Le nouveau départ de Kathy Tremblay
Amateurs jeudi, 24 mars 2011. 10:56 mercredi, 11 déc. 2024. 16:36
L'année 2011 marque un nouveau départ pour la triathlonienne Kathy Tremblay. Si 2010 a été la saison la plus difficile de sa carrière depuis qu'elle est membre de l'équipe nationale, l'athlète âgée de 28 ans a pris les grands moyens pour retrouver sa place parmi l'élite de son sport dès dimanche, alors que la ville australienne de Moloolaba accueillera la première Coupe du monde de la saison.
Dès le début de la saison 2010 les choses ont rapidement déboulé pour la Québécoise : fatigue après les premières épreuves et ensuite des chutes à vélo aux épreuves de Madrid et de Londres, toutes deux comptant pour la Série des Championnats du monde. L'athlète n'a pu retrouver son rythme et elle a mis fin abruptement à sa saison. Un repos qui fut salutaire comme elle l'explique.
« À un moment, tu es pris dans un tourbillon et il faut que tu t'arrêtes. J'ai pris des décisions avec ma tête plutôt qu'avec mon cœur et ce n'était pas nécessairement là où je voulais aller », a soutenu Tremblay en entrevue depuis l'Australie.
« C'est une question d'expérience et je ne suis pas la seule à être passée par là. Maintenant, je prends mes décisions parce que je les ressens. La dernière saison m'a donné une force de caractère que je n'avais pas avant. Aujourd'hui, si un camion roulait sur moi, je pense que je me relèverais! Je me sens forte à ce point-là », lance-t-elle à la blague.
Au terme de sa réflexion de l'an dernier, Tremblay et son entraîneur et conjoint, David-James Taché, ont décidé qu'elle ne pouvait plus s'entraîner seule et qu'elle devait maintenant être entourée. Le choix du nouvel entraîneur s'est tourné vers la Britannique Michelle Dillon, une ancienne triathlonienne et spécialiste du 10 000 mètres en athlétisme, et qui est à la tête de la brigade Team Dillon, qui compte aussi dans ses rangs des triathloniens britanniques.
« Nous devions faire du changement, car la relation entraîneur/amoureux avec David-James n'était pas toujours évidente. Nous connaissions déjà Michelle et il est certain que je vais rester avec elle jusqu'aux Jeux de Londres, car je crois en elle à 100%. »
Tremblay a donc mis le cap sur l'Australie pour s'entraîner sous la gouverne de Dillon. Selon la principale intéressée, tout va comme sur des roulettes depuis son arrivée à la mi-janvier, sauf peut-être les milliers de kilomètres qui la séparent de Taché, qui est resté au Québec.
« C'est la meilleure décision de ma carrière et je referais une autre saison pourrie comme l'année dernière pour me retrouver ici. En ce moment, je suis au bon endroit, même si mon chum me manque beaucoup. Je suis en forme, mais il y a encore beaucoup de place à de l'amélioration », indique celle qui s'entraîne désormais une trentaine d'heures par semaine.
Le processus de qualification olympique s'enclenche
Dès cette année, les athlètes qui visent une participation au triathlon des Jeux olympiques de Londres pourront assurer leur place. Les deux occasions seront l'étape londonienne de la Série des Championnats du monde, au début août, ainsi que la finale de la série - l'équivalent des Championnats du monde - à Pékin, un mois plus tard. Un classement dans les huit premiers est synonyme de qualification olympique pour un maximum de trois athlètes par pays.
En plus de Kathy Tremblay, Kirsten Sweetland, Lauren Campbell (anciennement connue sous le nom de Lauren Groves) et surtout Paula Findley seront à surveiller dans le contingent des Canadiennes. L'an dernier, alors qu'elle était encore une recrue, Findley avait été la révélation du circuit mondial. L'athlète originaire d'Edmonton avait remporté les étapes de Kitzbuël et de Londres comptant pour la série des Championnats du monde, en plus de terminer cinquième aux mondiaux de Budapest.
