Les Canadiennes vont tenter de sauver la face
Amateurs vendredi, 10 août 2001. 22:31 samedi, 14 déc. 2024. 09:58
EDMONTON (PC) - L'équipe canadienne du relais féminin du 4 x 100 mètres reste impassible dans la vague du scandale de dopage qui l'a privée de sa première relayeuse. Les membres de l'équipe ont révélé, vendredi, qu'elles avaient fait leur deuil de la perte de Venolyn Clarke d'Oshawa, en Ontario, alors qu'elles se préparent pour le relais féminin aux championnats du monde d'athlétisme.
"Nous nous sommes réunies avec nos entraîneurs - les cinq - et chacune a dit son mot et nous avons décidé que nous n'avions pas le temps de nous appesantir sur la situation trop longtemps", a dit Erica Witter, âgée de 24 ans, de Hamilton.
Witter a ajouté que l'équipe, qui a pris part aux Jeux de la Francophonie le mois dernier à Ottawa, veut se concentrer sur le positif et oublier le négatif.
"Nous ne voulions pas perdre d'énergie, a-t-elle ajouté. Nous avons besoin de nous serrer les coudes et c'est ce que nous avons décidé.
"Si nous voulons accomplir quelque chose, nous devons travailler en équipe."
Clarke avait été incapable de se qualifier pour la finale du 100 mètres mais elle devait prendre part au relais avant d'apprendre qu'elle avait subi un test positif au Stanozolol plus tôt cette semaine.
"Jusqu'à présent, personne ne lui a parlé, a dit Witter. Nous ne connaissons pas ses sentiments."
Clarke sera remplacée par Tara Perry, qui a participé deux fois aux Olympiques. Witter effectuera le premier relais, suivie par la Torontoise Esi Benyarku. Martha Adusel de Brampton, en Ontario, franchira le dernier 100 mètres tandis que Amorette Bradshaw agira comme réserviste.
Perry, âgée de 26 ans, était membre du relais canadien à Sydney l'an dernier et lors des championnats du monde de 1999 à Seville.
L'entraîneur canadien Les Gramantik a précisé que l'équipe semble solide malgré la controverse.
"Nous avons tourné la page sur toute cette histoire, a-t-il dit. Mais ce fut définitivement une déception."
Gramantik s'est dit heureux de la façon dont l'entraîneur du relais Molly Killinbeck a préparé l'équipe après le départ de Clarke.
"Molly a fait un excellent travail en leur disant: Vous êtes ici pour vous entraîner et compétitionner et c'est la meilleure chose à faire, plutôt que de pleurer sur votre sort."
Mais il faut être réaliste et le Canada ne s'attend pas à remporter une médaille dans le relais. Et si Gramantik estime que l'équipe est capable de surprendre et d'atteindre la finale, il soutient qu'elle n'a pas droit à l'erreur.
"Nous nous sommes réunies avec nos entraîneurs - les cinq - et chacune a dit son mot et nous avons décidé que nous n'avions pas le temps de nous appesantir sur la situation trop longtemps", a dit Erica Witter, âgée de 24 ans, de Hamilton.
Witter a ajouté que l'équipe, qui a pris part aux Jeux de la Francophonie le mois dernier à Ottawa, veut se concentrer sur le positif et oublier le négatif.
"Nous ne voulions pas perdre d'énergie, a-t-elle ajouté. Nous avons besoin de nous serrer les coudes et c'est ce que nous avons décidé.
"Si nous voulons accomplir quelque chose, nous devons travailler en équipe."
Clarke avait été incapable de se qualifier pour la finale du 100 mètres mais elle devait prendre part au relais avant d'apprendre qu'elle avait subi un test positif au Stanozolol plus tôt cette semaine.
"Jusqu'à présent, personne ne lui a parlé, a dit Witter. Nous ne connaissons pas ses sentiments."
Clarke sera remplacée par Tara Perry, qui a participé deux fois aux Olympiques. Witter effectuera le premier relais, suivie par la Torontoise Esi Benyarku. Martha Adusel de Brampton, en Ontario, franchira le dernier 100 mètres tandis que Amorette Bradshaw agira comme réserviste.
Perry, âgée de 26 ans, était membre du relais canadien à Sydney l'an dernier et lors des championnats du monde de 1999 à Seville.
L'entraîneur canadien Les Gramantik a précisé que l'équipe semble solide malgré la controverse.
"Nous avons tourné la page sur toute cette histoire, a-t-il dit. Mais ce fut définitivement une déception."
Gramantik s'est dit heureux de la façon dont l'entraîneur du relais Molly Killinbeck a préparé l'équipe après le départ de Clarke.
"Molly a fait un excellent travail en leur disant: Vous êtes ici pour vous entraîner et compétitionner et c'est la meilleure chose à faire, plutôt que de pleurer sur votre sort."
Mais il faut être réaliste et le Canada ne s'attend pas à remporter une médaille dans le relais. Et si Gramantik estime que l'équipe est capable de surprendre et d'atteindre la finale, il soutient qu'elle n'a pas droit à l'erreur.