Le laboratoire de contrôle du dopage de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) canadien jouit d'une "réputation exemplaire", a déclaré mercredi sa directrice Christiane Ayotte, en critiquant une mise en garde faite la veille par le Comité international olympique (CIO).

Le CIO avait adressé, mardi, un avertissement à onze laboratoires -dont celui de Montréal- qui ne remplissent pas selon lui les normes pour être reconnus officiellement dans le guide antidopage du mouvement olympique.

Le CIO a demandé à ces laboratoires de se mettre en conformité avant le 1er mai 2001, sous peine de perdre leur accréditation de laboratoire officiel.

Les analyses du laboratoire canadien sont "conformes aux plus hauts standards scientifiques et respectent des principes de qualité reconnus mondialement", souligne Mme Ayotte dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée, elle avait indiqué à la chaîne de télévision Radio-Canada que c'était elle-même qui avait demandé que les laboratoires anti-dopage se mettent en conformité avec les normes de qualité ISO, désormais requises pour être reconnus par le CIO.

Le laboratoire de Montréal répond parfaitement à ces normes, a-t-elle estimé, ajoutant que la procédure d'accréditation était en cours et que le laboratoire prévoyait de "respecter le délai fixé.

Mme Ayotte s'est inquiétée des effets du communiqué du CIO qui risque de "semer le doute" sur la qualité des analyses effectuées au laboratoire de l'INRS, seul reconnu par le CIO au Canada et l'un des deux seuls en Amérique.

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