Le bronze pour Philippe Poirier
Amateurs dimanche, 15 oct. 2006. 15:17 vendredi, 13 déc. 2024. 16:38
Montréal (Sportcom) - Le karatéka Philippe Poirier a décroché la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 80 kg aux Championnats du monde disputés à Tampere, en Finlande. Après avoir été défait par le futur champion du monde, le Gatinois est monté sur la dernière marche du podium grâce à une victoire lors de la ronde de repêchage.
« Je suis super content, a déclaré l'athlète de 25 ans. C'est un résultat que j'attends depuis longtemps. Ça avait un peu moins bien été cette année, ça arrive donc à point. Je viens d'égaler mon meilleur résultat en carrière qui était une troisième place aux Jeux mondiaux, l'an dernier. Mais pour moi, la médaille que je viens de remporter est encore plus importante. »
Poirier avait remporté ses trois premiers combats avant qu'il n'affronte l'Italien Luigi Busa, plus tard couronné champion du monde. Une prolongation aura été nécessaire pour décerner la victoire qui est revenue à Busa. « La marque du combat était de 0 à 0. Nous sommes donc allés en prolongation. J'avais déjà fait un contact et j'en ai fait un deuxième, ce qui donne automatiquement un point à l'adversaire. Autrement dit, j'ai perdu par contact », a-t-il commenté.
Poirier s'est ensuite mesuré au Vénézuelien Cesar Herrera. Le vent a tourné en faveur du Québécois qui a du coup mis la main sur le bronze.
Le karatéka peut certes se réjouir de cette performance. « La dernière fois que le Canada a remporté une médaille aux Championnats du monde date d'au moins dix ans », a-t-il souligné.
Brefs parcours
En équipe, Poirier a joint ses efforts à ceux de Xavier Fournier et Louis-Philippe L'Ecuyer-Lafleur qui se sont malheureusement inclinés face à leurs premiers opposants. Les Québécois ont tout de même forcé la tenue de cinq matchs face aux représentants de l'Iran.
Fournier, de Gatineau, concourrait également individuellement chez les moins de 75 kilos. Il a remporté son premier combat, mais a échappé le deuxième.
« Je suis satisfait, même si je suis déçu de m'être fait surprendre à 8 secondes de la fin, a-t-il confessé. J'aurais pû me rendre plus loin, mais je me console en me rappelant que j'ai atteint la plupart des objectifs que je m'étais fixés. »
Leur coéquipier, L'Ecuyer-Lafleur (- 65 kg), était lui aussi des participants aux épreuves individuelles. L'issue des deux combats qu'il a disputés a été déterminée par la décision des juges. Le premier s'est conclu en faveur du karatéka de la région de Québec alors qu'il en a été autrement pour le second. L'athlète qui en était à sa première participation aux Championnats du monde s'est dit ravi de son expérience.
Du côté des femmes
Dans la catégorie des moins de 53 kg, Jennifer Guillette est d'abord sortie victorieuse de son premier affrontement avant d'essuyer un revers qui mettra fin à son parcours à ces championnats. Elle a hésité à porter en appel la décision des juges lors du deuxième match face à la Suisse Marilena Rubini. « Il y a eu un clash. Les deux, nous avons frappé en même temps. Je crois cependant qu'elle l'a fait avant moi », a-t-elle raconté.
« C'est une de mes meilleures compétitions de l'année, a mentionné l'athlète de Granby. De plus, je me sentais en contrôle. En tant qu'athlète, on en veut toujours un peu plus, mais je sais que je peux faire mieux. Je serai là dans deux ans et j'espère y faire un podium. »
En compagnie de la Montréalaise Véronique Leblanc et de l'Ontarienne Nassim Verasteh, Guillette a affronté la formation malaysienne. Les Canadiennes ont baissé pavillon, alors qu'elles en étaient à leur premier tour.
Katarina Vadovicova a été éliminée de la compétition de kata par la Vietnamienne Hoang Ngan Nguyen, qui a par la suite décroché le titre mondial. Elle avait préalablement remporté ses deux premières rencontres.
« Je suis contente, car j'ai bien géré le stress et j'étais en contrôle, a affirmé Vadovicova, de Terrebonne. Je suis un peu déçue du résultat, mais il faut continuer. »
La karatéka originaire de Slovaquie faisait également équipe avec Anick Croels et Marie Michèle Mercier-Tremblay. Les Québécoises ont eu le dessus sur la Macédonie, mais se sont ensuite inclinées devant la Croatie.
