L'épéiste québécoise Gabrielle Lavoie a été éliminée, vendredi, dans le tableau de 128 au Grand Prix d'escrime disputé à Budapest.

« C'est ma première vraie Coupe du monde senior à l'étranger », a tenu à rappeler la membre du club l'Estoc qui est encore d'âge junior. Lavoie avait auparavant participé à la Coupe du monde de Montréal et celle de Cuba. « Donc pour une première compétition, ce n'est pas si mal. Il ne fallait pas que je me créé des attentes trop grandes non plus. »

En ronde de poules, l'athlète de Québec a obtenu une fiche de deux victoires et trois défaites. « J'ai réussi à battre des filles qui sont plus expérimentées que moi en Coupe du monde alors je suis vraiment satisfaite », a-t-elle mentionné.

L'une de ses victoires, elle l'a obtenu en prolongation face à l'Allemande Monika Sozanska, 29e au classement de la Coupe du monde en 2007-2008. « Je perdais 3-1 et j'ai réussi à remonter pour créer l'égalité. Puis j'ai réussi à gagner en 4-3 en prolongation. J'étais super contente, car mon adversaire fait depuis très longtemps des Coupes du monde est et elle est dans les bonnes. »

Au tableau des 128, Lavoie a ensuite été éliminée 15-10 par l'Estonienne Irina Embrich, une autre habituée du circuit de la Coupe du monde. « Je savais que ça allait être un gros match. Je suis un peu déçue d'avoir perdu, mais j'ai réussi à pratiquer des choses que je ne fais pas normalement . Ça m'a permis de voir ce que j'ai à travailler pour les prochaines compétitions. »

« Ç'a été quand même serré tout le long du match, a-t-elle poursuivi. Elle ne menait que par une ou deux touches, mais à la fin, c'est son expérience qui a fait la différence et elle a pu agrandir l'écart. »

Lavoie, qui participera régulièrement à des étapes de la Coupe du monde cette année, demeure satisfaite de son premier départ de la saison. « L'expérience rentre et ça me permet de voir ce que je peux améliorer. Je vois que j'ai des croûtes à manger, mais ça me motive à travailler encore plus fort », a indiqué l'escrimeuse de 18 ans qui veut, entre autres, améliorer ses déplacements, la préparation de ses attaques, et sa patience. « J'ai toujours été une fille patiente, mais il va falloir que je la travaille encore plus. »

Gabrielle Lavoie et ses coéquipières canadiennes participeront à la Coupe du monde par équipe dimanche.