L’équipe canadienne de bobsleigh qui représentera le Canada en février prochain aux Jeux de Sotchi a été dévoilée. Douze membres composent la formation masculine, mais le nom de Samuel Giguère n'y figure pas.

Malgré tout, le rêve olympique de Giguère est toujours vivant. Pour y accéder, il doit franchir plusieurs étapes.

La première : il doit démontrer son explosivité au départ. « J’ai un standard à atteindre de 5,07 secondes, précise Giguère. Si je suis en mesure de faire cela mercredi, je pourrai participer aux prochaines Coupes du monde en Europe. C’est un temps extrêmement rapide, car seulement quatre ou cinq gars ont été en mesure de réaliser ce standard cette année. »

L'étape suivante sera tout aussi exigeante. Il n'aura pas droit à l'erreur en Coupe du monde. Giguère devra prouver que l'équipage est meilleur avec lui comme freineur.

« Samuel doit offrir des résultats extraordinaires, ce dont il est capable, affirme le directeur haute performance de Bobsleigh Canada, Nathan Cicoria. Il doit démontrer qu’il se classe parmi nos meilleurs freineurs. »

« Si l’équipe se débrouille bien en début de saison, ce sera difficile de se tailler une place, explique Justin Kripps, qui a disputé sept courses avec Giguère. Samuel est un bon athlète. Il nous a aidé l’an dernier, alors il y a toujours une chance. »

Combiner football et bobsleigh est très difficile. C'est pourquoi, si Giguère ne réussit pas le test mercredi, ce sera la fin de l'aventure pour cette année.

Retentera-t-il l'expérience l'an prochain? Une décision sera prise à la fin de la prochaine saison de football. Sa priorité demeure toutefois les Tiger-Cats de Hamilton.

D’après un reportage de Sébastien Boucher