Le 3e oeil de Lessard et Maxwell
Amateurs mardi, 29 mai 2007. 19:42 samedi, 14 déc. 2024. 11:36
Montréal (Sportcom) - Mercredi, les Lavalloises Marie-Andrée Lessard et Sarah Maxwell entreprendront déjà leur troisième tournoi de la saison sur le circuit mondial de volleyball de plage.
Lessard et Maxwell, sixièmes têtes de série des qualifications de l'Omnium de Séoul, en Corée du Sud, affronteront alors leurs compatriotes Sara Pothaar et Isabelle Czerveniak en deuxième ronde.
Certains auront peut-être remarqué que les Québécoises, qui ont fini 17es à Sentosa et 41es à Shanghai, comptent maintenant sur un nouvel entraîneur. « Ça nous prenait quelqu'un à temps plein et je ne crois pas qu'Éric (Masson, leur ancien coach) pouvait nous offrir cette possibilité-là », a mentionné Lessard, qui a souligné que le divorce s'est déroulé en douceur.
« William (Moyan) nous permettra de progresser rapidement et de compter sur un troisième oeil objectif, parce qu'il n'est pas aussi impliqué émotionnellement que nous dans nos matchs », a-t-elle poursuivi tout en remerciant leurs trois principaux commanditaires, Yasmin, Maia et Addenda Capital, ainsi que le programme Équipe Québec pour cette importante adition.
Moylan compte 11 années d'expérience en volleyball d'intérieur. Originaire d'Aylmer, il a notamment été adjoint avec les Carabins de l'Université de Montréal. Ces derniers mois, il a côtoyé des entraîneurs de volleyball de plage reconnus en Australie. « Nous avons essayé de l'entourer de gens qui pouvaient l'aider à comprendre la partie rapidement », a indiqué sa nouvelle protégée.
L'arrivée de Moylan enlèvera de la pression sur le duo de la Belle Province, qui devait la plupart du temps s'auto-évaluer. « Nous sommes vraiment contentes qu'il ait accepté ce défi », a affirmé Lessard.
Autre nouveauté, les Canadiennes les mieux classées sur le circuit mondial s'entraînement maintenant en compagnie de leurs compatriotes Annie Martin et Dana Cooke, dans le but avoué d'envoyer le plus de représentantes du pays possible aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
« Nous voulons que les deux équipes se qualifient pour les Jeux olympiques tout en s'entraidant dans le processus de qualification. Ça crée un certain esprit d'équipe, a précisé Lessard, plutôt enthousiaste. Nous nous défions pour améliorer nos performances. Nous avons faim. »
La paire québécoise croit fermement en ses chances de se qualifier et pense d'ailleurs déjà en fonction de sa présence à Pékin, en août 2008. « Nous nous préparons pour offrir une performance exceptionnelle aux Jeux olympiques », a avoué la Lavalloise, très confiante.
Pour atteindre cet objectif, le duo renouera avec un style de jeu très rapide, qui lui avait permis de finir au 19e rang du classement mondial en 2005. « Notre rapidité est vraiment ce qui nous donne un avantage. Nous ne sommes pas l'équipe la plus imposante physiquement, mais nous nous distinguons par notre excellent contrôle du ballon et c'est là-dessus que nous allons miser », a expliqué Lessard.
« C'est une saison très importante pour nous. Nous en sommes conscientes, mais ça nous stimule plus que ça nous mortifie. Lors de la dernière qualification olympique, nous avons accordé trop d'importance à nos résultats à chacun des tournois », a-t-elle résumé, se promettant bien de ne pas faire la même erreur.
Fiset-Rancourt, une autre nouvelle paire
Outre le tandem Martin-Cooke, qui sera aussi du tableau qualificatif de l'Omnium de Séoul, une autre paire québécoise récemment formée fera quelques apparitions sur le circuit mondial cette saison.
Caroline Fiset, de Saint-Charles-Borromée, et Isabelle Rancourt, de Boucherville, ont d'ailleurs déjà foulé le sable de Sentosa, à Singapour, où elles ont terminé 41es la semaine dernière.
« Je suis bien contente d'avoir trouvé une joueuse qui est aussi motivée que moi, a souligné Fiset à propos de sa nouvelle partenaire. C'est une fille rapide en défensive. Elle ne laisse pas de ballon tomber. Sa bonne lecture du jeu l'aide beaucoup je crois. Elle voit facilement les tendances de ses adversaires. »
Les objectifs des membres de l'équipe nationale de développement demeurent tout de même modestes. « Il ne faut jamais se fermer de porte », a rappelé Fiset au sujet d'une possible qualification pour les Jeux. « Nous n'enlevons pas Pékin de notre cheminement, mais nous allons prendre ça une année à la fois. »
Elles participeront donc à quelques omniums de la Fédération internationale de volleyball (FIVB) et à des tournois de type satellite et challenger, question de « disputer le plus de matchs possible et ainsi prendre de l'expérience », a indiqué l'ancienne porte-couleur du Rouge & Or de l'Université Laval.
« Le mot qui risque de bien résumer notre été sera peut-être progression », a-t-elle conclu.
