"Le maire a fait des efforts incroyables"
Amateurs jeudi, 10 févr. 2005. 12:34 vendredi, 13 déc. 2024. 16:29
PARIS (AFP) - Le président de la Fédération internationale de natation (FINA), Mustapha Larfaoui, a expliqué jeudi le retour des Championnats du monde à Montréal par "l'obtention de garanties qui auraient très bien pu être apportées" avant la crise.
Joint au téléphone par l'AFP, le président de la FINA a insisté sur "la responsabilités des autorités canadiennes" dans le retrait de l'organisation des Mondiaux et souligné le travail du maire de la ville québécoise, Gérald Tremblay, pour récupérer l'épreuve.
"Il a fait des efforts incroyables", a dit M. Larfaoui, affirmant avoir reçu le soutien de toutes les parties et notamment du bureau de la FINA pour rendre l'épreuve à Montréal, alors qu'il tenait lui à prendre "très au sérieux" les candidatures palliatives de Moscou, Athènes et Berlin.
Selon M. Larfaoui, des inquiétudes pesaient sur Montréal 2005 depuis le début 2003. Elles concernaient "la billeterie et le sponsoring" mais pas les installations. "Je n'ai appris qu'en décembre 2004 par la presse québécoise que l'épreuve était menacée", a-t-il déploré.
"J'ai demandé plusieurs fois des garanties aux autorités. Je me suis rendu le 11 janvier à Montréal pour les rencontrer. Je n'y ai vu que le comité d'organisation", a expliqué M. Larfaoui qui avait fixé un ultimatum au 18 janvier. "Nous ne pouvions atteindre à l'image des Mondiaux", a-t-il plaidé.
Pressions
"Si on m'avait apporté, si n'est que 12 heures avant le 19 janvier, toutes les garanties que j'ai reçues ensuite, j'aurais pu éviter de convoquer le bureau le 19 janvier," a regretté le président de la FINA, dont le bureau a voté ce jour-là à Francfort le retrait de l'organisation à Montréal.
Un appel d'offres avait alors été lancé. Il devait expirer le 14 février et l'annonce du nouvel organisateur était prévu le lendemain. Moscou, Athènes et Berlin avaient confirmé leur candidature alors que la Croatie, la Colombie et l'Equateur s'en étaient tenues à des lettres d'intention.
"J'ai eu beaucoup de pressions (en faveur de Montréal, ndlr)", a ajouté M. Larfaoui qui avait rencontré le 31 janvier M. Tremblay à Paris pour évoquer le retour des Mondiaux. "J'avais prévenu Montréal que je n'écarterais pas les autres candidatures très intéressantes", a-t-il affirmé.
M. Tremblay, au lendemain de cette rencontre, s'était voulu confiant. Il avait estimé à "51%" les chances de sa ville de récupérer l'organisation des Mondiaux-2005. De plus, il s'était dit prêt à fournir les garanties financières nécessaires pour que l'événement ne soit pas déficitaire.
Une réunion préliminaire s'est donc tenue à une date non déterminée "pendant plus de 3 heures". Les garanties de Montréal y ont "été étudiées en détail" et "les nouveaux candidats (ont été) consultés", selon M. Larfaoui.
Unanimité
Après discussions, les remplaçants potentiels ont indiqué implicitement qu'ils suivraient "la décision du bureau de la FINA". Ce bureau s'est réuni jeudi à Francfort, pendant quatre heures, et a finalement voté à l'unanimité en faveur de Montréal.
Selon M. Larfaoui, le suicide d'Yvon DesRochers, 59 ans, directeur général du comité organisateur des Championnats du monde, le 2 février, "n'a pas interféré dans la décision".
"Il n'était que le patron du comité d'organisation. Les problèmes ne venaient pas lui", a insisté le président de la FINA, en faisant part une nouvelle fois de sa vive émotion après ce décès.
