La Suisse en bonne position
Jeux olympiques dimanche, 24 févr. 2013. 07:49 samedi, 14 déc. 2024. 04:39GENEVE - La Suisse serait bien placée pour décrocher les JO d'hiver 2022, si le canton suisse des Grisons approuve dimanche prochain son organisation, a déclaré Jacques Rogge, président du CIO (Comité international olympique) dans une interview publiée dimanche par le journal suisse-allemand SonntagsBlick.
«Si la population des Grisons et le Parlement approuvent la candidature du canton, la Suisse sera très certainement favorite pour décrocher ces jeux en 2015, avec d'autres villes», a indiqué M. Rogge.
«Cela dépend bien sûr, qui d'autre sera sur les rangs, peut-être Munich, peut-être Oslo ou Barcelone, et éventuellement aussi Cracovie et Lemberg; mais quoi qu'il en soit, la Suisse aurait de bonnes cartes en main», a-t-il ajouté.
Un vote est organisé dimanche 3 mars dans le canton des Grisons, sur la candidature commune Davos/Saint-Moritz pour organiser les JO de 2022.
En outre, la candidature doit être approuvée par le Parlement suisse, qui pour l'instant est réservé, en raison du budget de ces JO. Le projet des Grisons prévoit un déficit de 1 milliard de francs suisses (800 M euros), que la Confédération devrait prendre en charge.
Selon M. Rogge, les atouts de la Suisse sont nombreux, «des paysages de montagne extraordinaires, les conditions climatiques, l'expérience dans l'organisation d'évènements sportifs d'hiver, de bons athlètes». En outre, a-t-il ajouté, «beaucoup d'infrastructures nécessaires pour de tels jeux sont déjà présentes, tels qu'un bon réseau ferré et routier, beaucoup d'hôtels, des pistes de ski, des stades, il ne faut pas commencer de zéro pour tout construire, et de plus, la Suisse est un pays politiquement stable et économiquement puissant».
Interrogé sur les faiblesses de la Suisse, M. Rogge a répondu qu'à «ce jour, je n'en vois pas».
M. Rogge, un chirurgien belge de 70 ans, préside le CIO depuis 2001. Il prendra sa retraite en septembre prochain.
Interrogé par le journal sur les chances de voir un Suisse prendre sa succession, en l'occurence Denis Oswald, un avocat entré au CIO en 1991, M. Rogge a répondu que «la possibilité existe».