VANCOUVER - La fédération internationale de triathlon (ITU) a annoncé mercredi qu'elle allait mettre en place un programme de passeport biologique pour contrôler ses athlètes et renforcer sa lutte contre le dopage.

Le principe du passeport biologique consiste à détecter le dopage à partir de ses effets sur l'organisme (variations anormales dans le profil hématologique), contrairement à un test classique qui cherche des traces de produit interdit dans le sang ou les urines.

Ce système de détection, qui ne remplace pas les tests antidopage classiques mais les renforce en permettant notamment de cibler les suspects, est déjà utilisé dans le cyclisme et le patinage, et en cours d'élaboration dans le ski, l'athlétisme ou le biathlon.

"Nous sommes ravis de faire ce pas important dans la lutte de l'ITU contre le dopage. Ce nouveau programme va renforcer notre engagement", a déclaré la présidente de la fédération, Marisol Casado.

David Howman, directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a salué la démarche: "Le passeport biologique ajoute un outil puissant pour soutenir la lutte contre le dopage dans le sport. Associé à d'autres stratégies, il rend plus difficile les méthodes de préparation interdites pour les athlètes qui pourraient prendre le risque de tricher".