Les patineurs français applaudis aux États-Unis
Amateurs lundi, 24 mars 2003. 14:15 samedi, 14 déc. 2024. 08:35
WASHINGTON (AFP) - Les Français Brian Joubert et Stannick Jeannette ont été accueillis par les applaudissements du public américain, lundi au MCI Center de Washington (DC), lors de la première journée des Mondiaux 2003 de patinage artistique consacrée aux qualifications messieurs.
La réaction du maigre public, mais composé de connaisseurs, a levé les doutes sur une possible expression d'un sentiment anti-français lié à la position du gouvernement français face à la guerre en Irak.
"On avait un peu peur en partant de France mais on a été très bien accueillis depuis notre arrivée", a déclaré Joubert, interrogé par la presse américaine sur la guerre en Irak.
"Cela m'embête un peu pour les Irakiens, je n'aimerais pas être à leur place, mais j'ai une compétition à disputer et je me concentre uniquement sur cela", a répondu le Français, plus préoccupé par sa prestation manquée (trois chutes) suite à une nuit perturbée par une alerte au feu dans son hôtel.
Quant à la sécurité, elle était certes visible par la présence de voitures de police aux abords de l'enceinte et la fouille aux entrées, sans toutefois le recours aux détecteurs de métaux. Mais dans des limites identiques à celles imposées depuis les attentats du 11 septembre 2001.
"C'est à peu près identique au système mis en place pour les matchs de basketball ou de hockey", assurait un agent de sécurité qui officie également pour les rencontres de la NBA et de la LNH.
"Nous sommes confiants dans le système mis en place après de longs mois de travail avec les agences locales et fédérales", assurait Leslie Gianelli, vice-président du comité d'organisation.
Un test plus important était attendu dans la soirée lors de la cérémonie d'ouverture des Mondiaux.
La réaction du maigre public, mais composé de connaisseurs, a levé les doutes sur une possible expression d'un sentiment anti-français lié à la position du gouvernement français face à la guerre en Irak.
"On avait un peu peur en partant de France mais on a été très bien accueillis depuis notre arrivée", a déclaré Joubert, interrogé par la presse américaine sur la guerre en Irak.
"Cela m'embête un peu pour les Irakiens, je n'aimerais pas être à leur place, mais j'ai une compétition à disputer et je me concentre uniquement sur cela", a répondu le Français, plus préoccupé par sa prestation manquée (trois chutes) suite à une nuit perturbée par une alerte au feu dans son hôtel.
Quant à la sécurité, elle était certes visible par la présence de voitures de police aux abords de l'enceinte et la fouille aux entrées, sans toutefois le recours aux détecteurs de métaux. Mais dans des limites identiques à celles imposées depuis les attentats du 11 septembre 2001.
"C'est à peu près identique au système mis en place pour les matchs de basketball ou de hockey", assurait un agent de sécurité qui officie également pour les rencontres de la NBA et de la LNH.
"Nous sommes confiants dans le système mis en place après de longs mois de travail avec les agences locales et fédérales", assurait Leslie Gianelli, vice-président du comité d'organisation.
Un test plus important était attendu dans la soirée lors de la cérémonie d'ouverture des Mondiaux.