SOTCHI - La Chine et la Corée du Sud devraient continuer lors des JO à dominer les épreuves patinage de vitesse sur courte piste courte, mais le Canada notamment ne se contentera pas du rôle de simple spectateur.

À Vancouver il y a quatre ans, la Chine, avec ses quatre titres, et la Corée du Sud, avec huit médailles dont deux en or, n'avaient laissé que des miettes au Canada (cinq médailles quand même), aux États-Unis et à l'Italie.

Les deux nations asiatiques sont toujours les références de la discipline, mais la Chine aborde le rendez-vous de Sotchi affaiblie.

Wang Meng, la triple championne olympique de Vancouver, terreur du 500 m, s'est blessée à l'entraînement mi-janvier. Victime d'une fracture d'une cheville, sa participation est plus qu'incertaine.

Les chances chinoises reposeront sur Fan Kexin et sur le relais. La Corée du Sud compte elle sur sa prodige Shim Suk-hee, 17 ans seulement et déjà lauréate des deux dernières Coupes du monde, redoutable sur 1000 et 1500 m.

Le Canada peut compter sur son couple en or, Marianne St-Gelais, vice-championne olympique 2010 sur 500 m et en relais, et son compagnon Charles Hamelin, champion olympique en titre du 500 m et du relais.

Pour ses troisièmes JO, et sans doute derniers, Hamelin, 28 ans, assure qu'il n'a « jamais été aussi fort, rapide et efficace dans les choix tactiques ».

Ses rivaux seront le Sud-Coréen Lee Han-bin, le Chinois Wu Dajing, l'Américain JR Celski et un certain Victor Ahn, connu avant sa naturalisation russe sous le nom de Ahn Hyun-soo, triple champion olympique 2006 avant de tomber en disgrâce en Corée du Sud.