BRUXELLES - La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) soutient l'Agence mondiale antidopage sur la question des contrôles hors-compétition et souhaite même une politique plus sévère.

L'IAAF a annoncé jeudi dans un communiqué qu'elle soutenait les dispositions du code mondial antidopage prévoyant que les athlètes soient disponibles chaque jour une heure pour des contrôles hors-compétition, un minimum à ses yeux.

Aux yeux de l'IAAF, ce système est à la fois "juste et absolument obligatoire pour combattre efficacement le dopage".

La fédération internationale d'athlétisme a ajouté que la règle prévoyant de punir les athlètes ayant manqué trois contrôles en l'espace de 18 mois était trop indulgente, car elle offre à certains la possibilité de se doper librement jusqu'à ce qu'ils aient raté deux rendez-vous avec les contrôleurs.

"L'IAAF n'est pas heureuse que cette disposition existe, a fait savoir la fédération. Cette possibilité de manquer trois contrôles a été mise en place comme un filet de sécurité pour protéger les athlètes propres et c'est déjà un compromis."

Plusieurs athlètes ont récemment critiqué la possibilité de contrôles quotidiens, affirmant qu'il s'agissait là d'une atteinte à la vie privée. En Belgique, 65 athlètes ont déjà saisi la justice.

L'UEFA et la FIFA avaient aussi demandé que les joueurs de football puissent obtenir une dispense de localisation pendant leurs vacances une fois par an. L'IAAF a rejeté cette proposition, contraire à ses yeux à l'essence de la lutte contre le dopage.