Le Dijonnais Thibault Fauconnet, qui ambitionne de se hisser sur le podium olympique du 500 m et du 1000 m de patinage sur courte piste à Vancouver, affirme que son "plaisir, c'est de gagner".

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Le Dijonnais Thibault Fauconnet, qui ambitionne de se hisser sur le podium olympique du 500 m et du 1000 m de patinage sur courte piste à Vancouver, affirme que son "plaisir, c'est de gagner".

QUESTION: Vous semblez ne douter de rien en affichant vos ambitions de podium. Pourquoi une telle confiance ?

REPONSE: "Ces dernières années, je me suis beaucoup investi avec mon entraîneur Bruno Loscos. J'ai énormément travaillé et cela porte ses fruits. Depuis deux ans, je m'entraîne en ne pensant qu'aux Jeux olympiques. Je fais partie de ces sportifs qui entament une compétition pour la gagner. Car le plaisir, c'est de gagner. Donc je suis à Vancouver pour la victoire. On verra bien comment ça se passe. On ne peut rien prédire, mais je suis effectivement en confiance".

Q: Est-il facile de se faire une place dans un sport dominé par les Asiatiques et les Canadiens ?

R: "Je n'ai aucun complexe. Ce sont des athlètes comme moi. On est tous potentiellement avec les mêmes chances au départ. Sur le 500 mètres, ma spécialité, ce seront les Canadiens mes adversaires les plus dangereux. A la maison, ils seront très forts. Mais je n'ai pas peur: j'ai la morphologie d'un vrai sprinter. J'y vais à fond sur les quatre tours et demi. Sur 1000 mètres, je parviens aussi à tenir la comparaison avec les meilleurs. J'adore cette concurrence directe qu'apporte le courte piste, les contacts, l'intox, la tactique, la vitesse aussi. Et franchir la ligne en première position, ça me procure toujours un énorme plaisir".

Q: Votre deuxième place au classement général des championnats d'Europe fin janvier à Dresde (en Allemagne) vous a-t-elle permis de vous situer ?

R: "Oui. J'ai pu me rassurer sur ma condition, qui est excellente. Malheureusement j'ai échoué dans ma quête du titre sur 500 mètres. J'aurais pu, j'aurais dû gagner. Mais j'ai commis une erreur et j'ai été disqualifié en finale (et classé cinquième de cette épreuve). J'en ai tiré les leçons et ça ne se reproduira pas à Vancouver".