La force du Québec sera dans l'eau
Amateurs jeudi, 30 sept. 2010. 10:28 mercredi, 11 déc. 2024. 04:25
MONTRÉAL - Plusieurs des médailles que les athlètes québécois décrocheront aux 19es Jeux du Commonwealth, du 3 au 14 octobre prochains, risquent d'avoir une odeur de chlore.
Les équipes canadiennes de plongeon, de nage synchronisée et de natation se présenteront avec leurs gros canons à New Delhi, en Inde. Ils seront pas moins de 19 athlètes du Québec à enfiler le maillot de bain au Complexe aquatique Dr SPM.
Les plongeurs canadiens, avec Émilie Heymans, de Saint-Lambert, ainsi que les Lavallois Alexandre Despatie, Jennifer Abel et Roseline Filion en tête, prendront part à 10 épreuves en tout. Ils visent le tiers de 30 médailles qui seront à l'enjeu.
Despatie, trois fois champion du monde et double médaillé olympique, disputera trois épreuves, au tremplin de 3 m en individuel et synchro, ainsi qu'au tremplin de 1 m. Heymans, une triple médaillée olympique, aura le même programme chez les femmes.
"Nous avons une très bonne équipe cette année. Une équipe qui est jeune et qui en même temps a de l'expérience. C'est certain qu'on s'attend à de bons résultats", a indiqué Despatie avant son arrivée en Inde, prévue le 6 octobre, alors que les épreuves de plongeon ne commenceront qu'au cours de la deuxième semaine des Jeux.
Despatie, qui en sera à ses quatrièmes Jeux du Commonwealth, ne se donne pas d'objectif précis en terme de rang ou de pointage. Il ne le fait jamais, d'ailleurs.
"Je veux être prêt à rivaliser et à donner mon meilleur, a souligné celui qui compte huit médailles en carrière aux Jeux du Commonwealth, dont quatre ont été raflées en 2006 à Melbourne, en Australie. Je sais qu'en ayant une excellente performance et en plongeant comme à l'entraînement, je vais être satisfait de mon résultat et les gens autour de moi aussi."
En nage synchronisée, un peu à l'instar du plongeon d'ailleurs, les habituels pays rivaux du Canada ne seront pas présents aux Jeux du Commonwealth. Marie-Pier Boudreau-Gagnon, de Rivière-du-Loup, et Chloé Isaac, de Brossard, tenteront de préserver la fiche parfaite du Canada à ces jeux auxquels participent les pays de l'ancien empire britannique.
La formation canadienne a en effet remporté chacune des 14 médailles d'or à l'enjeu depuis que la nage synchro a été intégrée au programme des Jeux du Commonwealth en 1986.
"Notre équipe est en pleine ascension et ce serait justement une de nos meilleures années pour aller chercher les deux médailles d'or", a indiqué Boudreau-Gagnon, qui estime que l'absence de concurrence ne l'amènera pas à prendre les choses à la légère - ni en solo, ni en duo avec Isaac, les 6 et 7 octobre.
"Il ne faut pas minimiser l'importance de la compétition parce que ça reste des juges de niveau olympique. Quand ils te donnent une note, c'est une note dont ils vont se souvenir lors des compétitions suivantes, à la Coupe du monde ou en championnat du monde, a souligné l'athlète de 27 ans. On n'a vraiment pas le choix, il faut faire une bonne impression et s'afficher comme nettement supérieures aux autres pays."
Les têtes d'affiche de l'équipe de natation seront Ryan Cochrane, de Victoria, ainsi que Brent Hayden et Annamay Pierse, de Vancouver. Mais on compte aussi sur les Montréalaises Audrey Lacroix et Geneviève Saumur, et la Lasalloise Victoria Poon, pour ajouter des médailles au compteur, en individuel et au relais.
Le Canada, qui obtenu d'excellents résultats aux récents Championnats panpacifiques, se frottera à l'Australie, une des puissances mondiales en natation, et cherchera à se montrer aussi forte que la formation anglaise. Celle-ci prépare ses Jeux olympiques, ceux de 2012 à Londres.
"Le calibre va être relevé, surtout chez les femmes, parce que les Australiennes sont très fortes, a noté Lacroix, une olympienne qui vise une médaille au 200 m papillon, une discipline dont elle détient le record canadien. Et on peut dire que ce sera une compétition serrée avec l'Angleterre. Ce sera important pour nous de montrer ce qu'on est capable de faire."
Lacroix et ses coéquipiers sauteront dans la piscine dès lundi le 4 octobre. Les épreuves se poursuivront jusqu'au samedi 9 octobre.
