La Russie n'a pas assez d'argent pour contrôler tous les athlètes
Amateurs vendredi, 22 mars 2002. 18:29 mercredi, 11 déc. 2024. 10:51
MOSCOU, (AFP) - La Fédération russe d'athlétisme n'a pas assez d'argent pour faire des contrôles antidopage sur les athlètes qui n'appartiennent pas à la sélection nationale, a déclaré vendredi le directeur-adjoint de la Fédération Oleg Kurbatov, cité par l'agence de presse ITAR-TASS.
Dans la mesure où il s'agit de la sélection nationale, "nous assumons l'entière responsabilité de nos athlètes, a expliqué Oleg Kurbatov, nous surveillons leurs entraînements, et nous nous assurons qu'ils ne consomment pas de substance dopante".
Cependant, aucune fédération nationale, pas plus que le centre antidopage russe, n'a les moyens d'effectuer "un contrôle antidopage systématique de tous les athlètes sans exception", a-t-il déclaré.
"De nombreux athlètes, mais aussi des entraîneurs, autant en Russie qu'à l'étranger, utilisent divers stimulants, a-t-il poursuivi. Il est très difficile de les détourner de cette pratique immorale".
Interrogé sur le cas de Jeanna Malkova, condamnée à deux ans d'interdiction de compétition en France pour usage d'érythropoïétine (EPO), Oleg Kurbatov a affirmé que "la Fédération russe d'athlétisme ne pouvait être tenue responsable que pour les athlètes faisant partie de l'équipe nationale".
L'athlète, par ailleurs victorieuse des deux dernières éditions du marathon de Lyon, est également disqualifiée de sa première place obtenue au marathon de Reims en octobre 2001.
Cependant Malkova ne peut être suspendue que sur le territoire français, la Fédération internationale (IAAF) ne se contentant pas, à l'inverse de la méthode française, de l'analyse d'échantillons urinaires mais y ajoutant celle d'échantillons sanguins.
Dans la mesure où il s'agit de la sélection nationale, "nous assumons l'entière responsabilité de nos athlètes, a expliqué Oleg Kurbatov, nous surveillons leurs entraînements, et nous nous assurons qu'ils ne consomment pas de substance dopante".
Cependant, aucune fédération nationale, pas plus que le centre antidopage russe, n'a les moyens d'effectuer "un contrôle antidopage systématique de tous les athlètes sans exception", a-t-il déclaré.
"De nombreux athlètes, mais aussi des entraîneurs, autant en Russie qu'à l'étranger, utilisent divers stimulants, a-t-il poursuivi. Il est très difficile de les détourner de cette pratique immorale".
Interrogé sur le cas de Jeanna Malkova, condamnée à deux ans d'interdiction de compétition en France pour usage d'érythropoïétine (EPO), Oleg Kurbatov a affirmé que "la Fédération russe d'athlétisme ne pouvait être tenue responsable que pour les athlètes faisant partie de l'équipe nationale".
L'athlète, par ailleurs victorieuse des deux dernières éditions du marathon de Lyon, est également disqualifiée de sa première place obtenue au marathon de Reims en octobre 2001.
Cependant Malkova ne peut être suspendue que sur le territoire français, la Fédération internationale (IAAF) ne se contentant pas, à l'inverse de la méthode française, de l'analyse d'échantillons urinaires mais y ajoutant celle d'échantillons sanguins.