La décision de Didier Gailhaguet témoigne sa confiance en l'ISU
Amateurs vendredi, 5 juil. 2002. 12:54 samedi, 14 déc. 2024. 11:42
PARIS (AP) - La décision de Didier Gailhaguet de ne pas faire appel de la suspension de trois ans que lui a infligée le conseil de la Fédération internationale de patinage (ISU) après le scandale des couples aux Jeux olympiques de Salt Lake City, a "valeur d'apaisement" et témoigne de la "confiance" qu'il place "dans les instances dirigeantes de la Fédération internationale", a précisé vendredi la Fédération française des sports de glace (FFSG) dans un communiqué.
Selon la Fédération, "ce renoncement signifie aussi qu'au-delà de la personne de (Didier) Gailhaguet, la FFSG entend et souhaite poursuivre sa contribution à l'essor du patinage dans le monde".
Didier Gailhaguet, président de la FFSG, avait jusqu'à lundi pour faire appel de la sanction. Sa décision de ne pas faire appel a été rendue publique jeudi par un porte-parole de l'ISU.
S'agissant de la juge française Marie-Reine Le Gougne, elle a fait appel de sa suspension de trois ans, mais la date de son audition n'a pas été arrêtée. Son cas sera étudié par une commission d'appel de l'ISU. Si son appel est rejeté, elle pourra s'adresser au Tribunal arbitral du sport (TAS). Marie-Reine Le Gougne "est bien évidemment libre d'apprécier les enjeux à sa convenance", souligne la FFSG dans son communiqué de vendredi avant d'ajouter: Didier Gailhaguet, qui "a marqué à son endroit (s)a solidarité sans faille, (...) n'ira pas au-delà".
Didier Gailhaguet et Marie-Reine Le Gougne ont tous deux été suspendus trois ans pour leur implication dans le scandale des JO de Salt Lake. Cette suspension leur interdit pendant trois de participer à toute compétition de l'ISU. Ils ont également été privés des J0 2006 à Turin.
En les suspendant fin avril, l'ISU avait affirmé qu'elle avait la preuve que Gailhaguet avait fait pression sur Le Gougne pour qu'elle vote pour les Russes Elena Berezhnaia et Anton Sikharulidze contre les Canadiens Jamie Salé et David Pelletier. Les deux couples ont finalement été médaillés d'or.
Malgré ce scandale, Didier Gailhaguet, qui n'a pas été autorisé à conserver son fauteuil au conseil de l'ISU, a été réélu en mai dernier pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de la FFSG.
De son avis, le congrès électif de l'ISU qui s'est tenu du 3 au 9 juin derniers à Kyoto a "adopté des mesures, notamment sur l'évaluation de la performance et sur la constitution des panels des juges, qui vont dans le bon sens (...)". Selon la FFSG, Didier Gailhaguet "considère que les résolutions et les résultats des élections" du congrès de Kyoto "apportent à elles seules un cinglant démenti à ceux qui l'ont accusé".
Selon la Fédération, "ce renoncement signifie aussi qu'au-delà de la personne de (Didier) Gailhaguet, la FFSG entend et souhaite poursuivre sa contribution à l'essor du patinage dans le monde".
Didier Gailhaguet, président de la FFSG, avait jusqu'à lundi pour faire appel de la sanction. Sa décision de ne pas faire appel a été rendue publique jeudi par un porte-parole de l'ISU.
S'agissant de la juge française Marie-Reine Le Gougne, elle a fait appel de sa suspension de trois ans, mais la date de son audition n'a pas été arrêtée. Son cas sera étudié par une commission d'appel de l'ISU. Si son appel est rejeté, elle pourra s'adresser au Tribunal arbitral du sport (TAS). Marie-Reine Le Gougne "est bien évidemment libre d'apprécier les enjeux à sa convenance", souligne la FFSG dans son communiqué de vendredi avant d'ajouter: Didier Gailhaguet, qui "a marqué à son endroit (s)a solidarité sans faille, (...) n'ira pas au-delà".
Didier Gailhaguet et Marie-Reine Le Gougne ont tous deux été suspendus trois ans pour leur implication dans le scandale des JO de Salt Lake. Cette suspension leur interdit pendant trois de participer à toute compétition de l'ISU. Ils ont également été privés des J0 2006 à Turin.
En les suspendant fin avril, l'ISU avait affirmé qu'elle avait la preuve que Gailhaguet avait fait pression sur Le Gougne pour qu'elle vote pour les Russes Elena Berezhnaia et Anton Sikharulidze contre les Canadiens Jamie Salé et David Pelletier. Les deux couples ont finalement été médaillés d'or.
Malgré ce scandale, Didier Gailhaguet, qui n'a pas été autorisé à conserver son fauteuil au conseil de l'ISU, a été réélu en mai dernier pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de la FFSG.
De son avis, le congrès électif de l'ISU qui s'est tenu du 3 au 9 juin derniers à Kyoto a "adopté des mesures, notamment sur l'évaluation de la performance et sur la constitution des panels des juges, qui vont dans le bon sens (...)". Selon la FFSG, Didier Gailhaguet "considère que les résolutions et les résultats des élections" du congrès de Kyoto "apportent à elles seules un cinglant démenti à ceux qui l'ont accusé".