Les fédés sportives veulent de l'aide
Amateurs vendredi, 25 févr. 2011. 15:56 samedi, 14 déc. 2024. 07:55
MONTRÉAL - Plus de 200 représentants des fédérations sportives du Québec sont sortis manifester dans la rue afin de dénoncer le sous-financement du sport par le gouvernement, vendredi.
Leur demande est simple : ils désirent quatre millions de dollars de plus dans le prochain budget, soit le double du montant présentement accordé au sport amateur. Les besoins sont criants autant au niveau du développement des athlètes qu'au niveau des ressources humaines.
"Il y a des annonces et des investissements, mais je n'ai pas vu beaucoup d'annonces concernant les ressources humaines. Ces gens-là sont des ressources humaines... même surhumaines!", se plaint le président de Sports Québec, Raymond Côté.
"On a besoin d'argent pour continuer le développement, de la base au sommet. Les médailles olympiques ou les enfants qui apprennent à jouer au hockey ou à nager, c'est grâce aux fédérations", plaide Samuel Larochelle, le coordonnateur aux communications à Plongeon Québec.
Les fédérations sportives organisent des compétitions, forment des entraîneurs et des officiels en plus de supporter financièrement les athlètes. Elles travaillent dans l'ombre, mais leur importance est capitale.
"La fédération est importante pour le développement des athlètes, confirme l'ancien patineur artistique Patrice Lauzon. J'ai pu suivre des séminaires et mes entraîneurs ont pu progresser et élargir leurs connaissances."
"La fédération organise des camps et recrute les meilleurs espoirs au Québec. C'est beaucoup d'organisation! On ne voit pas tout, mais c'est majeur", ajoute l'ancienne joueuse de tennis Valérie Tétreault.
Les fédérations sportives n'ont pas l'intention de s'arrêter. Elles continueront de mettre de la pression sur le gouvernement jusqu'à ce que leurs demandes soient exaucées.
*D'après un reportage de Benoît Beaudoin.
Leur demande est simple : ils désirent quatre millions de dollars de plus dans le prochain budget, soit le double du montant présentement accordé au sport amateur. Les besoins sont criants autant au niveau du développement des athlètes qu'au niveau des ressources humaines.
"Il y a des annonces et des investissements, mais je n'ai pas vu beaucoup d'annonces concernant les ressources humaines. Ces gens-là sont des ressources humaines... même surhumaines!", se plaint le président de Sports Québec, Raymond Côté.
"On a besoin d'argent pour continuer le développement, de la base au sommet. Les médailles olympiques ou les enfants qui apprennent à jouer au hockey ou à nager, c'est grâce aux fédérations", plaide Samuel Larochelle, le coordonnateur aux communications à Plongeon Québec.
Les fédérations sportives organisent des compétitions, forment des entraîneurs et des officiels en plus de supporter financièrement les athlètes. Elles travaillent dans l'ombre, mais leur importance est capitale.
"La fédération est importante pour le développement des athlètes, confirme l'ancien patineur artistique Patrice Lauzon. J'ai pu suivre des séminaires et mes entraîneurs ont pu progresser et élargir leurs connaissances."
"La fédération organise des camps et recrute les meilleurs espoirs au Québec. C'est beaucoup d'organisation! On ne voit pas tout, mais c'est majeur", ajoute l'ancienne joueuse de tennis Valérie Tétreault.
Les fédérations sportives n'ont pas l'intention de s'arrêter. Elles continueront de mettre de la pression sur le gouvernement jusqu'à ce que leurs demandes soient exaucées.
*D'après un reportage de Benoît Beaudoin.