Difficile fin de semaine pour les volleyeuses de l’équipe canadienne qui ont subi trois défaites à leurs trois premiers matchs des préliminaires du Grand Prix mondial, à Lima, au Pérou.

Après avoir perdu en quatre manches face aux Péruviennes vendredi et contre les Polonaises samedi, Janie Guimond, de Bécancour, Marie-Pier Murray-Méthot, de Québec, ainsi que leurs coéquipières ont été blanchies 25-13, 25-19 et 28-26 par les Belges dimanche.

Les Canadiennes ont connu plusieurs ratés, dont en réception de service, où elles ont concédé 10 points à leurs rivales. Les Belges ont également réussi 35 attaques marquantes, contre 23 du côté des perdantes.

« Notre but était vraiment d’avoir au moins une victoire. Si nous jouons notre jeu, nous sommes capables de tenir tout le monde ici », a indiqué Murray-Méthot, qui a été appelée en renfort en deuxième manche et a été partante à la troisième.

« Nous n’avons pas été capables de rester agressives tout au long du match et de faire les points quand il le fallait. Nous devons aussi être plus disciplinées dans notre jeu en défensive et être plus rapides pour pouvoir nous créer des occasions de marquer. »

Les représentantes du pays se dirigeront vers Louvain, en Belgique, où elles disputeront trois autres duels du Grand Prix mondial face aux Belges, aux Argentines et aux Néerlandaises la fin de semaine prochaine.

Murray-Méthot est confiante de voir son équipe rebondir. « Il ne faut pas paniquer. Pour toutes les filles, c’est notre première présence en Grand Prix mondial. Avec la foule et la télévision, mine de rien, ce sont des choses qui sont nouvelles pour la majorité d’entre nous. C’est un stress de plus. »

Les Canadiennes termineront la phase préliminaire avec trois autres affrontements contre les Cubaines, les Argentines et les Péruviennes à Buenos Aires, en Argentine, du 8 au 10 août.

Le deuxième groupe du Grand Prix mondial, dont font partie les Canadiennes, est formé de huit nations. Les trois meilleures accèderont aux demi-finales, où elles rejoindront les Polonaises, qualifiées d’office puisqu’elles seront les hôtesses de l’étape ultime.