La mission de Jasey-Jay Anderson
Amateurs vendredi, 16 janv. 2009. 12:39 jeudi, 12 déc. 2024. 23:39
Jasey-Jay Anderson fait toujours sa «p'tite» affaire. Avouez qu'avec 52 podiums en Coupe du monde et trois de titres de champion du monde, un athlète pourrait être en droit d'avoir une visibilité accrue
pas Jasey-Jay.
C'est que voyez-vous, le sympathique planchiste québécois doit composer avec la conciliation sport-famille. Père de deux jeunes filles : Jora trois ans et demi et Jy deux ans et demi, Anderson se retrouve dans le dernier droit de sa carrière.
«J'aurais pu m'arrêter après les Jeux olympiques de Turin en 2006», me dit-il au bout du fil depuis la Slovénie. Faut dire que pour la troisième fois, il revenait bredouille des Jeux. «Sauf que j'ai toujours la passion pour mon sport et je dois dire que j'ai l'appui de ma conjointe.»
Il faut évidemment beaucoup de support à la maison dans ce genre de situation. Parti le 1er janvier, il prenait le départ en Autriche les 6 et 7 janvier pour un slalom parallèle et un slalom géant en parallèle. Par la suite, il se rendra en Corée pour les Mondiaux du 18 au 21 janvier Il reviendra ensuite auprès des siens le 23 janvier
«Je me suis déjà demandé si je n'allais pas trop loin», dit-il. «Tu vois, durant la période des Fêtes, je n'ai pas touché à ma planche une seule minute. Ce manque d'entraînement a eu des répercussions sur mes résultats en Autriche sauf que la famille demeure la priorité.»
Le compte à rebours est commencé
Anderson veut tout mettre en œuvre pour être fin prêt lors des championnats du monde. Malgré ses trois titres mondiaux à son palmarès, le planchiste de Mont-Tremblant a toujours soif de victoires.
Jusqu'aux Jeux de Vancouver, il se fera poser toujours la même question : «tu dois avoir hâte de remporter une première médaille olympique?» Anderson reste très zen dans tout ça. «C'est sûr que j'aimerais la remporter cette fameuse médaille. Ce n'est toutefois pas une fin en soi. J'ai une femme et deux enfants adorables à la maison. Disons que c'est beaucoup plus important.»
« Si j'étais un pilote de Formule 1 »
«Dans notre sport, la gloire est très éphémère. Trop souvent, j'ai vu des planchistes partir pour la gloire à la suite d'une victoire. Pourtant, ce n'est que de la planche à neige. Si je pratiquais un sport comme la Formule 1 ou le golf, on pourrait monnayer nos succès sauf qu'il faut être réaliste. Je pratique mon sport parce que j'aime ça et non pas pour la gloire qu'elle peut apporter »
D'ailleurs, Anderson confirme qu'il arrêtera progressivement après les Jeux olympiques de Vancouver. Il entend toutefois redonner de son expérience à son sport. «Je veux enseigner aux jeunes, le plaisir de pratiquer son sport. Je pense que j'ai davantage appris de la vie que lorsque j'allais à l'école», avoue-t-il.
L'expérience d'un Jasey-Jay
Jasey-Jay Anderson est un athlète respecté sur le circuit de la Coupe du Monde. Son palmarès éloquent en fait un ambassadeur de premier plan.
Il arrive toutefois qu'un certain fossé des générations se creuse; particulièrement dans l'épreuve du snowbardcross où quatre planchistes dévalent en même temps un circuit accidenté.
Voyez-vous, Anderson utilise son équipement «alpin»; le même que lors des épreuves de slalom en parallèle. Aux dires du Québécois, ce n'est pas très bien vu. «J'ai été marginalisé par mes adversaires. Je suis un des rares à participer au snowboardcross et au slalom. Parfois, intentionnellement, je suis la cible de certains de mes adversaires lors des épreuves de snowboarcross», admet-il avec déception.
C'est pour cette raison, entre autres, qu'il fera l'impasse sur le snowboarcross aux championnats du monde. N'ayez crainte, il entend participer à toutes les épreuves aux Jeux olympiques de Vancouver.
Mine de rien, Anderson amorce le dernier droit de sa carrière. Une carrière prolifique qu'il entend bien terminer de belle façon.
