Le PQ investirait 78 millions pour inciter les jeunes à faire du sport
Amateurs mardi, 18 mars 2003. 16:13 jeudi, 12 déc. 2024. 23:00
REPENTIGNY (PC) - S'il est reporté au pouvoir, le Parti québécois entend investir quelque 78 millions $ en cinq ans pour inciter les jeunes à faire du sport ou des activités socio-culturelles.
De passage à la piscine publique de Repentigny, à l'est de Montréal, Bernard Landry, le ministre d'Etat à l'Education Sylvain Simard, ainsi que le ministre responsable de la Jeunesse, du Loisir et du Sport Richard Legendre ont annoncé mardi une série de mesures visant à prévenir la sédentarité et l'obésité parmi les Québécois.
Les familles - qui sont au coeur du discours du PQ depuis le début de la campagne électorale - se verront ainsi accorder un crédit d'impôt remboursable de 100 $ par enfant pour l'achat de matériel ou l'inscription à des activités de loisir sportif, culturel ou artistique. Ce programme, dont le coût annuel est estimé à 29 millions $, devrait toucher environ 500 000 familles.
Par ailleurs, un gouvernement péquiste ferait aussi passer le nombre d'heures d'éducation physique au secondaire de 1,5 à 2 par semaine. A partir de 2003-2004, les adolescents bénéficieraient donc d'autant de périodes d'exercice en milieu scolaire que leurs cadets de l'école primaire. Cette mesure les obligerait toutefois à passer 30 minutes de plus à l'école, pour un total de 25,5 heures par semaine.
D'après le PQ, cet engagement exigerait l'embauche de quelque 450 enseignants spécialistes, au coût de 27 millions $ par an. Pour M. Landry, il ne s'agit pas d'une annonce révolutionnaire, mais bien d'une tentative pour rattraper les autres pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). "Le Québec ne peut pas faire l'économie d'une telle mesure", a insisté M. Landry lors d'un point de presse.
Ces engagements s'ajoutent à ceux pris par le gouvernement péquiste dans son dernier budget, la semaine dernière. La ministre des Finances Pauline Marois avait alors annoncé un investissement annuel de 10 millions $, partagé à part égale entre le gouvernement et ses partenaires, pour améliorer les infrastructures scolaires et municipales. Dix autres millions sur cinq ans seront aussi consacrés à la mise à niveau des équipements de sport d'élite.
Finalement, le budget prévoyait également des crédits annuels de 2 millions $ pour l'embauche d'intervenants responsables de "la concertation et de la mobilisation des milieux ruraux" en ce qui a trait aux loisirs.
De passage à la piscine publique de Repentigny, à l'est de Montréal, Bernard Landry, le ministre d'Etat à l'Education Sylvain Simard, ainsi que le ministre responsable de la Jeunesse, du Loisir et du Sport Richard Legendre ont annoncé mardi une série de mesures visant à prévenir la sédentarité et l'obésité parmi les Québécois.
Les familles - qui sont au coeur du discours du PQ depuis le début de la campagne électorale - se verront ainsi accorder un crédit d'impôt remboursable de 100 $ par enfant pour l'achat de matériel ou l'inscription à des activités de loisir sportif, culturel ou artistique. Ce programme, dont le coût annuel est estimé à 29 millions $, devrait toucher environ 500 000 familles.
Par ailleurs, un gouvernement péquiste ferait aussi passer le nombre d'heures d'éducation physique au secondaire de 1,5 à 2 par semaine. A partir de 2003-2004, les adolescents bénéficieraient donc d'autant de périodes d'exercice en milieu scolaire que leurs cadets de l'école primaire. Cette mesure les obligerait toutefois à passer 30 minutes de plus à l'école, pour un total de 25,5 heures par semaine.
D'après le PQ, cet engagement exigerait l'embauche de quelque 450 enseignants spécialistes, au coût de 27 millions $ par an. Pour M. Landry, il ne s'agit pas d'une annonce révolutionnaire, mais bien d'une tentative pour rattraper les autres pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). "Le Québec ne peut pas faire l'économie d'une telle mesure", a insisté M. Landry lors d'un point de presse.
Ces engagements s'ajoutent à ceux pris par le gouvernement péquiste dans son dernier budget, la semaine dernière. La ministre des Finances Pauline Marois avait alors annoncé un investissement annuel de 10 millions $, partagé à part égale entre le gouvernement et ses partenaires, pour améliorer les infrastructures scolaires et municipales. Dix autres millions sur cinq ans seront aussi consacrés à la mise à niveau des équipements de sport d'élite.
Finalement, le budget prévoyait également des crédits annuels de 2 millions $ pour l'embauche d'intervenants responsables de "la concertation et de la mobilisation des milieux ruraux" en ce qui a trait aux loisirs.