Mais avant d'arriver à ces deux grands rendez-vous de la saison, Kathy Tremblay pourra vérifier dès dimanche si les fruits de son travail sont déjà mûrs.
Dès le début de la saison 2010 les choses ont rapidement déboulé pour la Québécoise : fatigue après les premières épreuves et ensuite des chutes à vélo aux épreuves de Madrid et de Londres, toutes deux comptant pour la Série des Championnats du monde. L'athlète n'a pu retrouver son rythme et elle a mis fin abruptement à sa saison. Un repos qui fut salutaire comme elle l'explique.
« À un moment, tu es pris dans un tourbillon et il faut que tu t'arrêtes. J'ai pris des décisions avec ma tête plutôt qu'avec mon cœur et ce n'était pas nécessairement là où je voulais aller », a soutenu Tremblay en entrevue depuis l'Australie.
« C'est une question d'expérience et je ne suis pas la seule à être passée par là. Maintenant, je prends mes décisions parce que je les ressens. La dernière saison m'a donné une force de caractère que je n'avais pas avant. Aujourd'hui, si un camion roulait sur moi, je pense que je me relèverais! Je me sens forte à ce point-là », lance-t-elle à la blague.
Au terme de sa réflexion de l'an dernier, Tremblay et son entraîneur et conjoint, David-James Taché, ont décidé qu'elle ne pouvait plus s'entraîner seule et qu'elle devait maintenant être entourée. Le choix du nouvel entraîneur s'est tourné vers la Britannique Michelle Dillon, une ancienne triathlonienne et spécialiste du 10 000 mètres en athlétisme, et qui est à la tête de la brigade Team Dillon, qui compte aussi dans ses rangs des triathloniens britanniques.
« Nous devions faire du changement, car la relation entraîneur/amoureux avec David-James n'était pas toujours évidente. Nous connaissions déjà Michelle et il est certain que je vais rester avec elle jusqu'aux Jeux de Londres, car je crois en elle à 100%. »
Tremblay a donc mis le cap sur l'Australie pour s'entraîner sous la gouverne de Dillon. Selon la principale intéressée, tout va comme sur des roulettes depuis son arrivée à la mi-janvier, sauf peut-être les milliers de kilomètres qui la séparent de Taché, qui est resté au Québec.
« C'est la meilleure décision de ma carrière et je referais une autre saison pourrie comme l'année dernière pour me retrouver ici. En ce moment, je suis au bon endroit, même si mon chum me manque beaucoup. Je suis en forme, mais il y a encore beaucoup de place à de l'amélioration », indique celle qui s'entraîne désormais une trentaine d'heures par semaine.
Le processus de qualification olympique s'enclenche
Dès cette année, les athlètes qui visent une participation au triathlon des Jeux olympiques de Londres pourront assurer leur place. Les deux occasions seront l'étape londonienne de la Série des Championnats du monde, au début août, ainsi que la finale de la série - l'équivalent des Championnats du monde - à Pékin, un mois plus tard. Un classement dans les huit premiers est synonyme de qualification olympique pour un maximum de trois athlètes par pays.
En plus de Kathy Tremblay, Kirsten Sweetland, Lauren Campbell (anciennement connue sous le nom de Lauren Groves) et surtout Paula Findley seront à surveiller dans le contingent des Canadiennes. L'an dernier, alors qu'elle était encore une recrue, Findley avait été la révélation du circuit mondial. L'athlète originaire d'Edmonton avait remporté les étapes de Kitzbuël et de Londres comptant pour la série des Championnats du monde, en plus de terminer cinquième aux mondiaux de Budapest.
Mais avant d'arriver à ces deux grands rendez-vous de la saison, Kathy Tremblay pourra vérifier dès dimanche si les fruits de son travail sont déjà mûrs.