Selon la Fédération aquatique du Canada, il manquait 12,2 millions de dollars canadiens au comité organisateur pour boucler le budget initialement prévu, en raison d'un parrainage privé insuffisant et des mauvais résultats de la billetterie.
Joint au téléphone par l'AFP, le président de la FINA a insisté sur "la responsabilités des autorités canadiennes" dans le retrait de l'organisation des Mondiaux et souligné le travail du maire de la ville québécoise, Gérald Tremblay, pour récupérer l'épreuve.
"Il a fait des efforts incroyables", a dit M. Larfaoui, affirmant avoir reçu le soutien de toutes les parties et notamment du bureau de la FINA pour rendre l'épreuve à Montréal, alors qu'il tenait lui à prendre "très au sérieux" les candidatures palliatives de Moscou, Athènes et Berlin.
Selon M. Larfaoui, des inquiétudes pesaient sur Montréal 2005 depuis le début 2003. Elles concernaient "la billeterie et le sponsoring" mais pas les installations. "Je n'ai appris qu'en décembre 2004 par la presse québécoise que l'épreuve était menacée", a-t-il déploré.
"J'ai demandé plusieurs fois des garanties aux autorités. Je me suis rendu le 11 janvier à Montréal pour les rencontrer. Je n'y ai vu que le comité d'organisation", a expliqué M. Larfaoui qui avait fixé un ultimatum au 18 janvier. "Nous ne pouvions atteindre à l'image des Mondiaux", a-t-il plaidé.
Pressions
"Si on m'avait apporté, si n'est que 12 heures avant le 19 janvier, toutes les garanties que j'ai reçues ensuite, j'aurais pu éviter de convoquer le bureau le 19 janvier," a regretté le président de la FINA, dont le bureau a voté ce jour-là à Francfort le retrait de l'organisation à Montréal.
Un appel d'offres avait alors été lancé. Il devait expirer le 14 février et l'annonce du nouvel organisateur était prévu le lendemain. Moscou, Athènes et Berlin avaient confirmé leur candidature alors que la Croatie, la Colombie et l'Equateur s'en étaient tenues à des lettres d'intention.
"J'ai eu beaucoup de pressions (en faveur de Montréal, ndlr)", a ajouté M. Larfaoui qui avait rencontré le 31 janvier M. Tremblay à Paris pour évoquer le retour des Mondiaux. "J'avais prévenu Montréal que je n'écarterais pas les autres candidatures très intéressantes", a-t-il affirmé.
M. Tremblay, au lendemain de cette rencontre, s'était voulu confiant. Il avait estimé à "51%" les chances de sa ville de récupérer l'organisation des Mondiaux-2005. De plus, il s'était dit prêt à fournir les garanties financières nécessaires pour que l'événement ne soit pas déficitaire.
Une réunion préliminaire s'est donc tenue à une date non déterminée "pendant plus de 3 heures". Les garanties de Montréal y ont "été étudiées en détail" et "les nouveaux candidats (ont été) consultés", selon M. Larfaoui.
Unanimité
Après discussions, les remplaçants potentiels ont indiqué implicitement qu'ils suivraient "la décision du bureau de la FINA". Ce bureau s'est réuni jeudi à Francfort, pendant quatre heures, et a finalement voté à l'unanimité en faveur de Montréal.
Selon M. Larfaoui, le suicide d'Yvon DesRochers, 59 ans, directeur général du comité organisateur des Championnats du monde, le 2 février, "n'a pas interféré dans la décision".
"Il n'était que le patron du comité d'organisation. Les problèmes ne venaient pas lui", a insisté le président de la FINA, en faisant part une nouvelle fois de sa vive émotion après ce décès.
Selon la Fédération aquatique du Canada, il manquait 12,2 millions de dollars canadiens au comité organisateur pour boucler le budget initialement prévu, en raison d'un parrainage privé insuffisant et des mauvais résultats de la billetterie.