La France déroule le tapis rouge à Marie-Josée Pérec
Amateurs mercredi, 30 juil. 2003. 14:18 mercredi, 11 déc. 2024. 14:33
PARIS (AP) - En réservant mardi à Marie-José Pérec une place en équipe de France et en lui laissant la possibilité de s'auto-sélectionner au sein du relais 4x400 mètres, les dirigeants de la Fédération française d'athlétisme (FFA) font tout pour que la triple championne olympique puisse renouer avec la compétition lors des championnats du monde de Paris fin août.
"Ma motivation est comme la sienne."
"Marie-José a clairement manifesté le souhait de recourir et il est de mon devoir de l'aider dans sa démarche. Ce n'est pas de l'acharnement, mais de l'accompagnement", a plaidé le Directeur technique national (DTN), Robert Poirier.
Pour lui donner toutes les chances d'être présente au Stade de France, Pérec bénéficie d'un régime de faveur inédit puisqu'il lui est offert une sorte de billet "open" qui n'est assorti d'aucune contrainte de minima. Elle devra cependant le valider avant le 13 août, date de clôture des inscriptions.
"Nous lui faisons totalement confiance et cela depuis le début, a précisé Poirier. C'est elle qui nous dira si elle se sent suffisamment prête, sachant qu'elle a toujours dit qu'elle ne veut prendre la place de personne et que sa présence ne sera justifiée que si elle est méritée."
En février dernier, la médaillée d'or de Barcelone (400 mètres) et d'Atlanta (200 et 400 mètres) a fait part de son désir de profiter des championnats du monde en France pour faire son grand retour sur la scène internationale du 400 mètres presque trois ans après sa sortie théâtrale lors des Jeux olympiques de Sydney.
Mais la "Gazelle" a dû remiser une partie de ses rêves en raison d'une irritation au nerf sciatique qui freine ses entraînements depuis fin mars.
Il y a quelques jours, la championne guadeloupéenne a tiré un trait sur sa participation à l'épreuve individuelle du 400 mètres sans abdiquer toute idée de s'aligner dans le relais sur la même distance.
Dans son sillage, l'encadrement tricolore veut oublier le retard pris par Pérec dans sa préparation et la croit encore capable d'apporter quelque chose à l'équipe de France.
"Pour bien figurer dans l'épreuve individuelle, il faut pouvoir courir en 51,37 secondes et on peut estimer que Marie-José ne peut pas atteindre ce niveau d'ici les Mondiaux, a argumenté le DTN. En revanche, le relais est moins exigeant, et Pérec pourrait réaliser la performance moyenne de l'équipe de France qui se situe entre 52,50 et 52,70."
"Ma motivation est comme la sienne."
"Marie-José a clairement manifesté le souhait de recourir et il est de mon devoir de l'aider dans sa démarche. Ce n'est pas de l'acharnement, mais de l'accompagnement", a plaidé le Directeur technique national (DTN), Robert Poirier.
Pour lui donner toutes les chances d'être présente au Stade de France, Pérec bénéficie d'un régime de faveur inédit puisqu'il lui est offert une sorte de billet "open" qui n'est assorti d'aucune contrainte de minima. Elle devra cependant le valider avant le 13 août, date de clôture des inscriptions.
"Nous lui faisons totalement confiance et cela depuis le début, a précisé Poirier. C'est elle qui nous dira si elle se sent suffisamment prête, sachant qu'elle a toujours dit qu'elle ne veut prendre la place de personne et que sa présence ne sera justifiée que si elle est méritée."
En février dernier, la médaillée d'or de Barcelone (400 mètres) et d'Atlanta (200 et 400 mètres) a fait part de son désir de profiter des championnats du monde en France pour faire son grand retour sur la scène internationale du 400 mètres presque trois ans après sa sortie théâtrale lors des Jeux olympiques de Sydney.
Mais la "Gazelle" a dû remiser une partie de ses rêves en raison d'une irritation au nerf sciatique qui freine ses entraînements depuis fin mars.
Il y a quelques jours, la championne guadeloupéenne a tiré un trait sur sa participation à l'épreuve individuelle du 400 mètres sans abdiquer toute idée de s'aligner dans le relais sur la même distance.
Dans son sillage, l'encadrement tricolore veut oublier le retard pris par Pérec dans sa préparation et la croit encore capable d'apporter quelque chose à l'équipe de France.
"Pour bien figurer dans l'épreuve individuelle, il faut pouvoir courir en 51,37 secondes et on peut estimer que Marie-José ne peut pas atteindre ce niveau d'ici les Mondiaux, a argumenté le DTN. En revanche, le relais est moins exigeant, et Pérec pourrait réaliser la performance moyenne de l'équipe de France qui se situe entre 52,50 et 52,70."