Et les autres
Parmi les plus de 250 athlètes canadiens inscrits à ces Jeux du Commonwealth, 45 proviendront du Québec. Ils seront 7000 athlètes en tout, en provenance de 71 pays. Le Canada vise de terminer parmi les trois premiers pays au chapitre des médailles récoltées au total.
En boxe, le Lavallois Didier Bence sera à surveiller chez les plus de 91 kg, tout comme le Montréalais Yves Ulysse chez les 64 kg.
"Didier a une rapidité et une force de frappe qui en font le favori dans sa catégorie, selon moi, a indiqué Marc Ramsay, entraîneur de l'équipe canadienne de boxe qui est aussi l'entraîneur du champion du monde Jean Pascal. Yves a disputé moins de combats que Didier, mais à cause de son talent et de son bagage génétique, il est en mesure de surprendre des vétérans."
Six des sept membres de l'équipe féminine d'haltérophilie sont du Québec. Les têtes d'affiche sont Marie-Ève Beauchemin, de Candiac, ainsi que les olympiennes Marilou Dozois-Prévost, de Montréal, et Christine Girard, maintenant établie en Colombie-Britannique mais originaire de Rouyn-Noranda.
En athlétisme, le Lasallois Hank Palmer, finaliste du 4 x 100 m aux JO de Pékin, constituera le meilleur espoir de médaille, hormis la spécialiste du 1500 m en chaise roulante Diane Roy, de Sherbrooke. Gabriella Duclos-Lasnier, de Québec, aspirera au podium au saut à la perche.
En cyclisme, la Montréalaise Joëlle Numainville jouira du soutien de ses coéquipières lors de la course sur route. Ses chances de médaille seront bonnes si le parcours sied à cette coureuse qui excelle dans les arrivées au sprint.
Il faudra aussi surveiller l'olympienne Marie-Pier Beaudet, de Québec, en tir à l'arc, la gymnaste de Saint-Hubert Cynthia Lemieux-Guillemette, classée parmi les cinq premières à la poutre, les Gatinois Pierre-Luc Hinse et Xavier Thérien en tennis de table - en double surtout -, le lutteur de Pierrefonds James Mancini, le tireur montréalais Metodi Igorov et le Longueuillois Michel Larue, au boulingrin.
Pour espérer accéder au podium en squash, le Montréalais Shawn Delierre devra passer par le principal espoir de médaille du Canada, le Torontois Shahier Raz, au deuxième tour.
Les équipes canadiennes de plongeon, de nage synchronisée et de natation se présenteront avec leurs gros canons à New Delhi, en Inde. Ils seront pas moins de 19 athlètes du Québec à enfiler le maillot de bain au Complexe aquatique Dr SPM.
Les plongeurs canadiens, avec Émilie Heymans, de Saint-Lambert, ainsi que les Lavallois Alexandre Despatie, Jennifer Abel et Roseline Filion en tête, prendront part à 10 épreuves en tout. Ils visent le tiers de 30 médailles qui seront à l'enjeu.
Despatie, trois fois champion du monde et double médaillé olympique, disputera trois épreuves, au tremplin de 3 m en individuel et synchro, ainsi qu'au tremplin de 1 m. Heymans, une triple médaillée olympique, aura le même programme chez les femmes.
"Nous avons une très bonne équipe cette année. Une équipe qui est jeune et qui en même temps a de l'expérience. C'est certain qu'on s'attend à de bons résultats", a indiqué Despatie avant son arrivée en Inde, prévue le 6 octobre, alors que les épreuves de plongeon ne commenceront qu'au cours de la deuxième semaine des Jeux.
Despatie, qui en sera à ses quatrièmes Jeux du Commonwealth, ne se donne pas d'objectif précis en terme de rang ou de pointage. Il ne le fait jamais, d'ailleurs.
"Je veux être prêt à rivaliser et à donner mon meilleur, a souligné celui qui compte huit médailles en carrière aux Jeux du Commonwealth, dont quatre ont été raflées en 2006 à Melbourne, en Australie. Je sais qu'en ayant une excellente performance et en plongeant comme à l'entraînement, je vais être satisfait de mon résultat et les gens autour de moi aussi."
En nage synchronisée, un peu à l'instar du plongeon d'ailleurs, les habituels pays rivaux du Canada ne seront pas présents aux Jeux du Commonwealth. Marie-Pier Boudreau-Gagnon, de Rivière-du-Loup, et Chloé Isaac, de Brossard, tenteront de préserver la fiche parfaite du Canada à ces jeux auxquels participent les pays de l'ancien empire britannique.
