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Le Kenya évite les sanctions, la Russie n'est pas sortie du bois

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La Russie et le Kenya, deux des pays les plus controversés en matière de lutte au dopage sportif, ont reçu des nouvelles encourageantes de l'organisme qui chapeaute l'athlétisme sur la planète mercredi, même si le pays de Vladimir Poutine a appris qu'il ne pourra envoyer des athlètes à des compétitions internationales avant la fin de la guerre en Ukraine.

Le Kenya avait entamé une série de rencontres de World Athletics cette semaine à Rome en étant sous la loupe en raison d'une crise de dopage qui tarde à être jugulée et qui a entraîné la suspension d'une cinquantaine d'athlètes.

Le président de World Athletics, Sebastian Coe, a cependant indiqué que les rumeurs au sujet d'une suspension complète du pays étaient erronées, et que des investissements massifs du gouvernement kenyan dans son agence antidopage avaient rassuré les dirigeants de l'athlétisme et mis un terme à leurs plans d'imposer des sanctions plus draconiennes.

La Russie, de son côté, a reçu des informations encourageantes du comité responsable de superviser ses efforts afin de répondre aux exigences de l'Agence mondiale antidopage, à la suite du scandale de dopage généralisé qui avait été découvert avant même la tenue des Jeux olympiques de Sotchi en 2014. Le directeur du comité, Rune Andersen, a mentionné que si la Russie continue de progresser, alors elle pourrait réintégrer la Fédération russe d'athlétisme dans son giron en mars prochain.

Ça ne signifie toutefois pas que la Russie obtiendrait immédiatement l'autorisation de participer à des événements d'envergure tels que les Championnats du monde ou les Jeux olympiques de Paris en 2024.