La victoire de Felicien sur Devers accroit sa confiance
Amateurs mardi, 9 mars 2004. 22:04 samedi, 14 déc. 2024. 12:37
(PC) - Si Perdita Felicien avait vraiment besoin de hausser son niveau de confiance à quelques mois des Jeux olympiques d'Athènes, elle l'a fait à Budapest.
La spécialiste des haies de Pickering en Ontario, a remporté le 60 mètres-haies des championnats mondiaux d'athlétisme en salle dimanche en Hongrie après avoir remporté le championnat mondial extérieur an août dernier à Paris. Cette fois-ci cependant, elle a dû battre l'Américaine Gail Devers, une légende de l'athlétisme, pour y parvenir.
"Le fait de battre une athlète de sa tremple, une athlète que j'admirais en grandissant fera beaucoup pour ma confiance, a déclaré Felicien mardi. S'il subsistait des doutes après Paris parce qu'elle n'était pas là, je sais maintenant que je suis capable de la battre."
Aux championnats mondiaux à Paris, Devers a trébuché sur la cinquième haie en demi-finale et ne s'est pas qualifiée pour la finale.
"Son absence a fait que toutes les concurrentes avaient de meilleures chances et les gens se demandaient ce qui aurait pu se passer si elle avait été là," a dit Felicien.
Au cours de la saison en salle, Devers a paru dominante. Elle a gagné toutes les épreuves auxquelles elle a participé, dont deux face à Felicien, qui est âgée de 23 ans.
Mais la Canadienne a battu Devers au sprint dimanche, arrêtant le chrono à 7,75 secondes, comparativement à 7,78 pour l'Américaine.
Et si Felicien pensait que la pression était forte sur ses épaules avant, elle comprend que ce sera encore pire au cours des prochaines semaines.
"J'étais plus ou moins sur la sellette, mais c'est pire maintenant, a dit Felicien athlète féminine par excellence au Canada en 2003. Le fait de battre Gail sur son propre terrain a confirmé bien des choses. Il n'y avait plus d'excuses, cette fois-ci elle était dans la course.
"Maintenant, je devrai sans doute être considérée comme la favorite, mais je veux aussi savourer les Jeux olympiques. Je ne veux pas me mettre trop de pression sur les épaules, a-t-elle poursuivi. Oui, je sais qu'on s'attendra à ce que je remporte la médaille d'or. Mais je dois toujours m'entraîner et courir avec la même fougue comme si je n'avais jamais gagné une course auparavant."
Felicien sait qu'elle est plus confiante, mais elle sait aussi que Devers aura la vengeance au coeur.
"Ce sera toujours une tâche très difficile que de la battre, a dit Felicien. Je sais qu'elle va redoubler d'ardeur à l'entraînement. Elle doit maintenant faire face à une nouvelle menace."
La spécialiste des haies de Pickering en Ontario, a remporté le 60 mètres-haies des championnats mondiaux d'athlétisme en salle dimanche en Hongrie après avoir remporté le championnat mondial extérieur an août dernier à Paris. Cette fois-ci cependant, elle a dû battre l'Américaine Gail Devers, une légende de l'athlétisme, pour y parvenir.
"Le fait de battre une athlète de sa tremple, une athlète que j'admirais en grandissant fera beaucoup pour ma confiance, a déclaré Felicien mardi. S'il subsistait des doutes après Paris parce qu'elle n'était pas là, je sais maintenant que je suis capable de la battre."
Aux championnats mondiaux à Paris, Devers a trébuché sur la cinquième haie en demi-finale et ne s'est pas qualifiée pour la finale.
"Son absence a fait que toutes les concurrentes avaient de meilleures chances et les gens se demandaient ce qui aurait pu se passer si elle avait été là," a dit Felicien.
Au cours de la saison en salle, Devers a paru dominante. Elle a gagné toutes les épreuves auxquelles elle a participé, dont deux face à Felicien, qui est âgée de 23 ans.
Mais la Canadienne a battu Devers au sprint dimanche, arrêtant le chrono à 7,75 secondes, comparativement à 7,78 pour l'Américaine.
Et si Felicien pensait que la pression était forte sur ses épaules avant, elle comprend que ce sera encore pire au cours des prochaines semaines.
"J'étais plus ou moins sur la sellette, mais c'est pire maintenant, a dit Felicien athlète féminine par excellence au Canada en 2003. Le fait de battre Gail sur son propre terrain a confirmé bien des choses. Il n'y avait plus d'excuses, cette fois-ci elle était dans la course.
"Maintenant, je devrai sans doute être considérée comme la favorite, mais je veux aussi savourer les Jeux olympiques. Je ne veux pas me mettre trop de pression sur les épaules, a-t-elle poursuivi. Oui, je sais qu'on s'attendra à ce que je remporte la médaille d'or. Mais je dois toujours m'entraîner et courir avec la même fougue comme si je n'avais jamais gagné une course auparavant."
Felicien sait qu'elle est plus confiante, mais elle sait aussi que Devers aura la vengeance au coeur.
"Ce sera toujours une tâche très difficile que de la battre, a dit Felicien. Je sais qu'elle va redoubler d'ardeur à l'entraînement. Elle doit maintenant faire face à une nouvelle menace."