Si vous avez bien remarqué, les prénoms de la famille de Jasey-Jay commencent tous par la lettre J. Jasey-Jay, ses filles : Jora et Jy; son père Jay; son frère Jayme-Jay. Souhaitons-lui de connaître du succès lors du Jour J.
C'est que voyez-vous, le sympathique planchiste québécois doit composer avec la conciliation sport-famille. Père de deux jeunes filles : Jora trois ans et demi et Jy deux ans et demi, Anderson se retrouve dans le dernier droit de sa carrière.
«J'aurais pu m'arrêter après les Jeux olympiques de Turin en 2006», me dit-il au bout du fil depuis la Slovénie. Faut dire que pour la troisième fois, il revenait bredouille des Jeux. «Sauf que j'ai toujours la passion pour mon sport et je dois dire que j'ai l'appui de ma conjointe.»
Il faut évidemment beaucoup de support à la maison dans ce genre de situation. Parti le 1er janvier, il prenait le départ en Autriche les 6 et 7 janvier pour un slalom parallèle et un slalom géant en parallèle. Par la suite, il se rendra en Corée pour les Mondiaux du 18 au 21 janvier Il reviendra ensuite auprès des siens le 23 janvier
«Je me suis déjà demandé si je n'allais pas trop loin», dit-il. «Tu vois, durant la période des Fêtes, je n'ai pas touché à ma planche une seule minute. Ce manque d'entraînement a eu des répercussions sur mes résultats en Autriche sauf que la famille demeure la priorité.»
Le compte à rebours est commencé
Anderson veut tout mettre en œuvre pour être fin prêt lors des championnats du monde. Malgré ses trois titres mondiaux à son palmarès, le planchiste de Mont-Tremblant a toujours soif de victoires.
Jusqu'aux Jeux de Vancouver, il se fera poser toujours la même question : «tu dois avoir hâte de remporter une première médaille olympique?» Anderson reste très zen dans tout ça. «C'est sûr que j'aimerais la remporter cette fameuse médaille. Ce n'est toutefois pas une fin en soi. J'ai une femme et deux enfants adorables à la maison. Disons que c'est beaucoup plus important.»
« Si j'étais un pilote de Formule 1 »
«Dans notre sport, la gloire est très éphémère. Trop souvent, j'ai vu des planchistes partir pour la gloire à la suite d'une victoire. Pourtant, ce n'est que de la planche à neige. Si je pratiquais un sport comme la Formule 1 ou le golf, on pourrait monnayer nos succès sauf qu'il faut être réaliste. Je pratique mon sport parce que j'aime ça et non pas pour la gloire qu'elle peut apporter »
D'ailleurs, Anderson confirme qu'il arrêtera progressivement après les Jeux olympiques de Vancouver. Il entend toutefois redonner de son expérience à son sport. «Je veux enseigner aux jeunes, le plaisir de pratiquer son sport. Je pense que j'ai davantage appris de la vie que lorsque j'allais à l'école», avoue-t-il.
L'expérience d'un Jasey-Jay
Jasey-Jay Anderson est un athlète respecté sur le circuit de la Coupe du Monde. Son palmarès éloquent en fait un ambassadeur de premier plan.
Il arrive toutefois qu'un certain fossé des générations se creuse; particulièrement dans l'épreuve du snowbardcross où quatre planchistes dévalent en même temps un circuit accidenté.
Voyez-vous, Anderson utilise son équipement «alpin»; le même que lors des épreuves de slalom en parallèle. Aux dires du Québécois, ce n'est pas très bien vu. «J'ai été marginalisé par mes adversaires. Je suis un des rares à participer au snowboardcross et au slalom. Parfois, intentionnellement, je suis la cible de certains de mes adversaires lors des épreuves de snowboarcross», admet-il avec déception.
C'est pour cette raison, entre autres, qu'il fera l'impasse sur le snowboarcross aux championnats du monde. N'ayez crainte, il entend participer à toutes les épreuves aux Jeux olympiques de Vancouver.
Mine de rien, Anderson amorce le dernier droit de sa carrière. Une carrière prolifique qu'il entend bien terminer de belle façon.
Si vous avez bien remarqué, les prénoms de la famille de Jasey-Jay commencent tous par la lettre J. Jasey-Jay, ses filles : Jora et Jy; son père Jay; son frère Jayme-Jay. Souhaitons-lui de connaître du succès lors du Jour J.