Le capitaine du Lightning de Tampa Bay, Vincent Lecavalier, nous a rencontré plus tôt dans la saison pour nous parler, entre autres, du leadership nécessaire au sein d'Équipe Canada.

RDS : Vince



Le capitaine du Lightning de Tampa Bay, Vincent Lecavalier, nous a rencontré plus tôt dans la saison pour nous parler, entre autres, du leadership nécessaire au sein d'Équipe Canada.

RDS : Vincent, est-ce vrai que tu as mentionné que tu serais prêt à jouer n'importe quelle position parce qu'il y a beaucoup de joueurs de centre?

Vincent Lecavalier : Oui. La liste des bons joueurs, et des bons joueurs de centre est vraiment longue. Je pense que ça va être une belle année. Mon but, c'est de faire partie de l'équipe du Canada que ce soit à l'aile gauche, droite ou au centre.

RDS : Ça doit être spécial de représenter ton pays pour une deuxième fois?

V.L.: C'était spécial de jouer en Italie, mais là, l'équipe est excitée. Les gars veulent gagner. On n'a pas aimé la façon dont les choses se sont terminées en Italie, alors on espère se reprendre au Canada.

RDS : Selon toi, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné à Turin et comment allez-vous corriger le tir cette année?

V.L.: C'est dur de prévoir ce qui peut arriver, mais je pense qu'en Italie, on ne marquait pas assez de buts. Notre défaite contre la Russie aurait pu aller d'un bord comme de l'autre. C'était vraiment un bon match de hockey, mais nous n'avons pas suffisament marqué de buts et en bout de ligne, ça fait une différence dans un tournoi [rire].

RDS : Il pourrait potentiellement y avoir 12 capitaines dans l'équipe, il ne manquer pas de leadership. C'est peut-être une opportunité d'apprendre de belles leçons et de gagner de l'expérience pour continuer de jouer ton rôle de capitaine?

V.L.: C'est sûr que les choses n'ont pas très bien été à Turin, mais on apprend toujours de ses coéquipiers. Plusieurs bons vétérans comme Jarome Iginla et Martin Brodeur, même s'il ne porte pas le « C », est un capitaine de son équipe. En faisant partie d'une équipe comme ça, c'est sûr que tu apprends.

RDS : Est-ce qu'il y a des joueurs, autre que Martin Saint-Louis, que tu aimerais comme coéquipier dans un trio sur l'équipe nationale?

V.L.: Sydney Crosby va être un joueur de la gamme de Wayne Gretzky et Mario Lemieux. C'est différent de jouer contre lui que de jouer avec lui. C'est là que tu vois vraiment comment il pense sur la glace, tu le vois évoluer. Donc Sydney Crosby...et Martin aussi [rire].

RDS : Est-ce que Vincent Lecavalier a encore de la pression quand il joue au hockey?

V.L.: C'est sûr. On a fini avant-dernier l'an passé et cette année, on a eu de la pression pour faire les éliminatoires. On a gagné en 2004, et dans les deux dernières années, on a presque fini dans la cave. C'est difficile, il faut avoir de la pression pour se sortir de là et avoir une équipe gagnante.