"Laure Manaudou est imprévisible"
Amateurs samedi, 11 août 2007. 15:59 mercredi, 11 déc. 2024. 17:55
ROME - Le président du club italien de natation LaPresse, Marco Durante, s'est exprimé pour la première fois samedi sur l'affaire Manaudou, niant être mêlé à la signature de contrats commerciaux et ajoutant que la Française avait été exclue pour son comportement.
"Nous voulions seulement qu'elle s'entraîne de façon sérieuse, et elle nous a démontré qu'il n'y avait plus les fondamentaux. Nous n'avions rien à voir avec le côté commercial", a résumé Marco Durante dans un entretien publié samedi par l'agence italienne Ansa, et réalisé conjointement avec les journaux sportifs "La Gazzetta dello Sport" et "L'Equipe".
"Les vraies raisons ont été sous-estimées, le contrat avec Arena n'a rien à voir. Lors des Championnats de France à Paris, Laure ne parlait pas avec son entraîneur, elle ne restait jamais avec ses compagnes de l'équipe de France. Le jour de la finale du 200m dos, elle a passé cinq heures à parler de son contrat", s'est indigné Marco Durante.
"Ce n'est pas comme ça qu'on se prépare à des Jeux olympiques qui la mettront sous les projecteurs du monde entier. Il est légitime qu'une athlète s'occupe de la partie commerciale, mais seulement en la séparant de façon nette de la pratique sportive. LaPresse n'a jamais voulu, ni pu, entrer dans la partie commerciale. L'histoire du contrat avec Arena est arrivée bien après", a précisé le président de LaPresse.
Depuis l'exclusion de la championne française du club italien le 6 août, son avocat, Didier Poulmaire, et son père, Jean-Luc Manaudou, accusent LaPresse ainsi que le groupe Arena de l'avoir "manipulée" et "mise sous pression" pour signer un contrat relatif à son droit à l'image.
"Avec Arena France, Laure ne se sentait pas à l'aise, alors qu'avec Arena Italie, si", a souligné Marco Durante, qui affirme qu'il n'était pas présent lors de la signature du contrat avec LaPresse, auquel la nageuse a apporté "beaucoup de modifications".
"Laure est imprévisible"
"Lorsqu'elle m'a appelé, je lui ai dit qu'elle n'était pas obligée de signer. Je lui ai aussi demandé si son père l'avait lu, et elle m'a répondu qu'il ne devait pas le lire, parce que sinon Didier Poulmaire (son avocat, ndlr) serait mis au courant", a indiqué M. Durante.
"Malgré tout cela, le père de Laure m'a accusé d'être un menteur et de profiter de la naïveté de sa fille", déplore-t-il.
"La vérité est que Laure est imprévisible. Si elle se comporte comme cela, elle ne peut pas faire partie de LaPresse, à moins qu'elle ne s'excuse publiquement. Mais je crois qu'elle ne restera pas à Turin, parce qu'elle est très confuse et je ne pense pas qu'il faille lui mettre sur le dos des pressions supplémentaires", conclut le président de LaPresse.
Laure Manaudou avait rejoint LaPresse en mai dernier après la rupture avec Philippe Lucas, celui qui était son entraîneur depuis sept ans et l'avait suivie de Melun à Canet-en-Roussillon.
"Nous voulions seulement qu'elle s'entraîne de façon sérieuse, et elle nous a démontré qu'il n'y avait plus les fondamentaux. Nous n'avions rien à voir avec le côté commercial", a résumé Marco Durante dans un entretien publié samedi par l'agence italienne Ansa, et réalisé conjointement avec les journaux sportifs "La Gazzetta dello Sport" et "L'Equipe".
"Les vraies raisons ont été sous-estimées, le contrat avec Arena n'a rien à voir. Lors des Championnats de France à Paris, Laure ne parlait pas avec son entraîneur, elle ne restait jamais avec ses compagnes de l'équipe de France. Le jour de la finale du 200m dos, elle a passé cinq heures à parler de son contrat", s'est indigné Marco Durante.
"Ce n'est pas comme ça qu'on se prépare à des Jeux olympiques qui la mettront sous les projecteurs du monde entier. Il est légitime qu'une athlète s'occupe de la partie commerciale, mais seulement en la séparant de façon nette de la pratique sportive. LaPresse n'a jamais voulu, ni pu, entrer dans la partie commerciale. L'histoire du contrat avec Arena est arrivée bien après", a précisé le président de LaPresse.
Depuis l'exclusion de la championne française du club italien le 6 août, son avocat, Didier Poulmaire, et son père, Jean-Luc Manaudou, accusent LaPresse ainsi que le groupe Arena de l'avoir "manipulée" et "mise sous pression" pour signer un contrat relatif à son droit à l'image.
"Avec Arena France, Laure ne se sentait pas à l'aise, alors qu'avec Arena Italie, si", a souligné Marco Durante, qui affirme qu'il n'était pas présent lors de la signature du contrat avec LaPresse, auquel la nageuse a apporté "beaucoup de modifications".
"Laure est imprévisible"
"Lorsqu'elle m'a appelé, je lui ai dit qu'elle n'était pas obligée de signer. Je lui ai aussi demandé si son père l'avait lu, et elle m'a répondu qu'il ne devait pas le lire, parce que sinon Didier Poulmaire (son avocat, ndlr) serait mis au courant", a indiqué M. Durante.
"Malgré tout cela, le père de Laure m'a accusé d'être un menteur et de profiter de la naïveté de sa fille", déplore-t-il.
"La vérité est que Laure est imprévisible. Si elle se comporte comme cela, elle ne peut pas faire partie de LaPresse, à moins qu'elle ne s'excuse publiquement. Mais je crois qu'elle ne restera pas à Turin, parce qu'elle est très confuse et je ne pense pas qu'il faille lui mettre sur le dos des pressions supplémentaires", conclut le président de LaPresse.
Laure Manaudou avait rejoint LaPresse en mai dernier après la rupture avec Philippe Lucas, celui qui était son entraîneur depuis sept ans et l'avait suivie de Melun à Canet-en-Roussillon.