La formation canadienne a en effet remporté chacune des 14 médailles d'or à l'enjeu depuis que la nage synchro a été intégrée au programme des Jeux du Commonwealth en 1986.
"Notre équipe est en pleine ascension et ce serait justement une de nos meilleures années pour aller chercher les deux médailles d'or", a indiqué Boudreau-Gagnon, qui estime que l'absence de concurrence ne l'amènera pas à prendre les choses à la légère - ni en solo, ni en duo avec Isaac, les 6 et 7 octobre.
"Il ne faut pas minimiser l'importance de la compétition parce que ça reste des juges de niveau olympique. Quand ils te donnent une note, c'est une note dont ils vont se souvenir lors des compétitions suivantes, à la Coupe du monde ou en championnat du monde, a souligné l'athlète de 27 ans. On n'a vraiment pas le choix, il faut faire une bonne impression et s'afficher comme nettement supérieures aux autres pays."
Les têtes d'affiche de l'équipe de natation seront Ryan Cochrane, de Victoria, ainsi que Brent Hayden et Annamay Pierse, de Vancouver. Mais on compte aussi sur les Montréalaises Audrey Lacroix et Geneviève Saumur, et la Lasalloise Victoria Poon, pour ajouter des médailles au compteur, en individuel et au relais.
Le Canada, qui obtenu d'excellents résultats aux récents Championnats panpacifiques, se frottera à l'Australie, une des puissances mondiales en natation, et cherchera à se montrer aussi forte que la formation anglaise. Celle-ci prépare ses Jeux olympiques, ceux de 2012 à Londres.
"Le calibre va être relevé, surtout chez les femmes, parce que les Australiennes sont très fortes, a noté Lacroix, une olympienne qui vise une médaille au 200 m papillon, une discipline dont elle détient le record canadien. Et on peut dire que ce sera une compétition serrée avec l'Angleterre. Ce sera important pour nous de montrer ce qu'on est capable de faire."
Lacroix et ses coéquipiers sauteront dans la piscine dès lundi le 4 octobre. Les épreuves se poursuivront jusqu'au samedi 9 octobre.
Et les autres
Parmi les plus de 250 athlètes canadiens inscrits à ces Jeux du Commonwealth, 45 proviendront du Québec. Ils seront 7000 athlètes en tout, en provenance de 71 pays. Le Canada vise de terminer parmi les trois premiers pays au chapitre des médailles récoltées au total.
En boxe, le Lavallois Didier Bence sera à surveiller chez les plus de 91 kg, tout comme le Montréalais Yves Ulysse chez les 64 kg.
"Didier a une rapidité et une force de frappe qui en font le favori dans sa catégorie, selon moi, a indiqué Marc Ramsay, entraîneur de l'équipe canadienne de boxe qui est aussi l'entraîneur du champion du monde Jean Pascal. Yves a disputé moins de combats que Didier, mais à cause de son talent et de son bagage génétique, il est en mesure de surprendre des vétérans."
Six des sept membres de l'équipe féminine d'haltérophilie sont du Québec. Les têtes d'affiche sont Marie-Ève Beauchemin, de Candiac, ainsi que les olympiennes Marilou Dozois-Prévost, de Montréal, et Christine Girard, maintenant établie en Colombie-Britannique mais originaire de Rouyn-Noranda.
En athlétisme, le Lasallois Hank Palmer, finaliste du 4 x 100 m aux JO de Pékin, constituera le meilleur espoir de médaille, hormis la spécialiste du 1500 m en chaise roulante Diane Roy, de Sherbrooke. Gabriella Duclos-Lasnier, de Québec, aspirera au podium au saut à la perche.
En cyclisme, la Montréalaise Joëlle Numainville jouira du soutien de ses coéquipières lors de la course sur route. Ses chances de médaille seront bonnes si le parcours sied à cette coureuse qui excelle dans les arrivées au sprint.
Il faudra aussi surveiller l'olympienne Marie-Pier Beaudet, de Québec, en tir à l'arc, la gymnaste de Saint-Hubert Cynthia Lemieux-Guillemette, classée parmi les cinq premières à la poutre, les Gatinois Pierre-Luc Hinse et Xavier Thérien en tennis de table - en double surtout -, le lutteur de Pierrefonds James Mancini, le tireur montréalais Metodi Igorov et le Longueuillois Michel Larue, au boulingrin.
Pour espérer accéder au podium en squash, le Montréalais Shawn Delierre devra passer par le principal espoir de médaille du Canada, le Torontois Shahier Raz, au deuxième tour.