Le CIO attendra
Amateurs lundi, 10 déc. 2007. 10:23 jeudi, 12 déc. 2024. 23:29
LAUSANNE - Le Comité international olympique (CIO), réuni en commission exécutive à Lausanne, n'annoncera aucune décision mercredi sur la réattribution des médailles remportées par l'athlète américaine Marion Jones aux JO de Sydney, a indiqué lundi le président de sa Commission de discipline Thomas Bach.
"Les investigations relatives à l'affaire Balco ne sont pas terminées et d'autres noms peuvent apparaître", a indiqué M. Bach, également président de la commission d'enquête sur Balco, du nom du laboratoire américain qui a fourni plusieurs sportifs en dopants au début des années 2000.
Le CIO espère notamment ne pas avoir à décerner la médaille d'or du 100 m à la Grecque Ekaterini Thanou, suspendue deux ans pour trois contrôles manqués en 2004 mais également soupçonnée d'avoir été cliente de Balco à l'époque de Sydney.
Mi-novembre, le président du CIO, Jacques Rogge, avait indiqué qu'aucune médaille ne serait décernée à des athlètes à la réputation douteuse, visant clairement Thanou. "Nous voulons absolument promouvoir des athlètes propres", avait-il dit.
Le cas des médailles de Jones, et par conséquence leur réattribution, est au programme du dernier jour des débats de la commission exécutive du CIO qui se tient jusqu'à mercredi à Lausanne.
Il ne fait en revanche aucun doute que, ce jour là, Marion Jones sera officiellement destituée par le CIO des cinq médailles remportées à Sydney, trois semaines après l'avoir été par la fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Marion Jones, qui a avoué en octobre dernier s'être dopée à partir de septembre 2000, avait remporté l'or du 100 m, du 200 m, du 4x400 m, le bronze à la longueur et au 4x100 m.
Le cas du 100 m est le plus emblématique de la difficulté de réattribuer les médailles, mais pas forcément le plus embarrassant pour le CIO, également confronté au problème des relais et à l'épineuse question de la sanction collective: les relais américains doivent-ils être disqualifiés, et les coéquipières de Jones par là même privées de médailles?
"Les investigations relatives à l'affaire Balco ne sont pas terminées et d'autres noms peuvent apparaître", a indiqué M. Bach, également président de la commission d'enquête sur Balco, du nom du laboratoire américain qui a fourni plusieurs sportifs en dopants au début des années 2000.
Le CIO espère notamment ne pas avoir à décerner la médaille d'or du 100 m à la Grecque Ekaterini Thanou, suspendue deux ans pour trois contrôles manqués en 2004 mais également soupçonnée d'avoir été cliente de Balco à l'époque de Sydney.
Mi-novembre, le président du CIO, Jacques Rogge, avait indiqué qu'aucune médaille ne serait décernée à des athlètes à la réputation douteuse, visant clairement Thanou. "Nous voulons absolument promouvoir des athlètes propres", avait-il dit.
Le cas des médailles de Jones, et par conséquence leur réattribution, est au programme du dernier jour des débats de la commission exécutive du CIO qui se tient jusqu'à mercredi à Lausanne.
Il ne fait en revanche aucun doute que, ce jour là, Marion Jones sera officiellement destituée par le CIO des cinq médailles remportées à Sydney, trois semaines après l'avoir été par la fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Marion Jones, qui a avoué en octobre dernier s'être dopée à partir de septembre 2000, avait remporté l'or du 100 m, du 200 m, du 4x400 m, le bronze à la longueur et au 4x100 m.
Le cas du 100 m est le plus emblématique de la difficulté de réattribuer les médailles, mais pas forcément le plus embarrassant pour le CIO, également confronté au problème des relais et à l'épineuse question de la sanction collective: les relais américains doivent-ils être disqualifiés, et les coéquipières de Jones par là même privées de médailles?