Lamine Diack en faveur de peines plus sévères
Amateurs dimanche, 6 août 2006. 11:59 jeudi, 12 déc. 2024. 22:29
GÖTEBORG, Suède (AFP) - Lamine Diack, le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), a préconisé dimanche à Göteborg une suspension de quatre ans pour un premier contrôle antidopage positif, estimant que la sanction actuelle de deux ans "n'était pas assez dissuasive".
M. Diack, qui assistait dimanche en fin d'après-midi à la cérémonie d'ouverture des 19e Championnats d'Europe d'athlétisme dans la deuxième ville de Suède, a d'autre part estimé que les actions de prévention, d'éducation et surtout de répression ne pouvaient avoir d'effet sans "l'action décidée des différents gouvernements".
Le président de l'IAAF, qui s'est exprimé sur le contrôle positif à la testostérone de l'Américain Justin Gatlin, champion olympique et du monde du 100 m, a évoqué "un très mauvais coup" porté à l'image de l'athlétisme.
"Gatlin représentait l'image d'un athlétisme jeune, propre. Il était d'ailleurs un des éléments-clés de la politique de l'Agence américaine antidopage (USADA). C'est une claque, un désastre pour notre sport mais il faut l'affronter", a estimé M. Diack.
Ce dernier a rappelé qu'en 1997, l'IAAF était passé pour les cas de dopage lourd (stéroïdes, EPO) de quatre à deux ans afin de se mettre en conformité avec les règles de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et des autres fédérations sportives internationales.
Lors du congrès d'août 2005 à Helsinki, le président Diack et son Conseil (27 membres) avaient déjà souhaité revenir à la peine majorée. Néanmoins, ils ont refusé toute décision unilatérale et souhaité une harmonisation.
L'engagement solennel de l'IAAF n'était pas étranger à l'amendement présenté, puis retiré par la Fédération américaine (USATF), qui demandait une suspension à vie, dès la première faute, pour les cas de dopage aux anabolisants.
La raison principale pour avancer avec précaution sur ce terrain miné est que la règle des quatre ans de suspension, adoptée par l'IAAF de 1989 à 1997 à la suite de l'affaire Ben Johnson, avait été battue en brèche par les tribunaux civils auxquels les contrevenants s'adressaient systématiquement.
M. Diack, qui assistait dimanche en fin d'après-midi à la cérémonie d'ouverture des 19e Championnats d'Europe d'athlétisme dans la deuxième ville de Suède, a d'autre part estimé que les actions de prévention, d'éducation et surtout de répression ne pouvaient avoir d'effet sans "l'action décidée des différents gouvernements".
Le président de l'IAAF, qui s'est exprimé sur le contrôle positif à la testostérone de l'Américain Justin Gatlin, champion olympique et du monde du 100 m, a évoqué "un très mauvais coup" porté à l'image de l'athlétisme.
"Gatlin représentait l'image d'un athlétisme jeune, propre. Il était d'ailleurs un des éléments-clés de la politique de l'Agence américaine antidopage (USADA). C'est une claque, un désastre pour notre sport mais il faut l'affronter", a estimé M. Diack.
Ce dernier a rappelé qu'en 1997, l'IAAF était passé pour les cas de dopage lourd (stéroïdes, EPO) de quatre à deux ans afin de se mettre en conformité avec les règles de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et des autres fédérations sportives internationales.
Lors du congrès d'août 2005 à Helsinki, le président Diack et son Conseil (27 membres) avaient déjà souhaité revenir à la peine majorée. Néanmoins, ils ont refusé toute décision unilatérale et souhaité une harmonisation.
L'engagement solennel de l'IAAF n'était pas étranger à l'amendement présenté, puis retiré par la Fédération américaine (USATF), qui demandait une suspension à vie, dès la première faute, pour les cas de dopage aux anabolisants.
La raison principale pour avancer avec précaution sur ce terrain miné est que la règle des quatre ans de suspension, adoptée par l'IAAF de 1989 à 1997 à la suite de l'affaire Ben Johnson, avait été battue en brèche par les tribunaux civils auxquels les contrevenants s'adressaient systématiquement.