Les enfants peu sensibles à l'anormalité du dopage, selon une étude
Amateurs mardi, 23 mars 2004. 16:51 samedi, 14 déc. 2024. 05:00
ISSY-LES-MOULINEAUX, France (AP) - Les jeunes enfants, dans leur grande majorité, ne trouvent pas anormal qu'un sportif se dope pour améliorer ses performances. C'est le constat alarmant qui ressort d'une étude effectuée par des chercheurs du CNRS mandatés par Amaury Sport Organisation, la société qui chapeaute notamment le Tour de France cycliste.
"Les enfants de six ans trouvent aussi légitime de prendre des médicaments pour améliorer la performance sportive que pour soigner une maladie", a souligné mardi le professeur Roland Jouvent, qui travaille avec ASO sur la prévention du dopage depuis trois ans, et devrait présenter ses conclusions fin mai-début juin.
"L'avant dopage est aussi important que le dopage", explique Roland Jouvent, qui estime que "l'éducation nationale devrait se préoccuper de cet "avant dopage".
ASO qui a présenté en avril 2001 un plan de lutte contre le dopage en dix points concernant le cyclisme, finance depuis trois ans à hauteur de 350 000 euros environ (492 000 $ Can) par saison cette recherche. La société ASO entend joueur "un rôle d'aiguillon auprès des pouvoirs sportifs" en matière de lutte contre le dopage, comme l'indique Jean-Marie Leblanc, le "patron" du Tour de France.
Il s'est félicité mardi, en présentant à Issy-les-Moulineaux les grandes courses cyclistes de la saison 2004 organisées par ASO, "des signes encourageants" concernant la lutte contre le dopage dans ce sport.
"L'Union cycliste internationale se prépare à adhérer au code mondial antidopage, et il apparaît que la détection de l'hormone de croissance est en bonne voie", a expliqué Jean-Marie Leblanc, qui s'est réjoui de l'annonce par la Fédération internationale de "la multiplication des contrôles inopinés et ciblés".
Satisfait de la grande implication du ministère des Sports dans la lutte antidopage, Jean-Marie Leblanc est aussi très heureux que "la Fédération française de cyclisme ait étendu le registre des paramètres qui pouvaient aboutir à un arrêt de travail lors d'une suspicion de dopage manifeste".
Les récents propos dans le journal 'Le Monde' de Philippe Gaumont, ancien cycliste professionnel mis en examen dans l'affaire Cofidis, qui expliquait qu'il est facile de se doper sans se faire prendre, laissent de marbre Jean-Marie Leblanc.
"Les statistiques de l'UCI disent tout le contraire de ce qu'avance Gaumont. Sans doute a-t-il de bonnes raisons de vouloir diminuer ses responsabilités."
"Les enfants de six ans trouvent aussi légitime de prendre des médicaments pour améliorer la performance sportive que pour soigner une maladie", a souligné mardi le professeur Roland Jouvent, qui travaille avec ASO sur la prévention du dopage depuis trois ans, et devrait présenter ses conclusions fin mai-début juin.
"L'avant dopage est aussi important que le dopage", explique Roland Jouvent, qui estime que "l'éducation nationale devrait se préoccuper de cet "avant dopage".
ASO qui a présenté en avril 2001 un plan de lutte contre le dopage en dix points concernant le cyclisme, finance depuis trois ans à hauteur de 350 000 euros environ (492 000 $ Can) par saison cette recherche. La société ASO entend joueur "un rôle d'aiguillon auprès des pouvoirs sportifs" en matière de lutte contre le dopage, comme l'indique Jean-Marie Leblanc, le "patron" du Tour de France.
Il s'est félicité mardi, en présentant à Issy-les-Moulineaux les grandes courses cyclistes de la saison 2004 organisées par ASO, "des signes encourageants" concernant la lutte contre le dopage dans ce sport.
"L'Union cycliste internationale se prépare à adhérer au code mondial antidopage, et il apparaît que la détection de l'hormone de croissance est en bonne voie", a expliqué Jean-Marie Leblanc, qui s'est réjoui de l'annonce par la Fédération internationale de "la multiplication des contrôles inopinés et ciblés".
Satisfait de la grande implication du ministère des Sports dans la lutte antidopage, Jean-Marie Leblanc est aussi très heureux que "la Fédération française de cyclisme ait étendu le registre des paramètres qui pouvaient aboutir à un arrêt de travail lors d'une suspicion de dopage manifeste".
Les récents propos dans le journal 'Le Monde' de Philippe Gaumont, ancien cycliste professionnel mis en examen dans l'affaire Cofidis, qui expliquait qu'il est facile de se doper sans se faire prendre, laissent de marbre Jean-Marie Leblanc.
"Les statistiques de l'UCI disent tout le contraire de ce qu'avance Gaumont. Sans doute a-t-il de bonnes raisons de vouloir diminuer ses responsabilités."