement les procédures de contrôle du dopage et les méthodes de gestion des résultats de toute organisation antidopage qui sont conformes au Code, y compris les sanctions sportives qui en découlent."