VANCOUVER, C.B. - La présence de l'équipe canadienne n'est pas la seule raison pour Don Cherry pour aimer les Jeux olympiques.

Le tournoi de hockey se déroule selon les règles internationales



VANCOUVER, C.B. - La présence de l'équipe canadienne n'est pas la seule raison pour Don Cherry pour aimer les Jeux olympiques.

Le tournoi de hockey se déroule selon les règles internationales. L'une d'entre elles est défendue énergiquement par le commentateur canadien: le dégagement refusé automatique. Cherry soutient depuis longtemps que l'arbitre doit siffler l'arrêt de jeu dès que la rondelle franchit la ligne rouge, sans attendre qu'un joueur de l'équipe en défense la touche, comme c'est le cas actuellement dans la Ligue nationale de hockey.

La règle de la LNH peut favoriser l'attaque en créant des occasions de marquer mais la course folle à la rondelle peut aussi être dangereuse et résulter en blessures.

Au moins un joueur de la LNH est heureux de la règle internationale. Il s'agit du défenseur finlandais Sami Salo, qui a déja subi une blessure en tentant de provoquer un dégagement illégal. Selon le défenseur des Canucks de Vancouver, cette règle procure aux joueurs un environnement plus sûr. "C'est bon, a-t-il déclaré, mercredi. J'ai déjà été blessé à cause de la règle (de la LNH) alors je n'ai rien contre qu'on applique le dégagement refusé automatique. Mais je comprends qu'on applique la règle de la LNH car elle crée plus d'occasions de marquer."

Les joueurs de l'équipe canadiennes ont reçu un petit livre expliquant les règles internationales avant les Jeux mais l'attaquant Ryan Getzlaf, des Ducks d'Anaheim, a reconnu qu'il était difficile de rompre avec les habitudes.

Lors du premier match, contre la Norvège, Getzlaf a tenté une passe vers Eric Staal qui aurait parfaitement fonctionné dans la LNH, mais à Vancouver, le jeu a été rappelé.

"C'est le genre de jeu qui auraut été tout à fait légal dans notre ligue. Staaler filait à l'aile. Je le savais, dès que j'ai décoché la passe, que j'avais gaffé."

Les gardiens de la LNH doivent eux aussi s'ajuster. Leur liberté de mouvement est plus grande dans le hockey international que dans la LNH où elle est limitée par deux petites zones derrière la ligne de but.

Roberto Luongo a dû contrôler la rondelle dans un coin lors du match contre la Norvège. Il a reconnu après la rencontre qu'il s'était aventuré dans "des eaux inconnues".

"Cela a été bizarre une couple de fois, a dit le gardien des Canucks. Je ne savais pas si je devais y aller. Vers la fin du match, j'y suis allé et je me suis senti plus à l'aise. Lors de l'entraînement, on essaie d'y aller le plus possible uniquement pour en avoir la sensation."

Il n'y aura pas de débat au sujet des coups à la tête au cours des Jeux. Selon le règlement international, ce genre de coup entraîne automatiquement une pénalité de deux minutes et une pénalité d'inconduite de 10 minutes. Il n'y a rien de tel dans la LNH quoique les 30 directeurs généraux doivent en discuter à l'occasion de leur réunion, le mois prochain.

Il serait étonnant d'assister à un combat pendant un match parce que celui-ci serait coûteux pour les belligérants: une pénalité de cinq minutes pour rudesse et une expulsion automatique.

Le livre international oblige aussi tous joueurs nés après le 31 décembre 1974 de porter une visière pendant le tournoi. Seuls quelques joueurs, comme Salo ou Chris Pronger, peuvent profiter de l'exemption de l'âge. Les autres, à l'instar de l'Américain Ryan Malone, doivent s'ajuster.

Malone a dit qu'il aurait besoin "d'une petite période d'ajustement" avant d'être à l'aise avec la visière.

L'entraîneur de l'équipe américaine, Ron Wilson, a révisé les règles avec ses joueurs pour s'assurer que tous sauraient à quoi s'attendre dès le début du tournoi.

"J'ai porté attention à ce que nous racontait l'entraîneur, a dit Malone. Il y a plusieurs différences mais nous sommes tous dans le même bateau."