Ces premiers Championnats du monde des pays nordiques accueillaient plus de 1000 sportifs venus de plus de 100 pays. Cette compétition clôturait la saison des karatékas.
« Je suis super content, a déclaré l'athlète de 25 ans. C'est un résultat que j'attends depuis longtemps. Ça avait un peu moins bien été cette année, ça arrive donc à point. Je viens d'égaler mon meilleur résultat en carrière qui était une troisième place aux Jeux mondiaux, l'an dernier. Mais pour moi, la médaille que je viens de remporter est encore plus importante. »
Poirier avait remporté ses trois premiers combats avant qu'il n'affronte l'Italien Luigi Busa, plus tard couronné champion du monde. Une prolongation aura été nécessaire pour décerner la victoire qui est revenue à Busa. « La marque du combat était de 0 à 0. Nous sommes donc allés en prolongation. J'avais déjà fait un contact et j'en ai fait un deuxième, ce qui donne automatiquement un point à l'adversaire. Autrement dit, j'ai perdu par contact », a-t-il commenté.
Poirier s'est ensuite mesuré au Vénézuelien Cesar Herrera. Le vent a tourné en faveur du Québécois qui a du coup mis la main sur le bronze.
Le karatéka peut certes se réjouir de cette performance. « La dernière fois que le Canada a remporté une médaille aux Championnats du monde date d'au moins dix ans », a-t-il souligné.
Brefs parcours
En équipe, Poirier a joint ses efforts à ceux de Xavier Fournier et Louis-Philippe L'Ecuyer-Lafleur qui se sont malheureusement inclinés face à leurs premiers opposants. Les Québécois ont tout de même forcé la tenue de cinq matchs face aux représentants de l'Iran.
Fournier, de Gatineau, concourrait également individuellement chez les moins de 75 kilos. Il a remporté son premier combat, mais a échappé le deuxième.
« Je suis satisfait, même si je suis déçu de m'être fait surprendre à 8 secondes de la fin, a-t-il confessé. J'aurais pû me rendre plus loin, mais je me console en me rappelant que j'ai atteint la plupart des objectifs que je m'étais fixés. »
Leur coéquipier, L'Ecuyer-Lafleur (- 65 kg), était lui aussi des participants aux épreuves individuelles. L'issue des deux combats qu'il a disputés a été déterminée par la décision des juges. Le premier s'est conclu en faveur du karatéka de la région de Québec alors qu'il en a été autrement pour le second. L'athlète qui en était à sa première participation aux Championnats du monde s'est dit ravi de son expérience.
Du côté des femmes
Dans la catégorie des moins de 53 kg, Jennifer Guillette est d'abord sortie victorieuse de son premier affrontement avant d'essuyer un revers qui mettra fin à son parcours à ces championnats. Elle a hésité à porter en appel la décision des juges lors du deuxième match face à la Suisse Marilena Rubini. « Il y a eu un clash. Les deux, nous avons frappé en même temps. Je crois cependant qu'elle l'a fait avant moi », a-t-elle raconté.
« C'est une de mes meilleures compétitions de l'année, a mentionné l'athlète de Granby. De plus, je me sentais en contrôle. En tant qu'athlète, on en veut toujours un peu plus, mais je sais que je peux faire mieux. Je serai là dans deux ans et j'espère y faire un podium. »
En compagnie de la Montréalaise Véronique Leblanc et de l'Ontarienne Nassim Verasteh, Guillette a affronté la formation malaysienne. Les Canadiennes ont baissé pavillon, alors qu'elles en étaient à leur premier tour.
Katarina Vadovicova a été éliminée de la compétition de kata par la Vietnamienne Hoang Ngan Nguyen, qui a par la suite décroché le titre mondial. Elle avait préalablement remporté ses deux premières rencontres.
« Je suis contente, car j'ai bien géré le stress et j'étais en contrôle, a affirmé Vadovicova, de Terrebonne. Je suis un peu déçue du résultat, mais il faut continuer. »
La karatéka originaire de Slovaquie faisait également équipe avec Anick Croels et Marie Michèle Mercier-Tremblay. Les Québécoises ont eu le dessus sur la Macédonie, mais se sont ensuite inclinées devant la Croatie.
Ces premiers Championnats du monde des pays nordiques accueillaient plus de 1000 sportifs venus de plus de 100 pays. Cette compétition clôturait la saison des karatékas.