Fiset et Rancourt ont d'ailleurs progressé à Séoul, mercredi, défaisant Anouk Boileau, de Montréal, et Marie-Christine Mondor, de Mascouche, 22-20 et 21-14 dans la ronde de contingentement des pays.
Lessard et Maxwell, sixièmes têtes de série des qualifications de l'Omnium de Séoul, en Corée du Sud, affronteront alors leurs compatriotes Sara Pothaar et Isabelle Czerveniak en deuxième ronde.
Certains auront peut-être remarqué que les Québécoises, qui ont fini 17es à Sentosa et 41es à Shanghai, comptent maintenant sur un nouvel entraîneur. « Ça nous prenait quelqu'un à temps plein et je ne crois pas qu'Éric (Masson, leur ancien coach) pouvait nous offrir cette possibilité-là », a mentionné Lessard, qui a souligné que le divorce s'est déroulé en douceur.
« William (Moyan) nous permettra de progresser rapidement et de compter sur un troisième oeil objectif, parce qu'il n'est pas aussi impliqué émotionnellement que nous dans nos matchs », a-t-elle poursuivi tout en remerciant leurs trois principaux commanditaires, Yasmin, Maia et Addenda Capital, ainsi que le programme Équipe Québec pour cette importante adition.
Moylan compte 11 années d'expérience en volleyball d'intérieur. Originaire d'Aylmer, il a notamment été adjoint avec les Carabins de l'Université de Montréal. Ces derniers mois, il a côtoyé des entraîneurs de volleyball de plage reconnus en Australie. « Nous avons essayé de l'entourer de gens qui pouvaient l'aider à comprendre la partie rapidement », a indiqué sa nouvelle protégée.
L'arrivée de Moylan enlèvera de la pression sur le duo de la Belle Province, qui devait la plupart du temps s'auto-évaluer. « Nous sommes vraiment contentes qu'il ait accepté ce défi », a affirmé Lessard.
Autre nouveauté, les Canadiennes les mieux classées sur le circuit mondial s'entraînement maintenant en compagnie de leurs compatriotes Annie Martin et Dana Cooke, dans le but avoué d'envoyer le plus de représentantes du pays possible aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
« Nous voulons que les deux équipes se qualifient pour les Jeux olympiques tout en s'entraidant dans le processus de qualification. Ça crée un certain esprit d'équipe, a précisé Lessard, plutôt enthousiaste. Nous nous défions pour améliorer nos performances. Nous avons faim. »
La paire québécoise croit fermement en ses chances de se qualifier et pense d'ailleurs déjà en fonction de sa présence à Pékin, en août 2008. « Nous nous préparons pour offrir une performance exceptionnelle aux Jeux olympiques », a avoué la Lavalloise, très confiante.
Pour atteindre cet objectif, le duo renouera avec un style de jeu très rapide, qui lui avait permis de finir au 19e rang du classement mondial en 2005. « Notre rapidité est vraiment ce qui nous donne un avantage. Nous ne sommes pas l'équipe la plus imposante physiquement, mais nous nous distinguons par notre excellent contrôle du ballon et c'est là-dessus que nous allons miser », a expliqué Lessard.
« C'est une saison très importante pour nous. Nous en sommes conscientes, mais ça nous stimule plus que ça nous mortifie. Lors de la dernière qualification olympique, nous avons accordé trop d'importance à nos résultats à chacun des tournois », a-t-elle résumé, se promettant bien de ne pas faire la même erreur.
Fiset-Rancourt, une autre nouvelle paire
Outre le tandem Martin-Cooke, qui sera aussi du tableau qualificatif de l'Omnium de Séoul, une autre paire québécoise récemment formée fera quelques apparitions sur le circuit mondial cette saison.
Caroline Fiset, de Saint-Charles-Borromée, et Isabelle Rancourt, de Boucherville, ont d'ailleurs déjà foulé le sable de Sentosa, à Singapour, où elles ont terminé 41es la semaine dernière.
« Je suis bien contente d'avoir trouvé une joueuse qui est aussi motivée que moi, a souligné Fiset à propos de sa nouvelle partenaire. C'est une fille rapide en défensive. Elle ne laisse pas de ballon tomber. Sa bonne lecture du jeu l'aide beaucoup je crois. Elle voit facilement les tendances de ses adversaires. »
Les objectifs des membres de l'équipe nationale de développement demeurent tout de même modestes. « Il ne faut jamais se fermer de porte », a rappelé Fiset au sujet d'une possible qualification pour les Jeux. « Nous n'enlevons pas Pékin de notre cheminement, mais nous allons prendre ça une année à la fois. »
Elles participeront donc à quelques omniums de la Fédération internationale de volleyball (FIVB) et à des tournois de type satellite et challenger, question de « disputer le plus de matchs possible et ainsi prendre de l'expérience », a indiqué l'ancienne porte-couleur du Rouge & Or de l'Université Laval.
« Le mot qui risque de bien résumer notre été sera peut-être progression », a-t-elle conclu.
Fiset et Rancourt ont d'ailleurs progressé à Séoul, mercredi, défaisant Anouk Boileau, de Montréal, et Marie-Christine Mondor, de Mascouche, 22-20 et 21-14 dans la ronde de contingentement des pays.