Le Tsar Popov est de retour
Amateurs jeudi, 24 juil. 2003. 19:57 vendredi, 13 déc. 2024. 17:37
BARCELONE (AFP) - Le Russe Alexander Popov est devenu champion du monde du 100 m nage libre onze ans après les Jeux olympiques de Barcelone qui l'avaient revélé au monde, devançant le Néerlandais Pieter Van den Hoogenband, l'Australien Ian Thorpe et l'Américain Jason Lezak, jeudi.
Lors des demi-finales du 200 m quatre nages, l'incroyable américain Michael Phelps a pour sa part battu son propre record du monde (1:57.52).
Rarement une course du 100 m nage libre n'avait été aussi incertaine avec quatre concurrents capables de l'emporter. "VDH" pouvait paraître imbattable. Mais l'Australien Ian Thorpe, triple médaillé d'or de ces Championnats, semblait invincible et capable de s'imposer dans les épreuve de sprint. Quant à Jason Lezak, l'Américain spécialiste du 50 m, il avait été impressionnant en séries et paraissait capable de "monter" sur 100.
Mais, à l'arrivée, c'est Popov, "chouchou" des spectateurs nostalgiques des Jeux, qui a donné à 31 ans une leçon à ses cadets: "Barcelone a toujours été spécial pour moi. C'est ici que j'ai commencé en quelque sorte. A Barcelone, on continue", a affirmé le Russe, en rendant hommage à son entraîneur Guennadi Touretski, "le plus grand +secret+ de sa carrière".
Double champion olympique sur 100 m et désormais triple champion du monde (un fait inédit sur 100 m), "Sacha" était annoncé en pré-retraite mais il a su revenir au plus haut-niveau: "Le mot revanche ne figure pas dans mon vocabulaire. Les grands athlètes savent gagner mais ils doivent aussi savoir perdre, a expliqué le Russe. Je pense à Pieter ("VDH") et à Ian (Thorpe). Ce sont des grands adversaires. Vous pensez qu'on se bat entre nous, mais non. Je crois que Pieter a appris de moi pour être au niveau où il était et moi j'ai ensuite appris de lui pour m'améliorer. On ne se bat pas entre nous, on apprend les uns des autres."
Perfection
Le double champion olympique du 100 et 200 m, Pieter Van den Hoogenband, s'est montré comme à son habitude beau joueur même s'il doit se contenter comme à Fukuoka (Japon) de deux médailles d'argent: "Popov m'a battu à la régulière dans un duel direct. Je peux vivre avec ça."
Le "Tsar" a, lui, pris rendez-vous pour Athènes où il visera un troisième médaille d'or olympique (là aussi inédite): "J'ai fait quelques erreurs aujourd'hui. Je peux encore faire mieux l'année prochaine. Il y a toujours place pour la perfection".
Une perfection qu'a atteinte l'Américain Michael Phelps sur 200 m quatre nages. Avec un temps de 1:57.52, l'"extra-terrestre" de ces Mondiaux a battu son record du monde en demi-finale, au lendemain de sa médaille d'or sur 200 m papillon, une distance sur laquelle il avait battu le record du monde en demi-finale mardi.
L'autre bonne surprise de cette course a été la qualification pour la finale de l'Australien Ian Thorpe, 14e des séries mais qui a pris la 5e place des demi-finales, quelques minutes après voir remporté le bronze sur 100 m.
Un autre record, mythique ou plutôt historique étant donné le contexte de dopage généralisé des athlètes est-allemandes à cette époque, a également failli tomber sur le 4x200 m NL féminin. Les Américaines Lindsay Benko, Rachel Komisarz, Rhiannon Jeffrey, et Diana Munz (7.55.70) n'ont échoué qu'à 23/100e du record établi par la RDA en 1987 à Strasbourg (est de la France).
Lors des demi-finales du 200 m quatre nages, l'incroyable américain Michael Phelps a pour sa part battu son propre record du monde (1:57.52).
Rarement une course du 100 m nage libre n'avait été aussi incertaine avec quatre concurrents capables de l'emporter. "VDH" pouvait paraître imbattable. Mais l'Australien Ian Thorpe, triple médaillé d'or de ces Championnats, semblait invincible et capable de s'imposer dans les épreuve de sprint. Quant à Jason Lezak, l'Américain spécialiste du 50 m, il avait été impressionnant en séries et paraissait capable de "monter" sur 100.
Mais, à l'arrivée, c'est Popov, "chouchou" des spectateurs nostalgiques des Jeux, qui a donné à 31 ans une leçon à ses cadets: "Barcelone a toujours été spécial pour moi. C'est ici que j'ai commencé en quelque sorte. A Barcelone, on continue", a affirmé le Russe, en rendant hommage à son entraîneur Guennadi Touretski, "le plus grand +secret+ de sa carrière".
Double champion olympique sur 100 m et désormais triple champion du monde (un fait inédit sur 100 m), "Sacha" était annoncé en pré-retraite mais il a su revenir au plus haut-niveau: "Le mot revanche ne figure pas dans mon vocabulaire. Les grands athlètes savent gagner mais ils doivent aussi savoir perdre, a expliqué le Russe. Je pense à Pieter ("VDH") et à Ian (Thorpe). Ce sont des grands adversaires. Vous pensez qu'on se bat entre nous, mais non. Je crois que Pieter a appris de moi pour être au niveau où il était et moi j'ai ensuite appris de lui pour m'améliorer. On ne se bat pas entre nous, on apprend les uns des autres."
Perfection
Le double champion olympique du 100 et 200 m, Pieter Van den Hoogenband, s'est montré comme à son habitude beau joueur même s'il doit se contenter comme à Fukuoka (Japon) de deux médailles d'argent: "Popov m'a battu à la régulière dans un duel direct. Je peux vivre avec ça."
Le "Tsar" a, lui, pris rendez-vous pour Athènes où il visera un troisième médaille d'or olympique (là aussi inédite): "J'ai fait quelques erreurs aujourd'hui. Je peux encore faire mieux l'année prochaine. Il y a toujours place pour la perfection".
Une perfection qu'a atteinte l'Américain Michael Phelps sur 200 m quatre nages. Avec un temps de 1:57.52, l'"extra-terrestre" de ces Mondiaux a battu son record du monde en demi-finale, au lendemain de sa médaille d'or sur 200 m papillon, une distance sur laquelle il avait battu le record du monde en demi-finale mardi.
L'autre bonne surprise de cette course a été la qualification pour la finale de l'Australien Ian Thorpe, 14e des séries mais qui a pris la 5e place des demi-finales, quelques minutes après voir remporté le bronze sur 100 m.
Un autre record, mythique ou plutôt historique étant donné le contexte de dopage généralisé des athlètes est-allemandes à cette époque, a également failli tomber sur le 4x200 m NL féminin. Les Américaines Lindsay Benko, Rachel Komisarz, Rhiannon Jeffrey, et Diana Munz (7.55.70) n'ont échoué qu'à 23/100e du record établi par la RDA en 1987 à Strasbourg (est de la France).