ATHÈNES, Grèce - Les contrôles antidopage positifs de 11 haltérophiles grecs ont été confirmés par les contre-expertises, vendredi, ce qui rend la présence de l'équipe grecque d'haltérophilie aux Jeux olympiques de Pékin grandement improbable.

Les analyses des échantillons B, effectuées au laboratoire scientifique de Cologne, en Allemagne, ont confirmé la présence de méthyltriénolone démontrée par les premiers résultats de tests menés le 7 mars dernier, a appris The Associated Press d'une source judiciaire qui a requis l'anonymat. Onze des 14 membres de l'équipe nationale avait alors été convaincus de dopage. Les noms des athlètes, masculins et féminins, n'ont pas été dévoilés.

La direction de la fédération grecque d'haltérophilie a déclaré vendredi qu'elle n'avait pas reçu les résultats officiels des analyses des échantillons B et qu'elle désirait s'abstenir de tout commentaire pour l'instant.

L'entraîneur de l'équipe grecque, Christos Iakovou, a été suspendu à la suite de la révélation des résultats préliminaires. Le ministre grec des Sports, Yiannis Ioannidis, avait alors déclaré que la présence des haltérophiles grecs à Pékin était improbable.

Mais l'entraîneur Iakovou met plutôt le blâme sur des suppléments alimentaires défectueux qu'aurait fait parvenir la compagnie chinoise Auspure Biotechnology à l'équipe grecque. L'avocat d'Iakovou a d'ailleurs présenté un courriel d'excuses de la compagnie, qui affirme avoir commis une erreur.

Dix des athlètes convaincus de dopage ont appuyé Iakovou, mais une autre a menacé de poursuivre quiconque lui aurait fait prendre des produits dopants sans son consentement.